Y a-t-il une puce 5G dans le vaccin contre la COVID-19 ? Aussi absurde et surréaliste qu’elle puisse paraître, cette théorie du complot subsiste et continue à gagner du terrain. Comment expliquer ce phénomène ? Est-il réellement possible de dissimuler un composant électronique connecté à internet dans une seringue ? Et pour quoi faire ? Enquête sur une drôle d’idée qui n’est finalement pas si folle…
La pandémie de SARS-CoV-2 n’était qu’une supercherie. Une vaste mascarade orchestrée par les élites secrètes dans le seul but de nous asservir.
Le coronavirus a été créé au laboratoire de Wuhan, et propagé dans le monde entier dans un seul but : justifier une campagne de vaccination ARN-M obligatoire à l’échelle mondiale.
Car en réalité, les vaccins Pfizer et Moderna sont financés par Bill Gates. Chaque dose contient une puce 5G nanoscopique, directement injectée dans le sang du vacciné.
Demain, grâce à ce plan machiavélique, chaque être humain sera tracé en temps réel via la 5G et connecté à internet comme une montre Apple Watch ou une enceinte Alexa.
Mais avant de signaler LeBigData.fr pour Fake News, rassurez-vous : nous n’avons pas encore sombré dans le complotisme. Cette idée surréaliste n’est pas la nôtre, mais une théorie relayée par les milieux » anti-vaxx « depuis l’apparition du virus.
A priori, il va sans dire que cette hypothèse semble totalement absurde et loufoque. Et pourtant, elle subsiste et perdure depuis maintenant près de deux ans…
Comment expliquer ce phénomène ? Pour quelle raison tant de personnes arrivent-elles à croire à une idée si saugrenue, en France et dans le monde entier ?
Afin de comprendre cette mouvance, nous avons décidé de mener une enquête approfondie, sans préjugés, et d’aborder cette théorie de manière totalement sérieuse. Les complotistes sont-ils déconnectés de la réalité ? Ou sont-ce les non-complotistes qui sont connectés en 5G, dans une réalité qui a dépassé l’entendement ?
Aux origines de la théorie
Deux ans. Voilà maintenant presque deux ans que le virus SARS-CoV-2 a fait son apparition, et que la » complosphère » s’entête avec l’idée que la COVID-19 est directement liée à la 5G.
Au départ, leur principale idée était que la 5G provoquait la COVID-19. Au fil du temps, la théorie du complot a évolué pour graviter autour d’une puce 5G cachée dans chaque dose de vaccin contre cette même maladie.
Avant d’explorer plus en détail ce postulat capillotracté, il convient de retracer son origine. Comment est né ce lien entre une maladie à coronavirus, et un réseau de données mobiles de nouvelle génération ?
En réalité, cette idée a été émise pour la première fois par un médecin belge radicalement opposé à la 5G. Selon le magazine Wired, tout serait parti d’un article publié le 22 janvier 2020 dans le journal belge en langue flamande Het Laatste Nieuws.
Dans cet article, le médecin soulignait que de nombreuses tours dédiées à la 5G avaient été érigées dès 2009 autour de Wuhan. La ville où est apparue la COVID-19 serait donc également pionnière de cette nouvelle technologie. Il n’en fallait pas plus à certains pour y voir une corrélation.
La théorie s’est ensuite propagée de façon virale (sans mauvais jeu de mots) par le biais des réseaux sociaux. Elle a d’abord été accueillie par les groupes anti-5G, puis a gagné du terrain dans les milieux d’extrême droite.
Quelques jours plus tard, des vidéastes généraient des milliers de vues en partageant cette étrange idée sur YouTube. Après quelques semaines, des célébrités et des influenceurs ont commencé à relayer l’hypothèse. C’est le cas du boxeur Amir Khan de la chanteuse Anne-Marie, ou encore de l’acteur Woody Harrelson.
Puis les idées ont laissé place aux actions. Selon le quotidien anglais The Guardian, au début du mois d’avril, au moins 20 tours de téléphonie cellulaire ont été vandalisées en Grande-Bretagne par des individus non identifiés.
Si cette théorie insolite a trouvé de nombreux adeptes, c’est en partie parce que de nombreuses personnes étaient déjà farouchement opposées à la 5G. Ainsi, un reportage anti-5G diffusé en janvier 2019 par le média russe RT avait était visionné deux millions de fois sur YouTube.
Quand Bill Gates prédisait le Pass Sanitaire et le » e-vaccine » en mars 2020
Le 18 mars 2020, Bill Gates se connecte sur Reddit pour une session » AMA « . À travers cette session, il propose de répondre aux questions des internautes au sujet de la pandémie. Le célèbre businessman est très impliqué, puisque sa fondation a investi 1,75 milliard de dollars dans le combat contre la pandémie.
Au fil de la conversation, le créateur de Microsoft a prédit que nous aurions tous un jour un passeport numérique regroupant nos enregistrements de santé. Selon, lui une carte de vaccination au format électronique flashée à l’entrée des commerces permettrait de vérifier si chacun a reçu ses doses. Un concept en tous points similaire au Pass Sanitaire, depuis déployé en Europe et ailleurs.
Un site web suédois, géré par un dénommé CyphR, a ensuite livré son interprétation du discours de Bill Gates. Il appartient à une communauté de biohackers qui s’implante des micropuces, et espère voir un jour leur usage généralisé.
En voyant les commentaires de Bill Gates sur Reddit, CyphR a rapidement fait le lien avec différents projets de recherche menés par la Bill & Melinda Gates Foundation. Une étude de 2019 explorait notamment un concept de tatouages sous-cutanés capables de révéler l’historique de vaccination du porteur sur un smartphone.
