Après le bras de fer avec le New York Times, OpenAI va collaborer avec un autre média célèbre. Afin d’améliorer la formation de ses modèles de langage, l’entreprise de Sam Altman va s’associer avec le Financial Times. Une approche stratégique, qui contribuera au perfectionnement de ChatGPT sur le long terme.
Les données commencent à manquer dans le domaine de l’IA. Sans ces ressources, il est assez difficile d’avoir un modèle de langage parfait. Sam Altman et ses équipes ont bien compris ce concept. Ils élargissent leur horizon, en s’associant avec le Financial Times. ChatGPT va alors utiliser les contenus de ce journal pour mieux répondre aux requêtes des usagers.
Financial Times X OpenAI: les détails concernant cette collaboration
Toutes les parties prenantes auront des avantages non négligeables dans cette association. OpenAI va donner des rémunérations pour les éditeurs de presse. De son côté, le Financial Times va fournir une base de données considérable pour ChatGPT.
« Il est évidemment juste que les plateformes d’IA paient les éditeurs pour l’utilisation de leur matériel », explique John Ridding, le directeur du groupe Financial Times dans un communiqué.
Mais les utilisateurs sont les grands bénéficiaires de cette collaboration. En effet, ils recevront des résumés tirés des articles du Financial Times. Bien sûr, les informations seront livrées avec des liens vers les sources.
« OpenAI comprend l’importance de la transparence, de l’attribution et de la rémunération, qui sont toutes essentielles pour nous. Dans le même temps, il est clairement dans l’intérêt des utilisateurs que ces produits contiennent des sources fiables » ajouta John Ridding.
Une approche pour conquérir les médias
Même si l’entente est difficile entre OpenAI et le New York Times, l’entreprise de Sam Altman a déjà conclu des accords avec plusieurs journaux. Elle collabore actuellement avec l’Associated Press, Le Monde, et El Pais Media. Ce ne sont que des exemples.
« Représenter un journalisme de qualité à mesure que ces produits prennent forme », déclare Brad Lightcap, directeur des opérations d’OpenAI. Cette phrase résume parfaitement les approches de l’entreprise dans les mois à venir. Il a même ajouté que cette stratégie contribuera aux progrès dans le domaine du journalisme.
Et la question des droits d’auteur ?
Certes, ChatGPT va utiliser les données du Financial Times. Ces renseignements permettront d’affiner les réponses de cette IA. Cependant, est-ce que l’outil ne va pas toucher aux images et contenus protégés par le droit d’auteur ? Cette question plane toujours lorsqu’on évoque le nom de ChatGPT.
Toutefois, le Financial Times a une stratégie pour éviter cette situation. Le média, à travers ses spécialistes, va expérimenter une manière responsable de l’utilisation de cette IA.
« Son matériel sera d’une valeur pour OpenAI pour alimenter un chatbot capable de fournir des réponses précises et de haute qualité aux requêtes des utilisateurs nécessitant des informations à jour. La force du produit et de la marque du Financial Times signifie également qu’il est parmi les plus protégés contre tout risque de substitution lié à la montée en puissance des produits d’IA parmi les utilisateurs » explique Niamh Burns, analyste de recherche senior chez Enders Analysis.
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