Airscooter

AirScooter vous fait littéralement voler pour quelques euros !

Imaginez quitter le sol comme on enfourche un scooter, sans cockpit ni licence complexe. Ce rêve devient une réalité avec l’AirScooter. Le temps d’un survol, je vous invite à découvrir ce monoplace signé Franky Zapata, qui bouscule l’aviation légère par son audace et sa simplicité.

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Qu’est-ce que AirScooter?

L’AirScooter est un aéronef monoplace à décollage et atterrissage verticaux (VTOL). Conçu par Franky Zapata, il associe moteurs thermiques et électriques pour une propulsion hybride. Sa structure compacte et son cockpit vitré en forme d’œuf rappellent un petit hélicoptère simplifié.

Assimilable à un grand drône de transport, mais avec un passager à bord, cet appareil appartient donc à la catégorie ultralight définie par la FAA aux États-Unis. Ce classement évite les procédures lourdes de certification. L’AirScooter vise une utilisation récréative immédiate, avec une autonomie annoncée de deux heures et une vitesse de croisière proche de 80 km/h.

La cabine fermée offre visibilité panoramique et sécurité. Sinon, l’assistance de vol intégrée rend le pilotage intuitif, même pour un utilisateur sans licence. L’appareil sera ainsi proposé dans des centres de vol supervisés dès 2026, afin d’encadrer son usage.

En résumé, l’AirScooter est un engin léger, hybride et accessible, pensé pour démocratiser le vol individuel. Il se distingue des projets de taxis volants électriques (eVTOL) et cible directement le loisir aérien personnel. Avant de poursuivre, abonnez-vous à notre chaîne YouTube pour plus de découverte high-tech.

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Les caractéristiques techniques de AirScooter

L’AirScooter combine propulsion hybride, matériaux composites et intelligence artificielle. Il vise un usage récréatif encadré par des réglementations spécifiques.

Propulsion hybride et autonomie

L’AirScooter repose sur un système de propulsion hybride breveté par Zapata. Il associe moteurs thermiques et électriques pour accroître l’efficacité énergétique. Cette motorisation hybride joue un rôle central. Elle assure une autonomie proche de 2 heures. Ce chiffre dépasse celle de la majorité des eVTOL électriques. La vitesse maximale annoncée atteint 100 km/h (soit environ 63 mph).

La vitesse de croisière recommandée reste fixée à 80 km/h. L’appareil peut atteindre 3 000 à 4 000 mètres d’altitude. Toutefois, les règles ultralight imposent un vol à basse altitude. Par ailleurs, le powertrain hybride réduit l’empreinte carbone à un niveau comparable à celui d’une voiture de tourisme. Cela devient possible grâce à l’usage de carburants durables.

Structure et matériaux

La structure de l’AirScooter a été pensée pour allier légèreté et robustesse. Ce choix répond aux exigences de la réglementation américaine. L’emploi de matériaux composites avancés, comme la fibre de carbone et le titane issu de l’impression 3D, contribue à limiter le poids. L’appareil affiche un poids à vide d’environ 250 pounds (soit 113 kg). Cette donnée reste essentielle pour l’homologation ultralight FAA Part 103.

L’aéronef de type monoplace mesure 340 x 340 x 256 cm. Ces dimensions traduisent un encombrement réduit pour un VTOL individuel. La charge utile maximale n’est pas précisée. Elle doit néanmoins rester limitée afin de conserver la classification réglementaire.

Commandes et assistance numérique

Le pilotage repose sur deux joysticks. Celui de gauche oriente la direction. Celui de droite contrôle l’altitude et la montée verticale. Le système de contrôle fly by wire assisté par ordinateur assure une réponse rapide. Il réduit aussi l’effort de pilotage pour un utilisateur non professionnel.

En parallèle, la sécurité repose sur une intelligence artificielle embarquée. Celle-ci peut prendre le relais en cas de défaillance du pilote ou de l’appareil. L’IA est programmée pour déclencher un atterrissage automatique d’urgence. Ce dispositif garantit la sûreté du vol.

Réglementations et déploiement massif

L’AirScooter répond aux critères de la réglementation FAA Part 103, qui encadre les aéronefs ultralégers aux États-Unis. Cette classification reste déterminante. Elle autorise le vol sans certificat de navigabilité ni licence de pilote spécifique. Le règlement Part 103 impose toutefois des restrictions. Il interdit notamment le survol de zones congestées et de certains espaces aériens contrôlés.

Cette approche réglementaire ouvre la voie au marché récréatif américain dès 2026, avec un lancement prévu lors d’un évènement à Las Vegas. En revanche, la réglementation européenne demeure plus stricte. Elle ne prévoit pas d’exception ultralight aussi souple. Ce cadre limite pour l’instant le déploiement de l’appareil en Europe.

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A qui et à quoi se destine l’AirScooter ?

L’AirScooter combine décollage vertical et autonomie étendue. Pas destiné à la vente, mais plutôt à la location, il ouvre la voie à des usages récréatifs, professionnels et formatifs, selon les cadres réglementaires.

Un monoplace dédié à un usage récréatif

Le lancement commercial repose sur la création de Flight Centers aux États-Unis. Le premier ouvrira à Las Vegas début 2026. Ces centres proposeront des vols récréatifs d’une durée d’environ 40 minutes, encadrés par un instructeur. Le grand public pourra ainsi découvrir la troisième dimension dans un cadre contrôlé, sans licence de pilotage et pour environ 200 euros.