Ce passionné de biohacking a alors émis la possibilité que Bill Gates déploie des micropuces sous forme d’implants pour combattre le virus. Cette théorie a été reprise par le pasteur baptiste Adam Fannin, basé à Jacksonville en Floride.
Dans une vidéo diffusée sur sa chaîne YouTube, l’homme de foi a alors dénoncé le projet de Bill Gates. Selon lui, le but n’était pas d’implanter une carte d’identité, mais « d’invoquer la Bête « . Convaincu que le but de l’homme d’affaires et philanthrope est de » dépeupler » la planète. Sa vidéo a rapidement cumulé 1,6 million de vues.
Cette théorie du complot a ensuite été partagée par des célébrités comme M.I.A et Kanye West, et par des hordes d’utilisateurs de réseaux sociaux. Le 13 avril 2020, Roger Stone, ancien conseiller politique de Donald Trump, apparaît dans l’émission de radio new-yorkaise The Joe Piscopo Show et s’exprime sur le sujet : « Si Bill Gates a joué un rôle dans la création et la propagation du virus est une question ouverte au débat, lui et d’autres mondialistes l’utilisent en tous cas comme un prétexte pour la vaccination obligatoire et le micropuçage de la population « . Ses propos ont ensuite été relayés par le New York Post, dont l’article a cumulé à son tour plus d’un million de partages sur Facebook.
Une théorie du complot qui prend de l’ampleur
La thèse d’une puce cachée dans le vaccin contre le COVID-19 semble saugrenue. Pourtant, elle perdure depuis maintenant près de deux ans malgré les efforts des médias et d’un large pan de la communauté scientifique pour la réfuter.
Plus surprenant encore, cette rumeur gagne du terrain et s’immisce dans des sphères habituellement préservées du complotisme. Même parmi les célébrités, beaucoup accordent du crédit à cette rumeur…
Un Américain sur 5 pense que le vaccin COVID contient une puce 5G
Les théories conspirationnistes sont souvent considérées comme la croyance fantasque d’une minorité infime. Pourtant, une étude menée en juillet 2021 par The Economist / YouGov révèle qu’un américain sur cinq pense que le vaccin contre le COVID-19 contient une micropuce.
Ce sondage a été conduit auprès de 1500 Américains âgés de 18 ans et plus. Interrogés sur le fait que « le gouvernement des États-Unis utilise le vaccin COVID-19 pour implanter des micropuces à la population « , les participants à l’étude ont livré leurs opinions.
Ainsi, 5% estiment que cette affirmation est « définitivement vraie » et 15% pensent qu’elle est » probablement vraie « . Dans le détail, 32% des Républicains interrogés croient à cette thèse, contre 14% des Démocrates mis à contribution. L’étude souligne aussi que les individus moins diplômés sont plus enclins à y croire.
Au total, si l’on se fie à cette étude, 20% d’Américains croient que le gouvernement américain utilise le vaccin pour » micropucer » la population. En outre, 40% s’accordent à dire que la menace du coronavirus a été exagérée pour des raisons politiques.
Un autre sondage, mené par Surgo Ventures en 2021, indique que 1 Américain sur 14 pense qu’une micro-puce pourrait être injectée avec le vaccin. Au total, 42% des participants à ce sondage croient à au moins une théorie conspirationniste sur le COVID-19.
Une étude menée par Axio / Ipsos en mars 2021 donne encore plus de crédit à la thèse de la micropuce. Sur mille Américains interrogés, plus d’un sur quatre a avoué ne pas savoir si les vaccins contiennent une puce de traçage. À l’échelle de la population américaine, cela représenterait 69 millions de personnes.
Ces études démontrent que de nombreuses personnes croient en cette théorie, bien qu’elle puisse paraître surréaliste. Doit-on penser qu’il n’y a pas de fumée sans feu ?
L’ampleur de la rumeur sur les réseaux sociaux
En mai 2020, Facebook avait déjà supprimé 16 millions de publications enfreignant ses règles sur la » désinformation » concernant le virus. Plus de 167 millions de publications avaient aussi reçu des avertissements après avoir été classées comme fausses informations par ses équipes de » fact checking « .
De son côté YouTube a supprimé 900 000 vidéos de fausses informations sur le coronavirus, dont 30 000 sur le vaccin. Toutes les vidéos évoquant une micropuce dans le vaccin sont systématiquement bannies de la plateforme détenue par Google.
Le chef du parti communiste russe accuse les mondialistes
En mai 2020, le leader du parti Communiste russe a accusé les » mondialistes « de soutenir » une implantation massive et secrète de micropuces sous le prétexte d’une vaccination obligatoire contre le coronavirus « .
Cette déclaration peut surprendre venant d’un haut responsable politique. Toutefois, il est possible qu’il s’agisse d’une attaque à l’égard de l’Occident et du capitalisme, dans la continuation de la Guerre Froide de jadis.
La théorie du complot se propage dans la NBA
Les théories complotistes ne sont pas l’apanage du petit peuple, et se propagent aussi parmi les célébrités. Selon le magazine Rolling Stone, de nombreux joueurs de la NBA adhèrent à la mouvance » antivaxx « .
Le joueur Kyrie Irving des Brooklyn Nets, vice-président du comité exécutif de l’union des joueurs, a récemment commencé à suivre et à » liker » les publications Instagram d’un conspirationniste affirmant que des » sociétés secrètes » injectent le vaccin dans le but de connecter les afro-américains à un ordinateur pour » un plan satanique « .
