Avec cette mise à jour, Google ne joue plus les seconds rôles. Veo 3.1 veut défier Sora 2 et s’imposer comme la référence en IA vidéo.
Veo et Sora se livrent un duel pour dominer la création numérique. D’un côté, Google impose sa vision du film généré par intelligence artificielle. De l’autre, OpenAI défend son bijou, déjà adulé pour son réalisme bluffant. Mais voilà que Google revient fort avec une mise à jour musclée. Et cette fois, il ne compte plus jouer les seconds.
Veo 3.1 vs Sora 2 : la bataille s’annonce rude
Là où Sora 2 maîtrisait déjà la fluidité et le réalisme sur des vidéos plus courtes, Veo 3.1 veut désormais allonger la durée. Car l’IA peut générer des vidéos plus longues, jusqu’à une minute complète.
Une minute, ça peut paraître court, mais dans le monde de l’IA, c’est un exploit. Surtout quand l’image reste en 1080p et que la cohérence visuelle ne faiblit pas.
L’un des points forts de Veo 3.1 est que les personnages conservent la même apparence d’une scène à l’autre. Oubliez ainsi les changements de couleur de cheveux ou les doigts supplémentaires qui surprennent le spectateur. Les décors ne « glitchent » plus.
En plus, cette version garde l’incroyable génération audio native qui avait fait le succès de Veo 3. Avec l’IA, attendez-vous donc à des dialogues et ambiances synchronisés avec l’image.
Plus qu’une mise à jour
On peut presque dire que Veo 3.1 ressemble à une déclaration de guerre ouverte à OpenAI avec son Sora 2. Puisque Google ne se contente plus d’améliorer son outil. Il redéfinit la façon dont on crée une vidéo avec une IA.
Désormais, le modèle comprend des prompts plus complexes. Il est en effet capable de créer plusieurs plans dans une même séquence grâce à la fonction multi-shot. On se rapproche ainsi d’un véritable montage cinématographique, sans passer par un logiciel vidéo classique.
En plus, Veo s’ouvre à l’écosystème créatif. Plutôt que de tout centraliser, Google permet l’accès via des plateformes partenaires comme Higgsfield, Envato ou Imagine Art. Une manière de toucher les vidéastes, les créateurs de contenu et même les agences marketing qui veulent produire vite sans sacrifier la qualité.
Google veut que Veo devienne l’outil de référence pour les pros, là où Sora séduit surtout les passionnés et les early adopters. Certes, le modèle reste gourmand en ressources et l’accès limité freine encore son expansion. Mais dans le monde de l’IA, rien n’est jamais parfait. Les vrais utilisateurs le savent d’ailleurs déjà.
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