Andy Rubin

Genki : le créateur d’Android lance sa startup de robotique

Le Japon a toujours eu un faible pour les robots. Andy Rubin, lui, en a fait une passion. Après avoir révolutionné le monde du mobile avec Android, l’ingénieur américain relance sa carrière au pays du Soleil-Levant. 

Son nouveau projet est baptisé Genki Robotics. Il ambitionne de créer des humanoïdes capables d’évoluer dans la vie quotidienne. Dans la face de Tesla, Figure AI et d’autres géants du robotique.

Tout ce que nous savons sur Genki Robotics

La jeune pousse Genki Robotics s’est installée dans la capitale japonaise. Elle est plutôt discrète. Aucun site web, aucun poste publié. Cependant, des prototypes sont déjà en test dans les bureaux tokyoïtes. 

Rubin a recruté les bons profils et peaufiné ses modèles dans la discrétion totale. Quant au nom « Genki », ça n’a rien d’anodin. Il signifie « dynamique et sain » en japonais. Tout un programme pour un projet qui vise à rendre la robotique un peu plus humaine.

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L’ancien cadre de Google n’a pas fait les choses à moitié. Son expérience au sein du géant américain lui a permis de diriger des acquisitions et des projets dans la robotique industrielle. Il a même créé une division dédiée à ces technologies. Chez Genki, il espère combiner son savoir-faire à la rigueur japonaise, réputée pour ses ingénieurs de talent.

Le domaine de la robotique, n’est-ce pas un peu audacieux?

Malgré le caractère risqué de ce projet, Rubin n’en est pas à son premier pari audacieux. Après son départ de Google, il a lancé Playground Global, un incubateur de start-ups technologiques. Sa mission : dénicher les innovations en IA et robotique

L’idée a séduit plusieurs investisseurs, mais son aventure dans la téléphonie avec la marque Essential a été moins heureuse. Le smartphone haut de gamme lancé en 2017 n’a pas résisté à la pression des géants du marché.

Malgré les échecs, Rubin continue de miser sur sa passion d’enfance. Collectionneur de jouets robotisés à Akihabara, il a commencé sa carrière dans ce domaine avant même Android. Aujourd’hui, il retourne à ses premiers amours, persuadé que le Japon reste le meilleur terrain pour faire naître une nouvelle génération d’humanoïdes.

L’intérêt de Rubin pour la robotique japonaise non plus ne date pas d’hier

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En 2013, alors qu’il travaillait encore pour Google, il avait racheté sept sociétés spécialisées dans le domaine, dont Shaft, une start-up de Tokyo. 

Cette dernière avait brillé au DARPA Robot Challenge avant d’être ignorée par les investisseurs locaux. Rubin avait alors vu dans ce désintérêt une opportunité unique : capitaliser sur le génie des ingénieurs nippons.

Grâce à cette intuition, Google avait ouvert une division robotique à Tokyo, indépendante de son siège de Palo Alto. Ce choix stratégique a permis à Rubin de constituer un réseau solide dans le milieu académique et industriel japonais. 

Aujourd’hui, ce même réseau pourrait servir de tremplin à Genki Robotics pour rattraper, voire dépasser, les acteurs déjà installés. Pour autant, la tâche s’annonce ardue. L’industrie robotique est en pleine ébullition, mais elle reste coûteuse, lente et difficile à rentabiliser. 

C’est sûrement la raison pour laquelle Rubin préfère avancer sans tambour ni trompette. 

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