Le FBI a été récemment victime d’une attaque de cybersécurité, mais la gravité de l’incident reste floue. Cependant, le bureau déclare avoir « maîtrisé » la situation et poursuit ses enquêtes.
Les sources affirment que les attaquants auraient ciblé un système lié à des abus sexuels sur des enfants. Bien que cela ne soit pas la première attaque de ce type, les données potentiellement en danger soulèvent des préoccupations. Le FBI est toujours en train de déterminer l’origine de l’attaque et cherche à obtenir des informations supplémentaires.
Le FBI garde le silence sur les détails du piratage
Un nouvel attentat a visé les services informatiques du Federal Bureau of Investigation (FBI). Pour le moment, le degré de gravité de cette attaque reste encore inconnu. En revanche, les autorités fédérales ont annoncé à la chaîne de télévision CNN avoir maîtrisé le problème.
Comme on pouvait s’y attendre, le service gouvernemental reste muet sur le commanditaire, les dégâts et la portée de l’attaque. Cependant, il affirme que des informations additionnelles sont en cours de rassemblement.
Selon des informateurs interrogés par CNN, les pirates auraient dirigé leurs méfaits sur un serveur en particulier. Celui-ci permet de recueillir des données concernant des cas de violences sexuelles sur des mineurs (CSAM). Cet événement aurait touché le prestigieux New York Field Office, toujours d’après les informateurs. En outre, les inspecteurs continuent d’enquêter sur les causes de l’intrusion.
FBI : victime répétitive de cyberattaques
Cette affaire est loin d’être la première du genre dans l’histoire du FBI. En effet, un hacker a infiltré la messagerie électronique du FBI en novembre 2021. Il a envoyé plusieurs messages indiquant faussement que leurs destinataires ont subi des infractions à la loi sur la protection des données.
Les véritables auteurs de ces messages ont voulu imputer la faute à Vinny Troia, un agent de sécurité spécialisé dans le dark web, pour ces fausses attaques. Si le FBI n’a jamais désigné de coupable, il a néanmoins réparé la défaillance qui a rendu possible le piratage.
Cette infraction ne représente pas forcément un cas de figure majeur. En revanche, il existe des cas connus dans lesquels des e-mails confidentiels de hauts fonctionnaires ont été divulgués. C’est par exemple le cas de la campagne du Trésor de 2020 et du scandale SolarWinds. Toutefois, la quantité de données à risque semble justifier la gravité de cette attaque. En dépit de l’impact relativement limité de cette dernière, elle reste préoccupante.
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