Illustration d'une manipulation politique

X, une arme de manipulation politique ? La France lance une enquête criminelle

Franchement, je ne m’y attendais pas. Mais bizarrement, cela ne me surprend pas que X fait l’objet d’une enquête en France. Le réseau social, désormais propriété d’Elon Musk, est soupçonné d’avoir modifié son système de recommandation et d’avoir procédé à une extraction illégale de données. 

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Le parquet de Paris cherche même à savoir si la plateforme a pu jouer un rôle dans une tentative d’ingérence électorale. L’enquête a officiellement débuté le 11 juillet. Elle a été confiée à la gendarmerie. Elle vise à la fois la société en tant qu’entité morale, et plusieurs de ses dirigeants. 

Que s’est-il passé ?

L’affaire a été déclenchée à la suite de deux signalements reçus en janvier. Selon le ministère public, ces alertes faisaient état d’une utilisation suspecte de l’algorithme de X à des fins d’influence étrangère. 

L’un des signalements a été transmis par le député Éric Bothorel, spécialiste des questions numériques et membre de la majorité présidentielle. Il avait alerté la justice sur les changements opérés dans l’algorithme de X depuis son rachat par Elon Musk en 2022. 

Il soulignait aussi certains choix de gestion laissant supposer des interférences extérieures. Mais bien entendu, X rejette fermement ces accusations. Elles sont, je cite : « totalement fausses ». 

Dans sa déclaration, la plateforme évoque que l’enquête menée à l’initiative d’Éric Bothorel porte atteinte à son droit fondamental à une procédure équitable. Qu’elle menace la vie privée ainsi que la liberté d’expression de ses utilisateurs.

Le réseau social X refuse de coopérer

Pour les besoins de l’enquête, le gouvernement a réclamé l’accès à l’algorithme de recommandation ainsi qu’aux données en temps réel concernant les publications des utilisateurs de X. 

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Mais connaissant les antécédents de la plateforme, la réponse est déjà tout vu. X refuse catégoriquement de collaborer avec les autorités françaises. L’entreprise affirme avoir légalement le droit de refuser ces demandes, ce qu’il a fait sans détour.

Pour mener à bien l’enquête, la France a sollicité plusieurs spécialistes. Parmi ces derniers figurent David Chavalarias, directeur de l’Institut des systèmes complexes de Paris (ISC-PIF), à la tête de la campagne militante « Échapper à X ».

Maziyar Panahi, ingénieur en IA également rattaché à l’ISC-PIF est aussi de la partie. Tous deux sont connus pour leurs positions critiques vis-à-vis du réseau social d’Elon Musk.. 

La société s’oppose donc aussi au choix de ces deux experts, qu’elle considère comme hostiles. Selon elle, leur participation met en doute l’impartialité de l’enquête.

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