Quatre ans après Ghost of Tsushima, Sucker Punch Productions s’apprête à remettre les katanas sur la table. Cette fois, le décor change radicalement. Fini l’île de Tsushima, bienvenue dans les terres enneigées d’Hokkaido. Le studio promet une expérience entièrement pensée pour la PS5, loin des compromis de la génération précédente.
Joanna Wang, directrice artistique du projet, a expliqué comment cette nouvelle puissance technique permet de bâtir un univers plus vaste, plus détaillé et plus vivant. L’attente est donc énorme, surtout à l’approche d’une sortie déjà fixée au 2 octobre.
Le jeu qui vous transporte dans le Japon de 1603, direction Hokkaido

Ghost of Tsushima avait déjà marqué les joueurs par son esthétisme presque cinématographique, malgré ses limites techniques. Développé pour la PS4, il avait ensuite bénéficié d’une version améliorée sur PS5. Mais sans pouvoir pleinement exploiter son architecture. Avec Ghost of Yōtei donc, la donne change. Le jeu est conçu exclusivement pour la dernière console de Sony et son fameux SSD ultra rapide.
Joanna Wang a insisté sur la distance d’affichage, considérée comme un défi central dans la conception du jeu. Grâce à la PS5, il devient possible de représenter l’immensité d’Hokkaido en affichant simultanément des millions d’éléments. Les joueurs pourront voir à l’horizon des forêts entières, des cendres portées par le vent ou des tempêtes de neige. Ce, tout en gardant un rendu stable et détaillé.
Les équipes de Sucker Punch se sont également penchées sur les environnements naturels, marque de fabrique du studio. La végétation ne se contente plus d’être un décor. L’herbe bouge au contact du joueur, la neige tombe des arbres quand on les frappe, et le terrain se déforme sous les pas.
Mis à part cela, un autre aspect a également été travaillé : les cycles de la journée. Les transitions entre l’aube, le crépuscule et la nuit seront beaucoup plus fluides, avec des ambiances lumineuses entièrement retravaillées. Les ciels étoilés, les aurores boréales et la variation des couleurs promettent une expérience sensorielle renforcée, proche d’une fresque mouvante.
Cette cohérence visuelle, Joanna Wang l’explique par une attention constante portée aux textures et aux palettes de couleurs. Chaque élément devant respecter une harmonie globale.
Ghost of Yotei : un monde ouvert qui veut réinventer l’interaction
Si la beauté des paysages impressionne, Ghost of Yōtei ne veut pas se limiter à une carte figée. Selon Joanna Wang, la priorité reste de créer un univers plus interactif, où chaque élément a une utilité ou une réaction. Cela passe par des particules animées par centaines de milliers, mais aussi par la possibilité d’influencer directement l’environnement. Le joueur ne sera pas seulement spectateur, mais acteur d’un monde qui réagit à ses actions.
La puissance de la PS5 permet désormais de charger simultanément des éléments variés, sans ralentissement notable. Feuilles, brumes, cendres ou neige deviendront des composants persistants, visibles de près comme de loin.
Cependant, certains choix techniques montrent que Sucker Punch reste pragmatique. Comme pour les précédents jeux issus des studios internes de Sony, le ray tracing ne sera pas au programme. Cette technologie, trop gourmande pour un monde ouvert de cette ampleur, aurait compromis la stabilité générale du jeu.
Cela n’empêche pas le studio de miser sur d’autres techniques d’éclairage pour créer des ambiances réalistes et spectaculaires. En particulier lors des scènes nocturnes. Reste l’inconnue de la PS5 Pro, attendue comme une version plus puissante de la console. Si Joanna Wang ne l’a pas évoquée, beaucoup imaginent déjà un mode Fidelité Pro, permettant un rendu encore plus poussé.
À deux semaines de la sortie, rien n’a été officialisé. Toutefois l’idée d’une expérience optimisée sur cette nouvelle machine semble logique.
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