La cybernétique est désormais intégrée aux fonctions essentielles de pratiquement toutes les institutions. Même la guerre se passe désormais dans le cyberespace. Raison pour laquelle le Commandement de la Cyberdéfense (Comcyber) de l’armée française s’entraîne à repousser de telles attaques à travers l’opération Cyber Humanum Est.
Cyber Humanum Est : se préparer aux guerres sur les réseaux
Le monde est désormais entièrement dépendant du système numérique. La digitalisation a permis de grands bonds en termes d’avancées technologiques. Mais entre les piratages et les virus informatiques, il faut reconnaître que la numérisation a ses failles.
Parfois, les cyberattaques peuvent prendre des proportions gigantesques, dans le cadre des cyberguerres par exemple. Dans un cyberguerre, les hackers utilisent les codes informatiques pour attaquer les infrastructures ennemies, pour espionner, etc.
Les conflits en ligne peuvent rapidement dégénérer et devenir incontrôlables. Pleinement conscient de tous ces risques, le Commandement de la Cyberdéfense (Comcyber) entraîne ses troupes à la cyberguerre à travers l’opération Cyber Humanum Est.
Trouvez les talents de demain
Au-delà du simple exercice, d’une mise en situation réelle, le but de l’opération est aussi et surtout de dénicher les talents de demain. Comcyber veut s’assurer qu’il dispose d’une équipe éprouvée pour affronter les éventuelles cyberattaques futures.
Le Cyber Humanum Est qui s’est déroulé du 6 au 9 février dernier était la troisième édition. L’exercice a permis de plonger une centaine d’étudiants (de l’école des Mines de Nancy, de Télécom Nancy, de Polytech Nancy, de la FST, de l’UFR SHS et de l’IUT Nancy-Brabois) et de militaires du Commandement de la Cyberdéfense en situation réelle de cyberguerre.
Sur son site, l’équipe de Comcyber explique : « Basé sur un scénario original, l’exercice nécessite plusieurs centaines de jours de préparation et la mobilisation de plus de 130 personnes (organisateurs et participants). Il met en scène trois pays fictifs avec des ambassades, des Postes de Commandement tactiques, des OIV (Organismes d’Importance Vitale), des réseaux sociaux, des ambassades et des journaux ».
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