Les conclusions d’une nouvelle recherche révèlent que les meilleures universités accusent un sérieux retard en matière de mesure de cybersécurité de base. Cette lacune expose fortement toutes les parties prenantes internes comme externes à des attaques d’usurpation d’identité par email.
Cybersécurité des universités : de sérieuses lacunes constatées
La société de cybersécurité américaine Proofpoint a entrepris de nouvelles recherches sur la sécurité numérique des meilleures universités. Son équipe a mené des investigations auprès des meilleures universités des États-Unis, du Royaume-Uni et d’Australie.
Les conclusions de l’enquête sont inquiétantes. Et c’est le moins qu’on puisse dire. Les chiffres indiquent que 97 % des dix meilleures universités de chaque pays ne prennent pas les mesures de sécurité de base
Plus précisément, les équipes informatiques ne mettent pas en place les mesures appropriées pour empêcher de manière proactive les attaquants d’usurper leurs serveurs de messagerie. Cela augmente le risque de fraude par emai
Les universités des États-Unis les plus exposées aux menaces
L’analyse révèle également que les meilleures universités des États-Unis seraient les plus exposées aux risques. Leurs niveaux de protection sont les plus faibles. Les établissements du Royaume-Uni sont mieux lotis. Les universités australiennes sont celles qui s’en sortent le mieux.
Selon Proofpoint, aucune des meilleures universités américaines et britanniques n’avait mis en place un protocole qui empêche activement les emails frauduleux d’atteindre leurs cibles. Certains ont néanmoins établi une politique de surveillance. Mais cela reste insuffisant.
Les experts en cybersécurité regrettent ce manque évident de protection. Et ce, en sachant que les établissements d’enseignement supérieur détiennent un important volume de données personnelles et financières sensibles. Autrement dit, ce sont des cibles potentielles des hackers.
Comprendre les risques liés aux emails
L’email reste le vecteur d’attaque le plus utilisé. Et ce, quel que soit le secteur. La fréquence, la sophistication et le coût des cyberattaques contre les universités ont augmenté ces dernières années.
Raison pour laquelle les lacunes en termes de cybersécurité restent particulièrement préoccupantes. Et avec la démocratisation de l’enseignement à distance et hybride, ces chiffres vont continuer à grimper. Le manque de protection expose également les étudiants, les membres de l’administration, les partenaires à des compromissions d’emails professionnels (BEC).
La responsabilité de chacun peut largement réduire les risques. Mais l’humain reste encore une des vulnérabilités des organisations. D’où le besoin de faire intervenir la technologie qui empêche les emails malveillants d’entrer dans les boîtes de réception.
Protégez-vous des emails malveillants et de toute autre forme de cybermenaces en adoptant l’un des meilleurs antivirus.
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