Un homme qui se questionne sur les cookies

Pourquoi on vous demande toujours d’accepter les cookies sur Internet ?

Vous avez remarqué comme il est difficile de naviguer sur un site sans qu’une bannière ne vienne réclamer votre choix ? Accepter, refuser ou paramétrer les cookies, voilà le dilemme. 

Mais à quoi servent vraiment ces cookies pour lesquels Internet nous dérange tant ? Sont-ils des alliés de votre confort ou surtout des espions au service de la publicité ? La réponse est un peu des deux. Suivez-moi, vous allez tout comprendre dans cet article.

Cookies et café latté

Non, un cookie n’a rien à voir avec un biscuit, même si les deux finissent par laisser des traces. Dans le langage informatique, c’est un petit fichier stocké sur votre appareil, capable de se souvenir de vos préférences ou de votre activité. 

Certains sont indispensables. Par exemple pour garder votre panier d’achat ou retenir la langue que vous utilisez sur un site. Ceux-là ne demandent aucun consentement particulier. 

D’autres, en revanche, observent vos comportements de navigation. Ils mesurent les clics sur une page et analysent vos habitudes. Grâce à eux, un site peut savoir si vous adorez cliquer sur tel bouton ou si vous ignorez systématiquement une section. 

On vous fait croire qu’ils servent à améliorer l’expérience. Sauf qu’en réalité, ils servent surtout à vous cibler avec des publicités calibrées au millimètre. 

Les autorités comme la Cnil en France ou l’APD en Belgique expliquent que ces données personnelles nourrissent des modèles économiques basés sur le profilage. Et donc forcément, plus vous l’acceptez, plus vous alimentez ce marché.

YouTube video

Mais attendez, parfois on n’a pas le choix, nous !

En théorie, refuser un cookie devrait être aussi simple qu’accepter. Après tout, il suffit de cliquer sur refuser, non ? Cependant, dans les faits, on reconnaît que c’est aussi compliqué que ça.

Les sites marchands et les annonceurs savent que moins de cookies, c’est aussi moins de données. Alors, ils redoublent de créativité pour vous faire cliquer sur le bouton magique. 

Et comment ils s’y prennent ? Ils jouent avec les interfaces. Boutons de refus minuscules, cachés dans un coin, ou accès bloqué sans validation… 

Certaines pratiques ressemblent même à de véritables pièges. Le plus controversé reste le « cookie wall« . Cette technique vous propose un choix biaisé. Celui d’accepter la collecte ou de payer un abonnement pour accéder au contenu. Nous nous retrouvons contraint à accepter les cookies donc pour profiter du service.

interface cookie wall

La Cnil voit cela comme une atteinte directe à notre liberté de consentement. Et je ne peut qu’être d’accord car depuis 2018, le RGPD impose une règle simple. Aucun cookie ne doit être installé sans accord clair de l’internaute. 

Alors, arrêtez de jacasser et proposez-nous des solutions

Eh bien, il existe des solutions pour reprendre le contrôle, en effet. Vous pouvez par exemple opter pour les navigateurs qui privilégient la confidentialité. Brave, Firefox Focus, Ghostery, DuckDuckGo, etc. Ils limitent la collecte de données dès l’ouverture d’une page. 

Sinon, n’hésitez pas à utiliser des extensions gratuites comme Consent-O-Matic qui automatisent le refus des cookies intrusifs. Développé par des chercheurs danois, cet outil passe en revue des centaines de bannières et choisit pour vous l’option la plus protectrice. 

Compatible avec Chrome, Edge, Firefox et Safari mobile, il permet d’éviter la corvée des clics répétés. Grâce à ce type d’outils, vous pouvez surfer sans nourrir systématiquement la machine publicitaire. Cela ne bloque pas l’ensemble des cookies, mais cela réduit considérablement leur impact.

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