6 questions à ne jamais poser à un chatbot, pour votre bien !

6 questions à ne jamais poser à un chatbot, pour votre bien !

Avec près de 800 millions d’utilisateurs, les chatbots IA sont partout, mais pas pour tout dire. Les gens les interrogent sur l’amour, la santé ou le sens de la vie. Mais tout n’est pas bon à demander. Certaines requêtes mettent votre sécurité, votre carrière ou votre équilibre en danger immédiat.

Certains posent des questions à l’IA comme à un confident. Mais ce réflexe peut être dangereux. Les chatbots comme ChatGPT donnent parfois l’illusion d’un espace privé. Pourtant, chaque mot peut avoir un impact. Entre curiosité maladroite et recherche sérieuse, certaines questions sont à éviter à tout prix.

Les théories du complot, terrain miné pour l’IA

Un chatbot IA est entraîné pour générer des réponses cohérentes, pas pour distinguer le vrai du faux. Lorsqu’on l’interroge sur des histoires conspirationnistes, il peut renforcer les croyances erronées ou extrapoler des récits hallucinés. Ces dérives arrivent vite, surtout si le ton de la question insinue déjà une réponse cachée ou subversive.

Un homme de 42 ans a affirmé avoir découvert la vérité sur la vie grâce à ChatGPT. En répétant certaines questions interdites aux chatbots, il est tombé dans une spirale où il croyait être l’élu d’une simulation cosmique. Ces récits ne sont plus rares. C’est pourquoi ces questions ne devraient jamais être posées aux IA, sous peine de désinformation.

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Les sujets chimiques ou nucléaires, à proscrire immédiatement

Certaines questions posées aux chatbots peuvent entraîner des conséquences juridiques réelles. Par exemple, demander comment fabriquer une bombe ou pirater un site est formellement interdit. Même si cela paraît anodin, les plateformes comme OpenAI réagissent immédiatement. Le simple fait d’interroger l’IA peut déclencher une alerte de sécurité.

En avril, un utilisateur a reçu un avertissement d’OpenAI après une série de questions suspectes. Il voulait simplement tester les limites du système. Résultat : son compte a été surveillé. Les menaces chimiques, biologiques, radiologiques ou encore nucléaires sont parmi les questions à ne jamais poser à un chatbot. En 2024, plusieurs entreprises IA ont renforcé leur détection de ces requêtes.

Questions immorales : Claude le “mouchard” entre en jeu

Les modèles IA sont désormais entraînés à détecter les scénarios immoraux ou illégaux. Cela inclut les questions à caractère haineux ou les propos menaçants. En 2025, Wired a révélé que Claude, le chatbot développé par Anthropic, pouvait envoyer des alertes aux forces de l’ordre lorsqu’il estimait qu’un utilisateur dépassait les limites acceptables.

Internet l’a surnommé “Claude le mouchard”. Selon Wired, s’il est autorisé à “prendre l’initiative”, le chatbot peut même contacter la presse. Cela peut concerner des questions floues, mais aussi des tentatives explicites d’actions illicites.

Vie privée des clients : attention à ce que vous partagez

Lorsqu’un professionnel utilise un chatbot, il doit impérativement éviter d’inclure des données personnelles. Cela concerne les clients, les patients ou les partenaires. Donner un identifiant, un numéro de téléphone ou une fiche médicale expose à de lourdes conséquences, aussi bien légales que professionnelles.

Selon Aditya Saxena, fondateur de CalStudio, ces données peuvent finir dans les bases d’entraînement. Résultat : elles risquent d’être réutilisées ou affichées accidentellement. De ce fait, les experts recommandent d’anonymiser toutes les informations sensibles. La confidentialité n’est jamais totale. C’est pourquoi ce type de questions ne doit jamais être posé aux chatbots.

« Partager des informations personnelles sensibles ou confidentielles, telles que les identifiants de connexion, les informations client ou même le numéro de téléphone, constitue un risque pour la sécurité », explique Aditya Saxena.

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Diagnostic médical : l’IA n’est pas un médecin

De nombreux utilisateurs utilisent les chatbots comme première étape d’un diagnostic. Même si cela peut paraître pratique, les experts déconseillent fortement ce réflexe. Des études montrent que ChatGPT présente un risque élevé de désinformation médicale. De plus, certains biais raciaux ou sexistes peuvent fausser les réponses fournies.

Le risque ne vient pas seulement de la mauvaise réponse. En posant ces questions à un chatbot, vous ouvrez la porte à une surveillance algorithmique. En plus, les données médicales partagées risquent d’être enregistrées. Les diagnostics doivent rester une affaire humaine. Les chatbots IA ne peuvent pas remplacer l’avis d’un professionnel de santé.

6 questions à ne jamais poser à un chatbot, pour votre bien !

Soutien psychologique : l’IA ne ressent pas l’empathie

En 2025, la première raison d’utiliser un chatbot est liée à la santé mentale. ChatGPT et ses concurrents sont souvent sollicités comme “thérapeutes”. Pourtant, ces IA ne comprennent pas les émotions humaines. Elles imitent une conversation, sans capter l’intensité réelle de la détresse de l’interlocuteur.

Selon une étude de Stanford, les chatbots thérapeutes peuvent renforcer des stéréotypes nocifs. Certains d’entre eux ont montré des préjugés envers les troubles mentaux, notamment l’alcoolisme ou la schizophrénie. Ces questions-là ne doivent jamais être posées à un chatbot. Elles méritent un échange réel, basé sur la compréhension humaine.

« Utiliser l’IA comme thérapeute peut être dangereux, car elle peut mal diagnostiquer des pathologies et recommander des traitements ou des actions potentiellement dangereuses », explique Saxena.

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