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JO 2021 : Comment l’IA a donné l’avantage aux nageurs australiens ?

L’équipe australienne de Cate Campbell triomphe au relais féminin quatre nages aux Jeux Olympiques de Tokyo. Une réussite qui serait attribuée, non seulement à l’effort des athlètes, mais également à l’intervention de l’IA.

L’IA intervient dans la réalisation de cet exploit

Majoritairement, les nageurs eux-mêmes sont à l’origine de cette réussite. Toutefois, cela résulterait aussi des anticipations ainsi que des heures passées par les entraîneurs à analyser les résultats. Parmi ceux-ci figurent le 0,04 seconde de Cate Campbell qui, notons-le, a quasiment remporté la médaille d’or lors de sa bataille contre Abbey Weitzeil.

Toutefois, cette prouesse relève aussi du partenariat entre et Swimming Australia. Ce premier a, une fois de plus, démontré la puissance de son apprentissage automatique en listant avec précision la combinaison des équipes adverses, mais également en proposant la meilleure association possible pour l’Australie. Signé en 2019, cet accord concerne les données et les solutions .

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Une coopération avec AWS change la donne

Bien sûr, pour Jess Corones, responsable des solutions de performance de Swimming Australia, Amazon n’est qu’un spécialiste de la vente en ligne. Toutefois, elle a découvert lors d’un e-mail que le géant de la technologie intervenait à la Formule 1. Observer la manière dont les données pouvaient impacter ce sport automobile a changé sa vision des choses. « Cela pourrait changer la donne » n’hésite-t-elle pas à ajouter.

Les temps où celle-ci devait rassembler et étudier les données un trimestre avant une compétition est désormais révolue. Notons qu’à l’époque, Corones devait travailler avec « trois écrans d’ordinateur, le site web de la FINA, introduisant tout dans des feuilles de calcul Excel et essayant de déterminer quelle était la meilleure stratégie ».

Un passage en Californie, plus précisément à l’AWS Lab de la Silicon Valley représentait ainsi le début d’une grande aventure. Parmi les discussions phares figurait le meilleur ordre pour l’équipe australienne de nager. Il fallait, entre autres, prédire les agissements des équipes rivales. Réussir ce pari serait un véritable avantage concurrentiel. Le concept a alors, pour la première fois, été é pendant la finale de la Ligue internationale de natation qui s’est déroulée à Las Vegas en 2020. C’est aussi le tremplin qui a mené l’Australie aux Jeux Olympiques de Tokyo cette année.

Un nouvel agencement mis en place lors des JO de Tokyo 2020

De nombreux variables entraient en jeu. Il fallait considérer l’âge de chaque nageur, leurs records individuels ainsi que l’ordre historique le plus réussi. La tendance a alors démontré qu’il y avait « 60 % de chances que les nageurs plus jeunes et plus lents nagent un record personnel dans la seconde moitié des relais ».

Les combinaisons ont ainsi été faites, surprenant encore plus le public. En effet, le nouveau programme n’incluait pas Cate qui est réputée être une grande nageuse de relais. Bref, grâce à une très faible marge d’erreur, l’équipe australienne a assuré le podium et maintenu la quête d’Emma McKeon pour sept médailles à flot. Soulignons qu’elle a fini, dans l’ensemble, avec le bronze.

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