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Le Big Data révèle des points communs entre tous les êtres vivants

En analysant des milliers d’études scientifiques, une équipe de chercheurs a découvert de nombreux points communs entre tous les êtres vivants. Leurs découverte remet en cause la théorie métabolique de l’écologie…

La vie sur Terre est incroyablement riche et diversifiée. Les végétaux et les animaux ont évolué en d’innombrables espèces au fil des millénaires. Cependant, aujourd’hui, l’analyse du Big Data révèle de nombreux points communs surprenants entre toutes les créatures vivantes et ce quelle que soit leur taille.

Dans une étude publiée cette semaine dans PNAS, une équipe de chercheurs de l’ICTA-UAB de Barcelone, de la Princeton University, de la Charles University de République Tchèque et du CNRS, a rassemblé les données issues de milliers d’études pour démontrer que les caractéristiques les plus importantes du vivant suivent des règles universelles.

Ainsi, de la plus petite bactérie à la gigantesque baleine bleue, toutes les créatures partagent des points communs. Pour chaque espèce, le métabolisme, l’abondance, la croissance ou la mortalité sont systématiquement proportionnels à la taille du corps.

Selon Ian Hatton, qui a dirigé l’étude,  » ces relations mathématiques que l’on trouve dans toutes les formes de vie démontrent qu’il existe des processus fondamentaux au coeur de tous les systèmes vivants que nous ne comprenons pas encore pleinement « .

Le remet en cause la théorie métabolique de l’écologie

baleine big data

Cette étude semble également prouver que l’une des théories les plus répandues dans le domaine de l’écologie, la théorie métabolique de l’écologie, doit être révisée. Cette théorie qui dresse un lien entre le métabolisme, la taille des individus et leur température a joué un rôle majeur dans le courant écologique. Elle est basée sur l’idée que le taux métabolique est la principale limite à de nombreux autres traits vitaux et notamment sur la vitesse de croissance.

En réalité, l’étude démontre que c’est la fréquence à laquelle un organisme peut croître qui délimite le métabolisme et non l’inverse. Or, en sachant que la croissance détermine aussi bien le développement juvénile que le cancer, la productivité des ressources que le cycle du carbone mondial, mieux comprendre le phénomène de croissance pourrait marquer un cap pour la science.

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