La dernière mise à jour majeure de Windows 11 25H2, contient une surprise de taille. Dissimulée au cœur du système, une nouvelle option de gestion du processeur permettrait d’obtenir des gains de performance considérables.
Il ne s’agit pas d’un simple ajustement, mais d’une refonte de la manière dont Windows alloue les tâches aux cœurs du processeur. Cette fonctionnalité, désactivée par défaut, est pourtant accessible à ceux qui savent où chercher. Nous vous guidons pas à pas pour libérer cette puissance et donner une nouvelle jeunesse à votre machine.
En quoi consiste cette nouvelle option nommée « Core Scheduling Asymétrique » ?
Le « Core Scheduling Asymétrique » change la donne dans la gestion des processeurs. Fini la distribution égale des tâches entre tous les cœurs. Ce nouveau système identifie en temps réel les programmes gourmands : jeux vidéo, logiciels de rendu, etc. Et il leur rés erve alors les cœurs les plus puissants du processeur, les fameux « P-Cores » d’Intel. Pendant ce temps, les tâches secondaires sont reléguées aux cœurs économiques, les « E-Cores ». C’est une vraie priorisation intelligente. Le système s’adapte en permanence pour donner le maximum de puissance à ce qui compte vraiment ! Résultat : moins d’interruptions et des performances optimales pour vos applications principales.
La procédure pour activer cette fonctionnalité cachée
Pour bénéficier de ce gain, il vous faudra accéder à l’Éditeur du Registre de Windows. Appuyez sur les touches Windows + R, tapez « regedit » et validez. Vous devez ensuite naviguer jusqu’à la clé suivante : HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Control\Processor. Une fois dans ce dossier, faites un clic droit dans la partie droite de la fenêtre, choisissez « Nouveau », puis « Valeur DWORD 32 bits ». Nommez cette nouvelle valeur AsymmetricSchedulingPolicy. Double-cliquez dessus et changez sa donnée de valeur de 0 à 1. Après un redémarrage de votre ordinateur, le nouvel ordonnanceur de tâches sera actif et commencera à optimiser vos performances.
Pourquoi Microsoft n’a pas activé cette option par défaut ?
Microsoft joue la carte de la prudence. Le « Core Scheduling Asymétrique » peut augmenter la consommation d’énergie sur les portables et réduire leur autonomie. Pas idéal pour tout le monde. Autre souci : les machines plus anciennes ou les processeurs sans architecture P-Core/E-Core pourraient mal réagir. Même si les tests montrent une bonne stabilité, des comportements imprévus restent possibles. Du coup, Microsoft réserve cette option aux utilisateurs avertis et aux « power users ». Ceux qui veulent le maximum de performances et acceptent de sacrifier un peu d’autonomie. Les autres gardent les réglages standards, plus équilibrés entre performance et consommation.
L’impact concret sur les applications du quotidien
Les benchmarks, c’est bien, mais qu’est-ce que ça donne vraiment ? Les utilisateurs rapportent que Adobe et les logiciels 3D se lancent plus vite. La navigation web devient plus fluide, même avec des dizaines d’onglets ouverts. Oui, parce que le navigateur reste prioritaire sur les cœurs rapides. Et décompresser des gros fichiers ? Ça prend moins de temps qu’avant. Ce qui change vraiment, c’est la réactivité globale. Windows paraît plus léger, plus agile. Pourquoi ? Parce que le système élimine ces micro-latences agaçantes causées par la concurrence entre programmes. Maintenant, tout semble plus instantané et plus naturel dans l’usage quotidien.
Une transformation notable pour les créateurs de contenu
Les créateurs vidéo, photo et musique sont les grands gagnants. Sur DaVinci Resolve ou Premiere Pro, la timeline 4K devient enfin fluide. Fini les images qui sautent. Les exports et rendus, ces éternels moments d’attente, se font maintenant bien plus vite. Et pour les musiciens ? Le DAW peut gérer plusieurs pistes et plus d’effets sans ces craquements. C’est parce que Windows libère le processeur des tâches parasites. On gagne ainsi une vraie marge de manœuvre technique. Et on peut pousser les projets plus loin sans essouffler la machine.
Le jeu vidéo : le domaine de prédilection de cette technologie
C’est dans le gaming que cette technologie brille vraiment. Le « Core Scheduling Asymétrique » booste les FPS, surtout sur les jeux gourmands en processeur. Mais le vrai plus ? Il élimine le stuttering, ces micro-saccades qui gâchent l’expérience. Le jeu accède en priorité aux cœurs les plus rapides, sans interruption. Fini les goulots d’étranglement qui plombent les performances. Même les temps de chargement s’améliorent. Le système gère mieux les ressources entre le disque et le processeur. Résultat : c’est l’extase, une fluidité constante et sans précédent qui change vraiment la donne pour les jeux exigeants.
Une mise en garde : la nécessité d’un matériel adapté
Attention, cette technologie ne fait pas de miracles sur toutes les machines. Elle fonctionne mieux sur les processeurs hybrides récents : Intel Core 12ème génération et plus, ou les futurs AMD similaires. Elle requiert aussi un SSD NVMe. Sans lui, pas de vraie réactivité système. Sur une vieille config avec processeur classique et disque dur mécanique ? Les gains existent mais restent modestes. Le matériel devient alors le vrai frein. En tout : cette fonction optimise ce qui existe déjà. Elle ne transforme pas une machine datée en bête de course. Et mieux vaut avoir des attentes réalistes selon votre configuration.
