Selon Facebook, la cyberattaque de grande envergure menée contre WhatsApp début 2019 est l’oeuvre de l’entreprise de cybersécurité israélienne NSO Group. Une plainte vient d’être déposée auprès de la justice.
Facebook vient de déposer une plainte contre l’entreprise de cybersécurité israélienne NSO Group. Selon la firme de Mark Zuckerberg, le groupe aurait tenté de hacker les utilisateurs de l’application WhatsApp.
Déployé sur environ 1400 smartphones, un malware aurait notamment pris pour cible des activistes des droits de l’Homme, des journalistes, des diplomates et des représentants de gouvernement.
Facebook révèle l’ampleur de la cyberattaque menée par le NSO Group
https://www.youtube.com/watch?v=f5HaHXwcz9Y
Ce malware n’a pas réussi à contourner le système de chiffrement mis en place par Facebook, mais a bel et bien infecté les smartphones des utilisateurs. Le NSO Group a donc pu accéder aux messages chiffrés, pour ensuite les décrypter par un autre moyen.
La plainte de Facebook implique aussi une seconde organisation : Q Cyber, une entreprise directement affiliée au NSO Group. Ces deux firmes seraient donc à l’origine du piratage signalé par WhatsApp en début d’année 2019, dont on ignorait les auteurs jusqu’à présent.
Le NSO Group a utilisé son logiciel Pegasus pour accéder aux messages WhatsApp, mais aussi à ceux échangés sur Skype, Telegram, WeChat et Facebook Messenger. Les employés auraient créé leurs propres comptes WhatsApp afin d’envoyer des malwares à leurs proies.
Selon WhatsApp, les 1400 victimes ont été contactées afin d’être directement informées de cet incident. L’entreprise américaine recommande aux utilisateurs de mettre à jour l’application et le système d’exploitation de leurs smartphones afin de se protéger contre de telles cyberattaques…
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