La rumeur sur la micropuce cachée dans le vaccin Moderna se répand dans les vestiaires et sur des groupes de discussion en ligne de la NBA. Selon les témoignages de plusieurs joueurs, des cadres de ligues, des » Hall-of-Famers « , des stadiers et des virologues ont contribué à propager cette hypothèse. La star des Orlando Magic, Jonathan Isaac, se vante lui-même d’être » fièrement non-vacciné « .
Est-il vraiment possible de cacher une puce 5G dans un vaccin ?
Pour déterminer si la rumeur d’une puce 5G cachée dans le vaccin COVID-19 est vraie, la première étape est de se demander si c’est techniquement possible. Revenons donc à la base : qu’est-ce qu’une puce électronique ?
Comme le rappelle Jean-Marc Routoure, professeur en électronique à l’Université de Caen Normandie, les premiers composants électroniques ont été créés à partir d’ampoules sous vide contenant des filaments et des grilles appelées triode. Le chauffage et l’effet électrostatique permettent d’amplifier leurs faibles signaux électriques.
C’est ainsi qu’ont eu lieu les toutes premières transmissions sans fil de signaux en morse, au début du XXème siècle. Bien vite, toutefois, ces systèmes encombrants, fragiles et onéreux ont été remplacés par des technologies à l’état solide avec des cristaux de matériau semi-conducteur.
Le premier composant à semi-conducteur permettant l’amplification a été créé dans les années 50, par les laboratoires Bell : le transistor. Par la suite, à la fin des années 60, plusieurs transistors connectés entre eux ont été intégrés dans le cristal semi-conducteur pour créer le premier circuit intégré.
Selon la loi de Moore, énoncée il y a 56 ans, le nombre de transistors sur une puce électronique double tous les deux ans environ. Pour cause, la taille des transistors ne cesse de diminuer et se réduit aujourd’hui à quelques nanomètres seulement.
C’est petit, très petit, et peut-être suffisamment petit pour passer par le trou d’une aiguille. Toutefois, en général, les circuits imprimés sont de forme carrée pour simplifier la production industrielle. Or, l’aiguille est de forme circulaire avec un diamètre interne de 0,6mm.
Au maximum, le côté du carré doit donc atteindre 0,848 mm. Les transistors les plus récents ont une surface de 100×100 nanomètres. En théorie, il serait donc possible d’insérer un circuit de 72 millions de transistors dans une aiguille. Ironie du sort : c’est le nombre de transistors des puces de smartphones les plus récents…
Il est donc bel et bien possible techniquement de dissimuler une puce électronique étanche dans la seringue d’injection d’un vaccin, avec des capacités de calcul équivalentes aux smartphones 5G dernier cri…
La communication avec l’extérieur semble impossible
Pour être exploitée, une puce 5G doit pouvoir communiquer avec l’extérieur. C’est là que la théorie se heurte aux limites techniques actuelles… du moins a priori.
Afin de permettre cette communication sans fil, il est nécessaire d’intégrer des antennes sur la puce. Selon les équations du physicien et mathématicien écossais James Clerk Maxwell, datées du XIXème siècle, la taille idéale d’une antenne doit être égale au rapport entre la vitesse de la lumière et la fréquence des ondes électromagnétiques (ou longueur d’onde) utilisées pour la transmission des données dans l’espace.
Actuellement, la 5G utilise des bandes de fréquence autour de 3,5 GHz. Si l’on choisit un sous-multiple de 1/4 de la taille idéale, afin de limiter les dimensions en atténuant la détection au minimum, il faudrait donc une antenne de 2,1 centimètres pour qu’une puce 5G injectée dans le corps humain communique sans fil avec l’extérieur.
La dimension de l’antenne surpasserait donc la surface de la puce. Avec les technologies actuelles, et connues du grand public, il est donc impossible de dissimuler une puce capable de communiquer avec l’extérieur dans le vaccin contre la COVID-19.
Toutefois, il reste possible que des technologies alternatives et gardées secrètes soient employées pour permettre la communication. Une autre possibilité est que la puce cachée dans le vaccin ne communique pas avec l’extérieur…
Un système similaire aux puces pour animaux domestiques ?
Depuis plusieurs années, le tatouage permettant d’identifier les animaux domestiques a été remplacé par une puce implantée sous la peau. Ce composant d’une dizaine de millimètres contient un numéro unique. Il peut être lu sans contact, en approchant un système de lecture près de l’oreille de l’animal.
La distance de lecture est limitée à quelques centimètres, ce qui permet également d’éviter l’interception des données pendant la transmission. Il s’agit aussi d’une contrainte technique, car il serait nécessaire d’augmenter le volume de la batterie et la puissance d’émission pour pouvoir accroître la distance maximale de lecture.
Par exemple, la portée d’émission d’un téléphone portable est d’un kilomètre pour une batterie de 10cm3 de volume. Si la batterie de la puce cachée dans le vaccin représentait environ la moitié de son volume, sa portée serait de 0,4 centimètre. Pour permettre un échange d’informations avec l’extérieur, le lecteur devrait donc être en contact direct avec la puce.
Une alternative à la batterie serait un système de recharge similaire à celui d’une carte bleue. Une telle puce récupérerait de l’énergie chaque fois qu’elle est interrogée par un terminal. Toutefois, de la place serait tout de même nécessaire pour stocker l’énergie électrique.
Biohax International : une injection de puce déjà commercialisée
En réalité, il existe déjà des injections de puces électroniques. La startup suédoise Biohax International a développé un système de puces RFID pouvant être injectées sous la peau. Son fondateur Jowan Osterlund a lui-même quatre puces dans le corps, et a injecté son système à plus de 6000 personnes dans le monde.
Toutefois, l’aiguille requise pour l’opération est largement plus large que celles utilisées pour le vaccin Covid. Et elle reste trop petite pour inclure une batterie ou une source d’alimentation permettant le traçage. La puce RFID mesure 2×12 millimètres, ce qui équivaut à la taille d’un gros grain de riz.
