Pourquoi Google va fournir son cloud à l’armée israélienne?

concocte un nouveau projet avec l’armée d’Israël. La société souhaite approvisionner l’état israélien en services cloud computing.

Google voit l’avenir en grand en affirmant que dans moins d’une décennie, sa centrale basée à Tel Aviv produira 7,6 milliards de dollars. Il s’agit effectivement d’une somme qui contribuera au PIB israélien tout en favorisant l’insertion professionnelle. Elle générera alors près de 21 200 emplois en 2030.

alimente plusieurs lieux en technologie avancée de cloud computing. Les utilisateurs bénéficient de la possibilité d’analyser des données, de consolider le stockage, d’exploiter l’intelligence réseau et le débogage.

Israël : porte ouverte pour Google Cloud au Moyen-Orient

Son activité en Moyen-Orient commencera par Israël. Au programme, la société prévient que des infrastructures implantées à Dammam (Arabie Saoudite) et Doha (Qatar) suivraient prochainement. Boaz Maoz, dirigeant chez Google Cloud Israël annonce : « Google Cloud s’intéresse beaucoup à Israël depuis quelque temps. Il s’y investit en fonctionnalités de recherche tels que Duplex, Waze, Live Caption et les technologies de prévision des inondations. Durant « Decode with Google Israël », il y a quelques jours, nous avons déjà marqué d’une pierre les 15 années d’innovation que Google Cloud avait achevé en Israël. Nous soutenons bien sûr les startups locaux. »

L’entreprise informe dans la même foulée qu’ils avaient étendu leurs activités en Israël. Depuis une dizaine d’années déjà, ils avaient investi dans l’espace. Au fur et à mesure, Google s’est approprié Alooma, Elastifile, Velostrata et Uni Frank. Ces entreprises collaborent pour concevoir des puces à Tel Aviv et Haïfa.

Les grandes entreprises soutiennent-elles subtilement Israël ?

Ces évènements ne sont que la suite logique du fait qu’un an plus tôt, Google Cloud et AWS se sont publiquement révélés. Les deux grandes boîtes approvisionnaient le gouvernement israélien en technologie IA et Apprentissage Automatique sous « Project Nimbus ». Ce contrat touchait une valeur de 1,2 milliards de dollars.

Cette révélation n’a pas été approuvée par quelques employés des deux géants de la technologie. Elle avait entraîné quelques grèves à Seattle, San Francisco, Durham et New York. Les grévistes militaient pour l’annulation du contrat avec Israël.

Le réel problème réside dans le fait que ce Project Nimbus aiguisait implicitement la discrimination et la domination envers la Palestine. Des membres d’Access Now soutiennent que l’armée israélienne exploiterait les nouvelles technologies de surveillance et de reconnaissance faciale à de sombres fins. Dans ce cas de l’Israël, ils soupçonnent que ces agissements mèneraient petit à petit au contrôle et à la soumission de la Palestine.

Suite à cet article, un porte-parole de Google a précisé que :

« Ce contrat concerne des charges de travail opérées sur notre plateforme cloud par différents ministères israéliens tels que les finances, la santé, les transports ou l’éducation. Le contrat ne porte pas sur les charges de travail militaires hautement sensibles ou classifiées liées aux armes ou aux services de renseignement. »

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