Des études ont révélé que se servir souvent de ChatGPT dans un contexte éducatif comporte des risques. Il pourrait avoir des effets indésirables sur les utilisateurs qui s’y remettent excessivement.
Vous avez certainement entendu parler de ChatGPT. Peut-être vous êtes-vous demandé : qu’est-ce que c’est ? Comment ça fonctionne ? En tant qu’étudiants, comment l’utiliser ? Quelles sont ses limites ? À première vue, ce chatbot semble faciliter les choses. Néanmoins, il est important de considérer ses effets négatifs dans le cadre scolaire.
Récemment, l’International Journal of Educational Technology in Higher Education a publié une étude. Elle révèle une réalité moins réjouissante. Cette recherche établit un lien inquiétant entre l’utilisation de ChatGPT et des conséquences fâcheuses. Notamment, une diminution des performances académiques et une perte de mémoire.
Une étude montre que trop compter sur ChatGPT pour étudier nuit à la mémoir
D’un côté, l’attrait pour ChatGPT chez les étudiants est indéniable. Sous la pression constante des échéances et des exigences académiques, qui ne serait pas tenté par une solution qui promet de réduire le fardeau ?
Pourtant, l’étude souligne que cette facilité d’accès peut avoir un revers de la médaille. Elle associe, en effet, l’usage intensif de ChatGPT à des habitudes de procrastination accrue et à une détérioration de la capacité à mémoriser.
Ces découvertes sont d’autant plus inquiétantes qu’elles suggèrent que les avantages immédiats de ChatGPT pourraient se payer au prix fort sur le long terme.
Les étudiants devraient limiter leur usage de l’IA
L’IA, dans son état actuel, est-elle vraiment bénéfique pour l’apprentissage des étudiants ? Les chercheurs ont approfondi en interrogeant 494 étudiants universitaires à trois occasions. Entre chaque sondage, il y avait un intervalle de 1 à 2 semaines. Cette démarche méthodique a permis de tracer un portrait dynamique de l’impact de ChatGPT sur les étudiants au fil du temps.
Les données indiquent clairement que l’utilisation de ChatGPT tend à encourager la procrastination. Et le pire, elle contribue aussi à une baisse des notes scolaires. De tels résultats incitent à une réflexion sérieuse sur la place de l’intelligence artificielle dans les pratiques éducatives actuelles.
L’un des auteurs de l’étude, Muhammad Abbas, exprime son inquiétude : « Ma curiosité pour ce sujet vient de l’augmentation de l’IA générative dans l’éducation. Cela pourrait significativement affecter les étudiants. »
Son observation d’une dépendance croissante et non critique envers ChatGPT a été le point de départ de cette recherche approfondie. Étonnamment, l’étude montre que les étudiants cherchant des récompenses évitent surtout ChatGPT. Ceci implique qu’ils sont conscients des dangers. Ainsi, ils limitent leur utilisation pour éviter les abus.
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Il est trop tot pour juger l’impact de quoi que ce soit.
L’IA grand publique est trop récente pour qu’on puisse avoir un échantillonnage significatif d’étudiants ayant côtoyé l’outil pendant quelques années il me semble.
Je pense que l’IA style Chatgpt est une rupture technologique telle qu’il faut du temps avant de pouvoir juger. Je l’utilise au quotidien dans mon travail et je pense que c’est un outil ultra puissant, au même titre que les livres ou les papiers de recherches scientifiques.
A mon sens il faudrait, le plus rapidement possible que cet usage soit encadré par des professeurs réellement formé. L’informatique à été énormément craint et critiqué au début, or, il est partout dans nos vie aujourd’hui. On voit bien que la tranche 40-50 ans à beaucoup de mal à l’utiliser dans son travail et devient dans certain métiers presque inutile.