Pour rappel, les puces RFID sont disponibles dans le commerce depuis les années 1970. Elles peuvent stocker un petit volume de données, pouvant être lues par d’autres appareils grâce à la technologie NFC (Near-Field Communication).
Le RFID et le NFC permettent notamment le paiement sans contact avec les cartes bancaires et les téléphones, ou le déverrouillage de portes sans clé. Tels sont d’ailleurs les cas d’usage de la puce sous-cutanée de Biohax. Cet implant permet de se débarrasser de son portefeuille et de ses clés.
Un autre problème auquel se heurte la théorie de la puce dans le vaccin est que chaque flacon contient plusieurs doses. Il serait donc nécessaire de cacher plusieurs puces dans chaque fiole, et d’espérer qu’une puce soit injectée avec chaque dose.
En outre, les vaccins Covid sont injectés beaucoup plus profondément que les puces Biohax. Elles sont dissimulées sous la peau, alors que le vaccin est injecté à au moins un pouce de profondeur dans le muscle. Comme l’explique Osterlund, » la puce ne pourrait pas communiquer avec un téléphone ou un lecteur si elle était plus loin « .
Vaccinés aimantés : la » Fake News » qui perdure
Depuis les débuts de la campagne de vaccination, partout dans le monde, de nombreuses personnes affirment être devenues aimantées suite au vaccin Pifzer ou Moderna. Lorsqu’elles placent un objet métallique ou magnétique à l’endroit de l’injection, il reste accroché à leur peau.
D’innombrables vidéos visant à démontrer ce phénomène circulent sur les réseaux sociaux. Pourtant, l’information est systématiquement qualifiée de » fake news « par le gouvernement et les principaux médias : Le Monde, 20 Minutes, l’Obs…
Il est vrai que certains de ces témoignages semblent montés de toute pièce à l’aide de trucages plus ou moins subtils. Toutefois, beaucoup d’entre eux sont crédibles. Le journaliste de vérification Julien Pain, employé par France Info, a par exemple été surpris de réussir à accrocher un aimant de frigo sur l’épaule de sa compagne fraîchement vaccinée.
Vous avez peut-être vu ce genre de vidéo circuler…
Une personne vaccinée pose un aimant sur son bras et celui-ci reste accroché.
Pour certains, c’est la preuve qu’une puce est implantée pour nous tracer.
🎥 #VraiOuFake @franceinfovideo pic.twitter.com/v8COh28pvU
— franceinfo plus (@franceinfoplus) May 25, 2021
Comment expliquer cet intrigant phénomène ? Est-ce la puce 5G cachée dans le vaccin qui réagit aux aimants et aux métaux ?
Selon Thomas Hope, professeur de biologie cellulaire et à l’école de médecine Feinberg de l’université Northwestern, explique à l’AFP que « c’est impossible. Il n’y a rien dans les vaccins avec lequel un aimant puisse interagir, ce sont des protéines et des lipides, des sels, de l’eau et des produits chimiques qui maintiennent le pH. «
Selon Kamil Fadel, responsable de l’unité physique au Palais des découvertes, interrogé par le Monde, ce champ magnétique a deux origines possibles : » Un courant électrique, ou au niveau atomique le spin des électrons. On ne connaît aucune autre raison « . D’après lui, il est impossible que les vaccins rendent magnétique car » pour que ça colle, il faudrait qu’il y ait quelque chose de fortement aimantable dans l’épaule, une pièce en fer, un objet un peu solide, plutôt gros « .
De même, Julien Bobroff, physicien français spécialiste du magnétisme et enseignant à l’université Paris-Saclay, interrogé par France 24 : « Un vaccin contre le Covid-19 qui puisse contenir des puces, et qui accrocherait des aimants quand on l’injecte, c’est absolument impossible du point de vue de la physique « .
Ce n’est pourtant pas l’avis de Jean-Marc Routoure, le professeur en électronique cité dans les précédents paragraphes. Rappelons que cet expert confirme qu’une puce métallique pourrait être intégrée au vaccin, même s’il estime qu’elle ne pourrait pas communiquer avec l’extérieur faute d’antenne…
Si l’on se tient à l’explication avancée par les médias de vérification, ce phénomène serait causé par la sécrétion de sébum de la peau humaine. La chercheuse en dermatologie Christine Lafforgue de l’université Paris-Saclay explique ainsi que « nous avons un film gras à la surface de la peau, qui est plus ou moins important. Si ça accroche, c’est juste lié à ça « .
Cette production de sébum par la peau varie selon l’endroit du corps, avec davantage de glandes sébacées sur le visage que le sur les jambes, l’heure de la journée, le stress et les facteurs individuels. Les personnes avec une peau plus grasses seraient ainsi plus enclines à réussir à » aimanter » des objets.
La température ambiante entrerait aussi en compte, toujours selon Christine Lafforgue : » Quand il fait chaud, la peau accroche plus, car vous avez une forme d’émulsion de sébum et de transpiration. Mais vous n’allez pas accrocher grand-chose. Les magnets, ce n’est pas lourd. Avec une surface faite pour s’accrocher, c’est normal que cela colle. » Pourtant, dans un grand nombre de vidéos, des vaccinés parviennent à aimanter des objets métalliques lourds et volumineux sur leurs corps. Toujours selon Le Monde et autres médias, il s’agirait tout simplement de trucages visant à faire le buzz.
Les auteurs de ces vidéos utiliseraient des subterfuges comme le scotch double face, la colle ou la salive. Une utilisatrice de TikTok surnommée Emilaaay 442 a avoué avoir volontairement collé un aimant sur son bras avec sa salive pour dénoncer la désinformation.