Le lien avec l’API DirectStorage et la philosophie de Microsoft
Cette fonctionnalité s’inscrit dans une stratégie plus large de Microsoft. Rappelez-vous DirectStorage, qui accélérait les transferts entre SSD et carte graphique. Le « Core Scheduling Asymétrique » poursuit cette logique. Les données arrivent plus vite ? Il faut maintenant que le processeur les traite efficacement. Microsoft ne se contente plus de gérer les ressources. Windows devient un vrai chef d’orchestre qui optimise chaque interaction entre composants. L’objectif est clair : extraire le maximum de performance de votre matériel. Cette approche systémique montre que Microsoft repense Windows en profondeur pour l’adapter aux architectures modernes.

Précautions à prendre avant de changer le Registre Windows
Le Registre, c’est le système nerveux de Windows. Une erreur à ce niveau peut planter votre machine voire l’empêcher de démarrer. Alors avant de toucher à quoi que ce soit, créez un point de restauration système. Ensuite, utilisez la fonction « Exporter » pour sauvegarder la clé que vous allez modifier. Si ça tourne mal, vous pourrez restaurer l’ancien fichier et retrouver votre config d’origine. Ces quelques minutes de préparation valent le coup. C’est une assurance contre les mauvaises surprises. Et c’est la base pour tout utilisateur qui veut bidouiller Windows sans risquer la catastrophe.
Vers un Windows plus personnalisable pour les passionnés ?
Cette option cachée révèle peut-être un virage chez Microsoft. Pendant des années, ils ont misé sur la simplicité et l’uniformité. Mais là, ils semblent reconnaître qu’il existe des utilisateurs exigeants qui veulent contrôler leur système. En proposant ces réglages avancés, Microsoft tente de séduire ceux qui lorgnaient vers Linux pour sa flexibilité. Windows pourrait devenir un système à double face. Il est simple pour monsieur tout-le-monde, mais avec des options pointues pour les passionnés. Un OS qui reste accessible tout en offrant aux power users de quoi s’amuser sous le capot. Et ça, c’est peut-être le début d’une nouvelle philosophie chez Microsoft.
L’optimisation du système : un domaine au-delà du logiciel
Cette option nous rappelle une vérité simple : un PC performant, c’est un écosystème équilibré. Le meilleur ordonnanceur du monde ne sert à rien si votre processeur surchauffe. Un refroidissement défaillant et tout s’écroule. Pareil pour des pilotes graphiques datés ou une RAM insuffisante. Ils annulent tous les gains logiciels. La performance, c’est global : matériel, logiciel et maintenance doivent fonctionner ensemble. Cette nouvelle fonction n’est qu’une pièce du puzzle. Une pièce importante, mais qui doit s’intégrer dans un ensemble cohérent. Ainsi, chaque utilisateur doit en premier lieu assembler ce puzzle pour vraiment tirer parti de sa machine.
La concurrence avec les optimiseurs tiers
Pendant des années, des logiciels tiers promettaient d’accélérer Windows. Nettoyage du registre, optimisation miracle… Microsoft vient de leur couper l’herbe sous le pied. Cette fonction native offre une vraie optimisation, gratuite et sécurisée. Pas besoin d’installer des outils douteux qui promettent monts et merveilles. Les éditeurs de ces utilitaires vont devoir se réinventer. Peut-être en proposant des interfaces plus simples que l’austère Éditeur du Registre. Ou en se spécialisant sur des niches précises. Pour nous, c’est tout bénéfice : plus de choix, des solutions intégrées et moins de risques. Microsoft reprend la main sur l’optimisation de son propre système.

Le rôle de l’IA dans le futur de l’optimisation système
Le « Core Scheduling Asymétrique » suit des règles fixes. Mais l’avenir, c’est l’IA qui optimise en temps réel. Imaginez Windows qui apprend vos habitudes. Il sait quand vous jouez, quels logiciels vous utilisez pour bosser. Il précharge les ressources avant même que vous cliquiez. L’IA analyserait les besoins de chaque application et ajusterait tout à la volée. Plus de règles figées, mais un modèle qui s’adapte à vous. L’optimisation deviendrait invisible et continue. Votre PC anticiperait vos besoins et s’ajusterait en permanence. C’est ça le futur : un système qui vous connaît et s’optimise tout seul.
Merci à la communauté pour cette découverte
Ces fonctions cachées, ce n’est pas Microsoft qui les révèle. Ce sont les passionnés sur Reddit ou Discord qui les dénichent. Ces explorateurs du numérique testent, comparent et partagent leurs trouvailles. Le bouche-à-oreille fait le reste. Cette intelligence collective force souvent Microsoft à communiquer davantage sur ses propres fonctionnalités. C’est la preuve que les utilisateurs ne sont pas juste des consommateurs passifs. Ils participent activement à l’amélioration de leurs outils. Sans ces communautés, combien de pépites resteraient enterrées dans Windows ?
- Partager l'article :