L’entreprise Zapata propose déjà des bons de pré-réservation. Cette offre vise une clientèle désireuse d’accéder rapidement à cette expérience. Les vols se dérouleront en escadrille (squadrons) pour une dimension collective et une sécurité renforcée.

Appareil conçu pour le tourisme non-conventionnel

Le tourisme expérientiel constitue le moteur du développement initial. Franky Zapata a confirmé la présentation du concept lors d’événements majeurs, dont le Grand Prix de Formule 1 à Las Vegas. L’attrait repose sur la facilité d’accès et la nouveauté de la sensation de vol individuel.

Les centres de vol s’installent dans des zones touristiques comme Lake Havasu et Las Vegas, favorables aux panoramas et à des règles plus souples. Cette stratégie établit une base solide avant une extension vers d’autres marchés.

Mobilité individuelle courte distance

À terme, l’AirScooter vise la mobilité individuelle courte distance, notamment en périphérie urbaine et rurale. Grâce à sa capacité VTOL, il décolle et atterrit sans piste. Ce fonctionnement réduit le temps de trajet sur des parcours ciblés.

Toutefois, cette application dépendra de l’évolution des réglementations aériennes au-delà des limites de la Part 103. L’encombrement limité (340 cm de largeur) et un niveau sonore potentiellement réduit facilitent l’intégration en zone périurbaine. Le véhicule offre une alternative crédible aux trajets terrestres longs pour une empreinte carbone inférieure à celle d’autres avions légers.

Applications professionnelles

L’AirScooter présente un potentiel pour des usages professionnels à basse altitude. Il peut servir à la surveillance d’infrastructures linéaires ou de zones frontalières. L’inspection d’ouvrages d’art, de lignes électriques ou d’éoliennes dans des environnements difficiles d’accès constitue un autre cas d’usage.

Sa manœuvrabilité verticale et son autonomie autorisent le transport léger de pièces ou d’équipements spécialisés sur de courtes distances. L’appareil se positionne ainsi comme une plateforme VTOL monoplace, complémentaire aux satellites et drones militaires avec une présence humaine directe.

Formation et apprentissage du pilotage assisté

Le modèle de Flight Center inclut une phase de formation intensive. Elle vise à garantir la sécurité des utilisateurs novices. L’instruction débute par des cours théoriques et une pratique obligatoire sur simulateur de réalité virtuelle. L’apprentissage progresse grâce à la simplicité des commandes, limitées à deux joysticks, et au système fly by wire.

L’objectif consiste à démontrer qu’un vol sécurisé reste possible avec une formation réduite. Les systèmes de sécurité et l’encadrement humain renforcent cette approche. Cette méthode pourrait devenir un standard pour l’introduction de la mobilité aérienne personnelle.

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L’AirScooter est loin d’être unique en son genre

L’AirScooter s’inscrit dans une tendance mondiale où plusieurs acteurs développent des aéronefs personnels à décollage vertical. Ces projets visent des usages récréatifs, mais aussi des applications liées à la mobilité individuelle et au transport léger.

Jetson One et Opener BlackFly

Le Jetson One, conçu par la société suédoise Jetson, se présente comme un aéronef monoplace électrique. Il atteint une vitesse de 100 km/h et offre une autonomie d’environ 20 minutes. Sa structure en aluminium et fibre de carbone réduit le poids et facilite l’usage récréatif. L’appareil cible donc un public non professionnel, avec une prise en main simplifiée.

Le Opener BlackFly, développé au Canada par Opener Aero, appartient à la catégorie ultralight américaine. Il peut parcourir près de 40 km à une vitesse de 100 km/h. Son design en aile delta le distingue des autres modèles. Toutefois, son objectif reste similaire : proposer une mobilité aérienne individuelle accessible. Ces deux projets illustrent la volonté d’introduire des engins personnels capables de voler sur de courtes distances.

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AeroMobil et Lilium Jet

Le projet AeroMobil, né en Slovaquie, combine voiture et avion léger. Il nécessite une piste courte pour décoller, ce qui limite son usage par rapport à l’AirScooter. Néanmoins, il s’inscrit dans la même logique de démocratisation du vol personnel.

Le Lilium Jet, développé en Allemagne par Lilium, représente une autre approche. Il s’agit d’un appareil électrique à décollage vertical conçu pour transporter plusieurs passagers. Sa vitesse annoncée dépasse 280 km/h avec une autonomie de 250 km. Ce projet vise le transport régional et non le loisir individuel. Il illustre cependant la montée en puissance des solutions électriques distribuées dans l’aviation.

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Autres projets notables

Le Volocopter, conçu en Allemagne, se positionne comme un multicoptère destiné au transport urbain. Il cible les trajets courts dans des environnements denses. Le EHang 216, développé en Chine, propose un drone taxi biplace déjà testé dans plusieurs villes. De son côté, le SkyDrive SD-05, projet japonais, sera présenté lors de l’Exposition universelle d’Osaka en 2025.

Ces initiatives montrent que le marché des aéronefs personnels évolue rapidement. L’AirScooter se différencie par son système hybride thermique-électrique et sa classification FAA Part 103. Enfin, cette combinaison autorise un usage récréatif sans licence de pilote. Les autres modèles misent surtout sur l’électrique pur, avec des autonomies plus limitées.

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