3l/ATLAS : un vaisseau alien de la taille d’une ville qui fonce vers la Terre ?

Un caillou géant file vers nous à 210 000 km/h. Nom de code : 3I/ATLAS. Certains y voient une comète. D’autres, un vaisseau spatial alien prêt à dire bonjour. Mais ce qui est sûr c’est qu’il n’est pas du coin.

La NASA a repéré 3I/ATLAS un peu par hasard. C’était le 1er juillet, au Chili. Le télescope ATLAS a détecté un point lumineux. Un énorme rocher spatial de la taille d’une ville, qui se dirige tout droit vers le système solaire. 

Jusque-là, il se cachait dans les recoins les plus obscurs de l’espace, trop loin pour être remarqué. Ce mastodonte est le troisième objet interstellaire jamais observé, après ‘Oumuamua en 2017 et 2I/Borisov en 2019.

Quelques calculs plus tard, les astronomes réalisent qu’il s’agit d’un objet interstellaire. Sa trajectoire hyperbolique prouve qu’il n’est pas prisonnier du Soleil.

3I/ATLAS, c’est quoi selon les scientifiques ?

YouTube video

Le professeur de Harvard, Avi Loeb, a publié un article de blog sur le sujet. Titre provocateur : « 3I/ATLAS est-elle une comète ou autre chose ? ». D’ailleurs depuis, il enchaîne les publications. 

Il évoque des anomalies étranges : la lumière polarisée de l’objet, sa teneur en nickel, son alignement suspect avec le mystérieux “signal Wow !” de 1977. Pour lui, ces détails pourraient être des indices qu’il s’agit d’une technologie avancée. Son hypothèse est plutôt audacieuse.

Selon lui, 3I/ATLAS pourrait bien être un vaisseau extraterrestre de la taille de Manhattan. Il pense même qu’il aurait volontairement contourné le Soleil pour se cacher des télescopes humains et déployer des sondes en direction de la Terre. 

Dans une interview, Loeb a déclaré que l’humanité avait besoin d’un “réveil cosmique”. Une vraie remise en question sur la recherche extraterrestre. D’après lui, seules des données scientifiques solides permettront de prendre au sérieux l’hypothèse d’une technologie venue d’ailleurs. Il parle sérieusement, chiffres à l’appui, pendant que ses collègues lèvent les yeux au ciel.

Quand saurons-nous de quoi il s’agit exactement ?

Loeb compare la situation à un interrogatoire. Quand la pression monte, le suspect finit par parler. “Sous le stress du rayonnement solaire, 3I/ATLAS révélera sa vraie nature”, écrit-il dans son article. Autrement dit, il espère que la chaleur du Soleil fera cracher le morceau à la comète… ou au vaisseau.

L’objet devrait passer au plus près du Soleil le 29 octobre 2025. Ce sera l’occasion rêvée d’observer ses réactions. Dégazage, changement de trajectoire, émission de lumière artificielle : tout sera scruté à la loupe. Loeb rêve d’un signe indiscutable, celui qui ferait taire tous ses détracteurs. 

Au fait, j’ai omis de vous dire que les scientifiques ne sont pas tous du même avis que le professeur. Ses théories sont jugées spectaculaires, certes, quoique pas toujours fondées. Tenez, Steven Desch, astrophysicien à l’Université d’Arizona, par exemple, estime que Loeb “trafique les mathématiques pour attirer les projecteurs”. 

Selon lui, 3I/ATLAS se comporte comme une comète classique. Elle dégage du gaz, de la poussière et même du fer, comme prévu. Rien de plus. “C’est une comète, et ça a toujours été une comète”, martèle-t-il. Neil deGrasse Tyson, lui, suggère que Loeb pratique le “Dieu des lacunes” version extraterrestre. Dès qu’on ne comprend pas quelque chose, on crie “alien !”. 

YouTube video

Loeb, de son côté, s’en amuse. Il a rappelé que Tyson ne publiait plus d’articles scientifiques depuis des années. Et lui, neuf en deux mois. Il défend donc son approche : tant que les preuves peuvent exister, la discussion doit rester ouverte. Même si, dans un coin de son blog, il reconnaît que 3I/ATLAS est “probablement une comète naturelle”

Martin Rees, le cosmologiste britannique, quant à lui, admet qu’il faut rester ouverts à la possibilité d’artefacts extraterrestres. Pour autant, il évite de tomber dans la crédulité.

Si ce n’est pas une technologie venue d’ailleurs, qu’est-ce que c’est ?

Pour beaucoup, Loeb détourne l’attention des vraies découvertes. 2I/Borisov et 3I/ATLAS ont déjà beaucoup appris aux scientifiques. Ces objets prouvent que les comètes interstellaires sont fréquentes dans la galaxie. Ce qui signifie que les conditions propices à la vie ne sont pas rares. Chaque étoile pourrait cacher sa propre Pluton, avec ses glaces, ses poussières et ses secrets.

‘Oumuamua, lui, était probablement un fragment de glace d’azote, semblable à ceux de la planète naine. Une explication beaucoup plus terre-à-terre, mais scientifiquement solide. Pour Desch, il est inutile d’y voir une main verte venue d’ailleurs. “Nous savons presque tout de cette comète. Et elle reste passionnante, car elle vient d’un autre système solaire”, conclut-il.

Loeb, de son côté, persiste. Selon lui, refuser d’envisager la possibilité d’une technologie extraterrestre, c’est manquer d’audace. Et si, par hasard, 3I/ATLAS se révélait être un engin venu d’ailleurs, les conséquences pour l’humanité seraient énormes. Certains parlent déjà de “mesures défensives”. D’autres, de scénario hollywoodien.

Restez à la pointe de l'information avec LEBIGDATA.FR !

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Newsletter

La newsletter IA du futur

Rejoins nos 100 000 passionnés et experts et reçois en avant-première les dernières tendances de l’intelligence artificielle🔥