ChatGPT NYT

Coup de théâtre : OpenAI accuse le NYT d’avoir hacké ChatGPT pour l’accuser

OpenAI poursuit le New York Times (NYT), la société affirme que le journal a franchi les limites en piratant son chatbot .

D'après , le NYT a utilisé des techniques manipulatrices pour pousser ChatGPT à reproduire des contenus semblant provenir du journal. Par des questions spécifiques, comme « quelle est la prochaine phrase ? », le NYT aurait ciblé des vulnérabilités du système, notamment la régurgitation de données d'entraînement et l'induction d'hallucinations.

Ces méthodes, considérées par OpenAI comme un piratage, visaient à exploiter un bug dans les modèles . Le NYT aurait demandé à ChatGPT de produire le début d'un article suivi de sa suite, une tactique qui, selon OpenAI, ne reflète pas l'utilisation normale de ChatGPT par le grand public.

Les réponses d'OpenAI et du NYT

Mais en réaction à ces accusations, OpenAI ne reste pas les bras croisés. Dans ce cas, l'entreprise dépose une requête judiciaire pour rejeter les allégations du NYT. OpenAI maintient que ChatGPT ne peut en aucun cas être considéré comme une alternative à la lecture du NYT. Pourtant, les usages pratiques du système diffèrent sensiblement de ceux mis en avant par le journal.

Et ce n'est pas tout, la startup rappelle également avoir informé, dès 2020, que des articles du NYT avaient servi à l'entraînement de ses modèles. Elle conteste ainsi les motivations derrière les actions du NYT.

De son côté, le NYT, par la voix de son avocat Ian Crosby, nie les accusations de piratage. D'après Crosby, le journal cherchait simplement à prouver la réutilisation illégale de contenus protégés par le droit d'auteur par OpenAI.

Le conflit juridique impacte-t-il l'avenir de l'IA ?

Cette confrontation juridique entre OpenAI et le New York Times (NYT) lance un débat sur le futur de l'intelligence artificielle et le respect des droits d'auteur. D'un côté, OpenAI reproche au NYT de garder pour lui ses découvertes sans chercher à collaborer pour résoudre les problèmes détectés. De l'autre, le NYT pointe du doigt la pratique d'OpenAI d'utiliser ses contenus protégés par le droit d'auteur sans obtenir de licence appropriée.

Alors qu'OpenAI s'engage à corriger les bugs détectés, cependant, l'issue de ce procès et d'autres similaires pourrait profondément influencer l'avenir de l'IA. Ceci souligne l'importance d'équilibrer l'innovation avec la protection des droits d'auteur.

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