marathon cerveau

Marathon : quel impact sur votre cerveau ? La science répond

Courir un marathon, c’est aussi un défi pour le cerveau ! Une étude révèle sa réaction surprenante face à l’effort. Comme si vos jambes n’avaient pas déjà assez à gérer.

On nous l’a répété mille fois. Faire du sport, c’est bon pour le corps. Pas besoin d’être scientifique pour savoir qu’il aide à garder la ligne et à prévenir certaines maladies. Mais quand on parle de marathon, on entre dans une autre dimension. 

Vous voulez un média comme celui que vous lisez ?

Passez de lecteur à leader ! Faites de votre entreprise un acteur inévitable avec votre propre média 🔥

En effet, ce que la science vient de découvrir sur ses effets après plusieurs heures de course est vraiment impressionnant. Car oui, le marathon ne transforme pas seulement nos muscles, il laisse aussi une trace surprenante dans notre cerveau.

Le marathon fait aussi travailler notre cerveau

En avril 2025, des chercheurs de l’Université du Pays basque ont découvert un lien surprenant entre le marathon et le cerveau. Les résultats, publiés dans la revue Nature Metabolism, sont tout simplement fascinants. 

Selon l’étude, courir sur de longues heures entraîne une diminution de la myéline. Cette gaine de graisse et de protéines qui protège nos fibres nerveuses. Pour faire simple, c’est elle qui assure la vitesse des signaux neuronaux.

YouTube video

Pour en arriver à ces conclusions, l’équipe de chercheurs a observé le cerveau de dix marathoniens. Ils ont utilisé des scanners avant le marathon, juste après, puis entre deux semaines et deux mois plus tard.

Dans les deux jours suivant la course, la quantité de myéline avait diminué dans 12 zones sur 100 étudiées. Ces zones sont celles qui aident à coordonner les mouvements, gérer les sensations et les émotions. Exactement ce que notre cerveau utilise beaucoup pendant la course.

Le carburant secret du cerveau

Cette étude démontre que la myéline pourrait ainsi servir de réserve énergétique. Surtout pendant un effort prolongé, tel qu’un marathon. Mais comment cela fonctionne ?

D’abord, comme on le sait déjà, le corps puise dans ses sources d’énergie classiques, comme le glycogène stocké dans le foie et les muscles. Puis, quand ces réserves s’épuisent, il commence à brûler des graisses et des lipides. 

YouTube video

Or, la myéline est composée à 80 % de lipides. Ce qui signifie que pendant un marathon, une partie des graisses que le corps utilise pour tenir l’effort vient directement du cerveau.

« En l’absence de glucose acheminé par le système sanguin, le cerveau doit utiliser ce qu’il a sous la main », illustre Carlos Matute, un neuroscientifique de l’université du Pays basque.

Heureusement, cette diminution est temporaire. Deux semaines après le marathon, les chercheurs ont constaté que les niveaux du marqueur étudié commençaient à remonter. Ce qui montre que le cerveau avait déjà commencé à se réparer.

Mais il a fallu attendre deux mois pour que tout redevienne comme avant la course. Bref, cela prouve que le cerveau a des mécanismes très efficaces pour se remettre d’un stress intense. 

Restez à la pointe de l'information avec LEBIGDATA.FR !

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Newsletter

La newsletter IA du futur

Rejoins nos 100 000 passionnés et experts et reçois en avant-première les dernières tendances de l’intelligence artificielle🔥