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La France et l’Allemagne collaborent sur le Big Data pour rattraper les Etats-Unis

La France et l'Allemagne ont décidé de collaborer sur une série d'initiatives liées au , au Cloud et à l'. L'objectif ? Rattraper le retard européen sur la Chine et les Etats-Unis…

Dans les domaines du Big Data, du Cloud et de l'intelligence artificielle, il va sans dire que l'Europe accuse un retard conséquent sur les Etats-Unis et la Chine. Ce retard technologique se traduit par un manque d'infrastructure européenne souveraine, forçant les entreprises, organisations et citoyens européens à stocker leurs données sur des serveurs américains ou chinois.

Afin d'émanciper l'Europe de ces deux grandes puissances rivales, la France et l'Allemagne ont décidé de collaborer autour de projets communs pour le Big Data. Tout d'abord, lors du 50ème Conseil économique et financier franco-allemand, qui se tenait à Bercy le 20 septembre 2019, Bruno Le Maire et son homologue allemand Peter Altmaier ont annoncé la décision de mettre en place  » un projet franco-allemand de stockage sécurisé de données sensibles « . Ceci permettra aux entreprises de stocker et d'échanger leurs données en toute sécurité sur des serveurs basés en Europe.

La France qui fait du Big Data l'une de ses priorités a déjà fait appel aux entreprises OVH, Thales, Dassault Systèmes et Atos pour l'aider à développer sa propre infrastructure de stockage. De son côté, l'Allemagne développe également son propre système Gaia-X en partenariat avec Siemens, et Deutsche Telekom. L'objectif de cette  » initiative industrielle majeure  » est de relier ces deux projets pour étendre leur envergure à l'échelle européenne.

La France et l'Allemagne veulent partager leurs données pour une IA européenne

Le 29 octobre 2019, la France et l'Allemagne ont également annoncé une collaboration autour d'un projet d'infrastructure sécurisée de données. Le but de ce projet est de permettre la mise en commun des données, en vue d'une interopérabilité au niveau européen.

Les entreprises européennes pourront notamment profiter de ces bases de données massives pour entraîner leurs algorithmes d'intelligence artificielle. Là encore, l'objectif ultime est de rattraper le retard sur la Chine et les Etats-Unis dans le domaine de l'IA. Les premiers fruits de cette collaboration franco-allemande sont attendus pour le printemps 2020.

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