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Asie : ces innocents contraints de devenir cybercriminels dans des camps

En Asie, une nouvelle ère de criminalité prend forme, où des innocents sont contraints à devenir des cybercriminels. Cachés dans des camps secrets, des hommes et des femmes sont manipulés pour commettre des actes répréhensibles, notamment du phishing.

Le Phishing accessible à tous

Le Phishing-as-a-Service, ou PhaaS, révolutionne le monde du phishing. Désormais, n'importe qui peut devenir un cybercriminel, même sans compétences techniques poussées. Pour seulement 2 dollars, les gens peuvent acheter des kits pour tromper d'autres personnes en ligne.

Ces services, cachés dans les coins sombres d'Internet, rendent les cyberattaques trop faciles. De plus, ils changent la manière dont les crimes en ligne sont perpétrés, rendant tout le monde potentiel, même les novices, capable de nuire.

À mesure que ces tactiques deviennent plus raffinées, les incitations à cliquer sur des liens malveillants se multiplient, ouvrant la porte à des vols d'informations sensibles.

Asie : piégés et exploités dans des camps secrets

Dans le sud-est de l'Asie, et plus particulièrement au Myanmar, des camps de cybercrime révèlent une réalité sombre et alarmante. En effet, attirés par des promesses d'emplois bien rémunérés, des individus des Philippines, de Malaisie, d'Indonésie, d'Inde, du Kenya et du Népal se retrouvent pris au piège.

Une fois arrivés sur place, ils découvrent une tout autre réalité. Ils sont non seulement enfermés, mais aussi forcés de participer à des escroqueries en ligne. Et ces dernières visent principalement des personnes en Europe et en Amérique du Nord.

De plus, les escrocs utilisent l'intelligence artificielle pour rendre leurs arnaques encore plus efficaces. Cela conduit à l'exploitation de ces travailleurs malgré eux dans des conditions souvent épouvantables.

La lutte internationale se heurte à la complexité du cybercrime

La lutte contre ces pratiques néfastes est complexe et requiert une coordination internationale. Des organisations comme Interpol ont émis des alertes mondiales, tentant de sensibiliser et de combattre cette forme de traite des êtres humains.

Parallèlement, des pays comme la Thaïlande s'efforcent de perturber les chaînes d'approvisionnement qui soutiennent ces opérations. Toutefois, la complexité des dynamiques internationales et l'envergure de la cybercriminalité entravent souvent ces efforts, ce qui rend difficile l'éradication complète de ces réseaux.

Dans l'ombre, un groupe connu sous le pseudonyme de Codex 40 émerge comme un acteur majeur de cette industrie sombre. Le rapport de TEHTRIS dévoile l'ampleur et la sophistication de leurs opérations.

« Il s'agit d'une opération massive qui fait plus de 39 victimes par minute, sur plus de 16 663 sites de phishing. » Ce groupe a développé des plateformes de PhaaS qui ont compromis des millions de comptes. Ils ciblent principalement des réseaux sociaux et des plateformes de jeux en ligne.

Ainsi, leur capacité à mener des escroqueries à grande échelle révèle non seulement l'étendue de leur influence, mais aussi la sophistication de leurs méthodes.

Que pensez-vous des mesures actuelles pour combattre les camps de cybercriminalité en Asie, où des innocents sont forcés à devenir cybercriminels ? Pensez-vous qu'elles sont efficaces ? Partagez vos opinions et suggestions ici, et n'hésitez pas à commenter cet article !

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