Vous connaissez désormais les explications avancées par les journalistes, à opposer aux affirmations de nombreux internautes convaincus d’être transformés en aimant par le vaccin. À chacun de vous faire votre opinion sur la crédibilité de chacune de ces hypothèses…
Japon et métal dans le vaccin Moderna : l’anecdote qui met la puce à l’oreille
Les calculs mathématiques et physiques semblent prouver que la théorie de la puce dans le vaccin n’est qu’un fantasme. Pourtant, début septembre 2021, le Japon a fait une découverte étrange qui sème le doute…
Tout commence le 16 août 2021. Le distributeur japonais de vaccins Moderna contre la COVID-19, Takeda Pharamaceutical, découvre que plusieurs lots sont contaminés. La firme s’empresse de réunir des informations sur les lots concernés, et de les localiser dans le pays.
Elle avertit ensuite le gouvernement japonais. Une semaine plus tard, le 26 août 2021, le Japon décide de suspendre l’utilisation de 1,63 million de doses issues de ces lots.
Afin de rassurer les foules, le Japon et Moderna ont immédiatement précisé qu’aucun défaut de sécurité ou d’efficacité n’avait été identifié dans les lots contaminés. La suspension était une simple mesure de précaution.
Plusieurs entreprises japonaises ont néanmoins fait le choix d’annuler la vaccination de leurs employés planifiée pour la même semaine. C’est le cas de l’opérateur aérien ANA et de son rival Japan Airlines.
Selon la thèse officielle avancée par Moderna, la contamination serait liée à un problème sur l’une des chaînes de production de Rovi. Cette entreprise espagnole est en charge de mettre les vaccins Moderna en bouteilles en dehors des États-Unis. Le lot concerné et deux lots adjacents ont été suspendus.
De son côté, l’agence européenne du médicament a ouvert une enquête. Le but étant de découvrir l’origine de ce mystérieux problème, et de vérifier un éventuel impact sur les doses distribuées en Europe. Rappelons que Moderna a deux contrats avec l’Union européenne, pour lui fournir un total de 460 millions de doses.
Pour l’heure, revenons au Japon. Selon le ministère de la Défense, gérant un vaccinodrome à Osaka, le lot en question contenait 565 400 doses utilisées entre le 6 août et le 20 août 2021. Elles ont été réparties dans 863 centres. Selon le ministre en charge du programme de vaccination, Taro Kono, plus de 500 000 personnes auraient reçu une injection issue des trois lots suspendus.
Malheureusement, le 28 août 2021, le ministère de la Santé du Japon annonce le décès de deux personnes ayant reçu une dose du vaccin Moderna issue du lot contaminé avant sa suspension. Les deux hommes, dans la trentaine, sont décédés quelques jours après avoir reçu la seconde dose. Ils ont eu tous deux une forte fièvre le lendemain de l’injection, puis sont décédés deux jours plus tard.
Selon Moderna et Takeda, rien ne prouve toutefois que ces décès ont été causés par les vaccins. Les deux entreprises insistent sur l’importance de mener une enquête pour vérifier la corrélation.
Mais quels étaient les contaminants découverts dans ces doses de vaccin ? Selon la chaîne publique japonaise NHK, citant des sources anonymes ministérielles, il s’agirait… de particules métalliques. Plus précisément : « un métal réagissant aux aimants « . De quoi relancer les soupçons quant à la présence d’une puce dans le vaccin….
Ce corps étranger aurait été identifié dans 39 flacons non utilisés, portant le numéro de lot 3004667 réparti entre huit sites dans cinq préfectures : Aichi, Ibaraki, Gifu, Saitama et Tokyo. Il aurait été inséré dans les flacons au cours de la production.
Début septembre 2021, Moderna et Takeda ont publié un communiqué affirmant : « la présence rare de particules d’acier inoxydable dans le vaccin Moderna ne pose pas de risque pour la sécurité du patient et n’affecte pas négativement le rapport-bénéfice / risque du produit « .
Selon Masayuki Miyasaka, professeur d’immunologie à l’université d’Osaka, « si c’est un petit morceau de métal, une fois injecté à l’intérieur du muscle, il sera approché et mangé par des phagocytes et ne circulera donc pas dans le corps, il y a donc un risque proche de zéro que des dégâts soient causés sur la santé « .
Pourtant, le 8 septembre 2021, le Japon confirme qu’une troisième personne est décédée après avoir reçu la seconde dose du vaccin issue de l’un des lots suspendus. L’homme de 49 ans avait reçu sa deuxième injection le 11 août 2021, avant de décéder le lendemain. Il n’avait aucun problème de santé connu, hormis une allergie au sarrasin. Toutefois, le gouvernement affirme à nouveau qu’aucun lien n’est établi entre le vaccin et le décès.
Pour l’heure, près de trois mois après l’incident initial, le gouvernement japonais n’a toujours pas confirmé officiellement la nature des contaminants de ces trois lots retirés. Il s’est fait très discret sur le sujet.
On peut se demander pourquoi le Japon refuse de révéler officiellement la présence de particules métalliques dans les doses de vaccin Moderna. Il est possible que le gouvernement veuille éviter de dissuader les citoyens de recevoir le vaccin. Toutefois, le but pourrait aussi être d’éviter de corroborer les théories sur la présence d’une puce dans le vaccin…
Quand bien même le gouvernement découvrait réellement une puce 5G dans le liquide vaccinal, il est peu probable que l’annonce soit faite au public. En revanche, on peut supposer que le Japon continue de mener l’enquête de manière confidentielle…
En parallèle, le 1er septembre 2021, un pharmacien de la préfecture de Kanagawa découvre plusieurs particules noires dans une dose de vaccin. Le lot dont est issue la dose est à son tour suspendu, après que 3790 personnes aient déjà reçu l’injection.
