tpu photon

Un processeur IA alimenté par la lumière bat tous les records de vitesse

Une équipe de chercheurs de la George Washington University a créé un processeur d'intelligence artificielle alimenté par la lumière plutôt qu'à l'électricité. Ce TPU se révèle plus performant et plus efficace, et pourrait marquer une avancée majeure dans le domaine du Machine Learning.

Les innovations se succèdent dans le domaine de l'intelligence artificielle, et permettent de simplifier ou d'accélérer le processus d'entraînement des algorithmes. Il y a quelques jours, des chercheurs californiens dévoilaient une nouvelle méthode permettant d'entraîner une IA sur un seul ordinateur.

À présent, ce sont les chercheurs de la George Washington University qui dévoilent leur découverte. En remplaçant l'électricité par la lumière pour alimenter les calculs, ils sont parvenus à rendre l'IA plus rapide et plus efficace.

Jusqu'à présent, les processeurs utilisés pour le Machine Learning étaient limités par la puissance nécessaire au traitement des données. Ceci freinait leur capacité à effectuer des opérations complexes.

Plus la tâche est difficile, plus les données à traiter sont complexes, et plus la puissance requise est importante. De plus, la transmission des données entre le processeur et la mémoire est lente et restreint encore davantage les réseaux de neurones.

Or, en utilisant des photons au sein des TPUs des réseaux de neurones, les chercheurs ont découvert qu'il est possible de surmonter ces limites pour créer une IA plus puissante et plus efficace en termes d'énergie.

Le processeur IA basé sur les photons pourrait équiper les Data Centers et les réseaux 5G

Ainsi, leur TPU basé sur les photons a pu effectuer des calculs 2 à 3 fois plus complexes qu'un TPU électrique traditionnel. Pourtant, il ne consomme qu'une fraction de l'énergie nécessaire à un TPU électrique.

Cette innovation pourrait donc permettre d'économiser de vastes quantités d'énergie, d'améliorer le temps de réaction d'un processeur et de réduire le trafic des centres de données. De tels processeurs pourraient être déployés dans le domaine des réseaux 5G et 6G, ou encore dans les Data Centers.

Pour l'heure, il ne s'agit toutefois que d'une expérience scientifique et il sera nécessaire de patienter quelques années pour voir émerger les potentielles applications commerciales. L'étude des chercheurs de la George Washington University est publiée dans le journal Applied Physics Reviews.

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