Faire parler les végétaux grâce à la haute technologie. Oui, ce qui semble être une fiction est maintenant une réalité. Récemment, un passionné a réussi cet exploit avec GPT-4o. Une plante peut s’exprimer à travers l’IA. Voici comment.
« Nourris-moi ». Désormais, les plantes peuvent dire cette phrase grâce à l’intelligence artificielle, et à Matt Reed. Ce blogueur a connecté des tomates à un ordinateur Raspberry Pi. Le tout est alimenté par GPT-4o. La plante peut alors exprimer ses ressentis à travers les données, et différents appareils. Sans tarder, plongez dans cette approche innovante, qui sera sans doute la base des futures utilisations de l’IA. Effectivement, on a la possibilité d’exploiter cette stratégie à grande échelle.
Faire parler les plantes grâce à GPT-4o : comment ça marche ?
Certes, l’approche de Matt Reed est surprenante. Pourtant, ce spécialiste ne s’éloigne pas du mode de fonctionnement général de l’intelligence artificielle. Tout commence par les données. Cependant, les appareils de Matt Reed utilisent des informations très spécifiques.
L’ordinateur Raspberry Pi collecte les données provenant de plusieurs capteurs. Taux d’humidité, chaleur, nutriment, hydratation, etc. Ensuite, l’appareil transmet ses informations à GPT-4o. C’est ici que la magie opère.
L’IA d’OpenAI va exploiter cette base de données pour répondre aux prompts de Matt Reed. Ce dernier utilise la fonctionnalité chatbot. Pour les réponses, l’IA s’exprime à travers un microphone. GPT-4o va alors analyser les données afin de fournir la meilleure réaction possible. Si la plante manque d’eau, l’IA va prévenir le propriétaire. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
En alternative, Matt Reed peut aussi parler à travers un microphone. Avec OpenAI Whisper, sa voix sera retransmise à GPT-4o. Cette dernière répond ensuite par l’intermédiaire de ce même microphone. C’est comme un véritable échange entre deux êtres humains.
Désormais, vous n’avez plus d’excuses pour ne pas avoir les mains vertes. Plus besoin d’analyser le sol, car l’IA va le faire pour vous. Toutefois, il faut prendre les réponses de GPT-4o avec un peu de recul. Effectivement, elle peut se tromper dans des cas assez particuliers.
L’IA repousse encore la limite du possible
La combinaison du Raspberry et de GPT-4o n’est qu’un début. En effet, Matt Reed n’a utilisé que des données assez simples dans cette expérience. De plus, les capteurs n’ont examiné que quelques paramètres. Et si on exploite cette innovation à grande échelle ?
Dans son article de blog, Matt Reed affirme que son approche peut être utilisée dans le domaine de la météorologie. Avec des capteurs plus performants, l’IA sera capable d’analyser la qualité de l’air, les phéromones, les nutriments, etc.
Toutefois, certains internautes sont réticents face à cette avancée technologique. En effet, l’IA et la plante peuvent devenir incontrôlables, comme dans Little Shop of Horrors. Pourtant, Matt Reed a rassuré le public. L’ordinateur ne détecte que les paramètres en rapport avec l’humidité et le soleil.
D’après vous, quels sont les secteurs qui ont le plus besoin de cette approche ? Agriculture, industrie, ou autres ? N’hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires.
- Partager l'article :
Titre d’article très largement abusif.
La plante n’a pas fusionné avec l’IA et en aucun cas elle ne s’exprime.
L’IA donne des indications d’arosage/engrais etc à partir des paramètres mesurés du sol (et pas d’input de la plante !).
Il y a fort à parier qu’elle ne se rendrait même pas compte de la disparition totale de la plante si elle était arrachée, elle continuerait à analyser le sol et demander des arrosages en conséquences en fonction de l’humidité…
Article intéressant, titre pute à clic totalement hors sujet comme beaucoup trop souvent.
Bonjour Marc et merci pour votre retour. Nous tâcherons de choisir des titres reflétant mieux le contenu.