Il s’agirait cette fois de fragments de caoutchouc issus des flacons, entrés dans le liquide du vaccin à cause d’une insertion des aiguilles effectuée d’une manière incorrecte. Cette erreur concernerait des lots distribués à Okinawa, Gunma et Kanagawa entre la fin août et le début septembre.
Une puce 5G dans le vaccin ? Mais pour quoi faire ?
À ce stade de l’enquête, nous avons plusieurs éléments d’information à disposition. Un résumé s’impose.
Le bruit court qu’une puce 5G serait cachée dans les vaccins à ARN Messager contre la COVID-19, à savoir ceux de Pfizer et Moderna. Un expert de l’électronique confirme qu’il est techniquement possible de faire passer une puce via une aiguille, mais estime qu’une antenne serait trop grosse et que la puce ne pourrait donc pas communiquer de données vers l’extérieur.
De nombreux internautes vaccinés du monde entier affirment que leur peau est devenue aimantée à l’emplacement de l’injection, mais les médias sont convaincus que ce phénomène est provoqué par la sueur ou le sébum. Toutefois, le Japon a découvert des particules métalliques » réagissant aux aimants « dans des milliers de doses Moderna.
Il incombe à chacun de tirer ses conclusions, en tenant compte de ces différents éléments. Une question subsiste : s’il y a véritablement une puce 5G dans le vaccin… quel est le but ?
Les théories relayées via les réseaux sociaux
Au sein de la sphère » complotiste « , plusieurs scénarios sont envisagés. Une équipe de chercheurs australiens, anglais et américains a entrepris de retracer l’évolution de cette rumeur, depuis son apparition en janvier 2020 jusqu’au mois d’avril.
Pour y parvenir, les chercheurs ont analysé sur Facebook toutes les publications liant la pandémie de Covid-19 à la 5G. Au total, ils ont découvert 89 664 publications sur des pages publiques, des groupes publics ou des profils individuels.
Cette analyse a permis de révéler l’évolution des rumeurs. Apparues au départ dans les groupes conspirationnistes, elles ont ensuite été relayées par des personnalités en provenance du cinéma, du sport, des médias ou de l’industrie musicale.
C’est ce qui a permis à la rumeur sur le lien entre vaccin et 5G de prendre de l’ampleur, et de se propager rapidement. Outre un suivi de cette progression, l’analyse menée par les chercheurs sur Facebook offre un aperçu des différentes théories sur la nature de ce lien.
L’un des premiers posts Facebook à établir une corrélation est publié le 20 janvier 2020, par le blog français » Les moutons enragés « . Cette publication fait un lien hypothétique entre les dangers de la 5G sur la santé, le réseau 5G de Wuhan et l’apparition du Covid. Elle sera partagée sur une dizaine de pages Facebook, regroupant un total de 65 membres.
Peu après, le blog Vigilae.org va plus loin et affirme que le laboratoire national de biosécurité situé à Wuhan réalise des expériences sur des agents pathogènes dangereux. Le coronavirus Sars-COV-2 pourrait donc être le fruit de l’une de ces expériences.
Toujours selon cette source, la 5G pourrait jouer un rôle dans l’activation du virus. Au total, plus d’un million de personnes ont vu cette publication partagée massivement sur les réseaux.
Au mois de février 2021, une nouvelle rumeur émerge. Selon un message rédigé en roumain, le coronavirus ne serait en fait qu’un prétexte. Il aurait été déployé pour justifier la distribution mondiale d’un vaccin mortel, activé par les radiations de la 5G. Le but ? Éradiquer la moitié de la population humaine. Cette opération serait orchestrée par de puissantes élites, dont Bill Gates et George Soros.
D’autres hypothèses ont été formulées par les internautes. Le site de santé alternative Electric Sense prétend que la 5G aggrave les symptômes du COVID-19. Certains vont encore plus loin en estimant que le virus n’existe pas, et que les symptômes sont directement causés par les émissions de 5G. Là encore, il s’agirait d’un plan des élites mondiales pour résoudre le problème du surpeuplement.
Au-delà de la nature de ces théories, il est surprenant de constater que la rumeur se propage mondialement. En effet, les publications passées en revue par les chercheurs sont rédigées dans une large variété de langues.
Aux yeux des experts, cette diversité est due au fait que de nombreux pays ont adopté des mesures de confinement. Face à l’incompréhension à l’égard de ces décisions, de nombreuses personnes se tournent vers les explications proposées par les réseaux.
À partir du mois de mars 2020, lors de la généralisation du confinement à l’internationale, de nombreuses célérités ont commencé à partager des théories. Le » lockdown » serait par exemple une diversion pour installer des antennes 5G sur les écoles en profitant de l’absence des enseignants et des élèves.
Le 22 mars 2020, alors que la Lombardie est frappée de plein fouet, des internautes italiens soulignent que cette région a été la première d’Europe à déployer la 5G.
Au cours de la même période, et pendant les différents confinements, les chercheurs relèvent de nombreuses attaques physiques contre les mâts et tours 5G. Rien qu’au Royaume-Uni, 61 incendies criminels étaient recensés au Royaume-Uni. Des actes similaires ont été signalés aux Pays-Bas, en Belgique, en Italie, à Chypre ou en Suède.
Ces actions brutales ont été alimentées par des publications sur les réseaux sociaux, parfois totalement fausses. Par exemple, un pasteur évangélique du Zimbabwé vivant à Londres s’est fait passer pour un ancien cadre de l’opérateur Vodafone dénonçant les dangers de la 5G. Cette vidéo a touché plus de 18 millions de personnes avant que la supercherie n’éclate au grand jour.
À l’évidence, il est compliqué de trier les informations crédibles des » Fake News « les plus grossières. L’une des théories les plus persistantes sur les réseaux est que le vaccin contiendrait une micro-puce. Une fois implantée, cette puce 5G permettrait aux élites de contrôler la population.
Il est difficile d’imaginer qu’une simple puce puisse transformer un être humain en marionnette. En revanche, ce composant électronique pourrait permettre de collecter des données sur la santé et l’activité du porteur.
Il pourrait donc s’agir d’un outil de surveillance déployé à l’échelle mondiale. Une théorie qui rejoint en tous cas le dispositif de Pass Sanitaire, déployé dans un grand nombre de pays et permettant un suivi à la trace de chaque utilisateur.
Toutefois, là encore, rien ne permet de distinguer les véritables informations de rumeurs fondées sur la crainte et l’incompréhension générale. Aux yeux des chercheurs à l’origine de cette étude, le COVID-19 n’a fait que s’insérer dans les anciennes croyances » conspirationnistes « .
De leur côté, les réseaux sociaux ont fini par prendre des mesures contre la vague d’informations liées au COVID. Les « messages incitant à des activités nuisibles » comme la destruction d’antennes 5G sont par exemple bannis par Twitter…
Peut-on suivre une personne via une puce 5G ?
Parmi les différentes hypothèses émises sur les réseaux sociaux, le tracking serait l’un des principaux buts de la micropuce cachée dans le vaccin. Est-il vraiment possible de pister une personne grâce à un implant ?
Officiellement, une telle technologie n’existe pas encore. Les micropuces implantées aux animaux domestiques ne permettent pas de les suivre en temps réel via le GPS. Elles contiennent simplement un numéro d’enregistrement lié au numéro de téléphone du propriétaire. Si l’animal se perd, un vétérinaire est en mesure de scanner la puce afin de contacter son maître.
Qu’en est-il des biohackers, ces transhumanistes qui s’implantent volontairement des puces ? Plus de 50 000 personnes dans le monde ont subi cette opération dans le monde. En Suède, on compte 4 000 personnes ayant remplacé leur porte-clés par un implant pour accéder à la salle de sport, composter leur ticket de train ou stocker leurs informations personnelles.
Une grande majorité d’entre eux utilisent des puces basées sur la technologie RFID, sur laquelle repose par exemple le paiement sans contact par carte bancaire. Grâce à cet implant, un biohacker peut par exemple ouvrir un cadenas électronique ou partager sa business card au format numérique. Toutefois, cet usage n’est possible que si le scanner est à proximité directe. Ces composants cessent par ailleurs de fonctionner après quelques années seulement.
Les micropuces RFID se limitent à la transmission d’informations. Pour permettre le tracking de position, il serait nécessaire qu’elles reçoivent des données en provenance d’antennes cellulaires et les renvoient. Cette opération requiert par ailleurs beaucoup d’énergie, et la puce aurait donc besoin d’une batterie.
Outre les puces RFID, l’entreprise suédoise Biohax International produit des puces NFC (Near Field Communication) également utilisées pour les paiements mobiles avec les smartphones et les cartes de crédit sans contact. Ces puces utilisent des champs radio électromagnétiques pour communiquer sans fil avec des lecteurs numériques à proximité. Là encore, ces puces sont passives et se contentent de stocker des informations sans pouvoir en lire ou en recevoir.
La puce cachée dans le vaccin devrait donc contenir une antenne et une batterie, tout en restant suffisamment compacte pour passer par l’aiguille d’une seringue. C’est actuellement impossible, à moins que des technologies classées top secrètes aient été utilisées.
https://www.youtube.com/watch?v=nyQl_BXwA3Y
Peut-on contrôler une personne via la 5G ?
Certains sceptiques vont encore plus loin dans leur raisonnement. Au-delà d’un dispositif de tracking, la puce serait selon eux un moyen d’influencer l’esprit du vacciné, d’altérer son humeur ou même de prendre le contrôle de son corps.
De prime abord, cette idée peut sembler totalement absurde. Mais qu’en dit la science ? Là encore, mener quelques recherches peut réserver bien des surprises…
Retour en 2017. C’est à cette époque que l’armée américaine commence à tester des implants cérébraux développés par la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), en charge de créer de nouvelles technologies militaires. Ces puces expérimentales sont capables de modifier l’humeur d’une personne grâce à l’IA.
En émettant des pulsations électroniques subtiles, le petit composant altère la chimie cérébrale. C’est une technique appelée » Deep Brain Stimulation » (stimulation cérébrale profonde).
Les puces ont été conçues par l’Université de Californie et le Massachusetts General Hospital (MGH). Le système repose sur des algorithmes d’intelligence artificielle, capables de détecter les signaux d’activité associés aux troubles d’humeur.
Dès lors que l’un de ces signaux est détecté, l’implant émet une pulsation pour ramener le cerveau du patient à son état normal. Ce système permet donc littéralement de contrôler l’humeur d’une personne.
Selon les chercheurs, cette technologie pourrait être très bénéfique pour traiter une large variété de maladies. Elle peut notamment être utile pour les personnes atteintes de Parkinson ou d’une dépression chronique.
Interrogé par le magazine Nature, le neuroscientifique Edward Chang de l’University of California expliquait à l’époque que « ce qui est excitant avec ces technologies, c’est que pour la première fois nous allons avoir une fenêtre sur le cerveau et savoir ce qui se passe quand une personne a une crise « .
Au cours de l’expérience, les puces ont été testées sur personnes atteintes d’épilepsie. Elles avaient déjà des électrodes implantées dans leurs cerveaux, afin d’assurer un suivi de leurs crises d’épilepsie. Grâce à ces électrodes, les chercheurs ont pu suivre ce qui survenait dans leurs cerveaux au fil de la journée.
En suivant l’activité cérébrale d’un patient durant trois semaines, les chercheurs ont pu créer un algorithme visant à » décoder » leur humeur. C’est alors que l’équipe du MGH a fait une découverte surprenante.
En envoyant des chocs vers les régions du cerveau liées à la prise de décision ou aux émotions, les participants se sont révélés beaucoup plus performants pour n’importe quelle tâche. Ils étaient notamment meilleurs pour associer des images de nombres ou identifier des émotions sur les visages.
Les difficultés liées à la concentration et les problèmes d’empathie sont justement caractéristiques de plusieurs troubles de l’humeur. Il est donc bel et bien possible de contrôler électroniquement l’humeur et les émotions d’un individu…
Déjà à l’époque, cette expérience avait soulevé des questionnements éthiques. Le directeur de l’ingénierie de l’équipe du Massachusetts General Hospital (MGH) avait expliqué que cet implant ouvrirait » un accès à l’activité encodant les sentiments « . Les chercheurs avaient alors décidé de travailler avec neuréthiciens pour travailler sur ces questions éthiques.
Toutefois, une question reste en suspens : pourquoi ce projet a-t-il été financé par la DARPA ? À quelle application de cette technologie a pu songer l’armée américaine ?
On peut imaginer une utilisation de ces implants comme un atout sur le champ de bataille, pour supprimer les émotions des soldats. Tout comme les soldats nazis étaient drogués aux amphétamines, les troupes américaines pourraient être galvanisées par des implants cérébraux.
Et s’il n’en était rien ? Et si ce projet entrepris il y a cinq ans par la DARPA avait pour but final de contrôler chaque être humain grâce à ces puces ?
En contrôlant les émotions d’une personne, il semble en effet facile de manipuler ses décisions, sa volonté ou même ses opinions. D’un point de vue technique, l’idée de contrôler une personne grâce à une puce 5G n’est donc pas si surréaliste…
Conclusion
À l’heure actuelle, rien ne permet de prouver que les vaccins contre la Covid-19 contiennent des puces 5G. Toutefois, rien ne permet réellement de prouver le contraire.
Au premier abord, cette théorie du complot semble totalement folle. Absurde. Grotesque. Caricaturale. Elle peut être rangée aux côtés du » platisme « , et servir de cas d’école pour dénoncer les ravages du complotisme viral sur internet.
Et pourtant.
En se penchant davantage sur cette hypothèse, force est de constater qu’elle n’est pas si surréaliste. Il existe déjà des puces électroniques à injecter via une seringue, et des expériences scientifiques démontrent qu’il est possible d’influencer l’esprit ou le cerveau d’une personne par stimulation électrique.
Le vaccin ARN-M contre la Covid-19, lui-même, comporte d’inquiétantes zones d’ombre. Le mystère des particules métalliques dans les fioles Moderna, découvertes par le Japon, n’est par exemple toujours pas élucidé.
À l’issue de cette enquête, les contraintes techniques actuelles semblent être les seuls réels obstacles à cette théorie. Pour synthétiser, la seule chose qui rend impossible l’injection d’une puce 5G est que l’antenne serait trop grosse.
Effectivement, les technologies connues du grand public à l’heure actuelle ne sont pas adaptées à un tel processus. Il est toutefois évident que des technologies plus avancées sont développées dans le plus grand des secrets. De fait, il n’est pas totalement fou de penser que les puces électroniques connues du grand public ont quelques années de retard sur les systèmes expérimentaux financés par les plus grandes fortunes mondiales telles que Bill Gates.
Au final, penser ou non que les vaccins Pfizer et Moderna recèlent une puce 5G relève de la croyance personnelle. Là où la plupart verront une campagne de vaccination massive contre un dangereux virus d’origine purement naturelle, d’autres peuvent percevoir une gigantesque opération de » puçage » de la population mondiale orchestrée par des oligarques.
Les deux hypothèses comportent des incohérences. Si les puces 5G sont a priori trop grosses pour les aiguilles de vaccin, il convient de rappeler qu’on ignore toujours l’origine du Covid-19 et que les soupçons convergent vers le laboratoire de Wuhan.
Contrairement aux médias de » vérification » comme CheckNews ou Les Décodeurs, nous n’avons pas la prétention de détenir la vérité absolue. Nous n’aurons pas l’arrogance de prendre des millions de personnes de haut et de tourner leurs idées au ridicule, de leur reprocher de douter.
À travers cette enquête, nous avons tenté d’aborder cette théorie de la façon la plus sérieuse possible afin d’estimer sa faisabilité technique. Nous espérons avoir pu apporter un éclairage à ceux et celles qui se posent des questions, et peut-être même avoir mené ceux qui s’en posent moins à repenser leurs certitudes inébranlables…
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Merci pour ce très bon article, impartiale et intelligent.
j’ai vu passer des videos affirmant que les personnes vaccinées émettent un code bluetooth ! a
aimant vérifier ce genre de rumeur, j’ai tester par moi-même, et là, surprise! c’est vrai !
Alors qu’n penser ?
Puces trop grosses pour les vaccins ? Vous êtes mal informé. D’autre part je vous invite à vous renseigner sur la magnétogénétique qui a donné des résultats déjà en 2016 sur des souris et des poissons. Dans la foulée demandez vous pourquoi musk travaille sur neuralink en ce moment….. Il n’y a pas de hasard, seulement des coïncidences…..