Les infrastructures colossales du cloud computing en font un élément clé des améliorations sur le plan environnemental. Google déploie ainsi un outil qui permet aux organismes d’utiliser la juste capacité dont ils ont besoin.
Pour pallier au changement climatique, Google et sa section cloud computing dévoilent de nouveaux équipements. Ces derniers permettent aux clients de surveiller l’impact environnemental de leurs actions, ce qui aura certainement un impact positif sur l’environnement.
La fonction empreinte carbone désormais accessible
Dès aujourd’hui, la clientèle Google a accès à une fonction d’empreinte carbone. Celle-ci lui permet d’avoir un aperçu sur les émissions de carbone liées à leur utilisation de Google Cloud. Ces données pourront être gardées dans Salesforce Sustainability Cloud qui n’est autre qu’une interface de comptabilité carbone.
Cette décision a été initiée pour les usagers des services de recherche et de cartographie de l’entreprise. Google cherche effectivement à réduire l’empreinte carbone en leur proposant des itinéraires de vols à moindre impact environnemental. N’oublions pas que le géant de l’internet s’est engagé dans la voie de la décarbonisation d’ici 2030.
Neutre en carbone depuis 2007, l’entreprise fonctionne aujourd’hui avec 100 % d’énergie recyclée. Celle-ci est même fière d’annoncer que son cloud est, à ce jour, le plus propre au monde.
Le rôle du cloud computing dans l’écologie
Quoique le cloud computing demande l’utilisation massive de machines énergivores, c’est un secteur essentiel aux améliorations environnementales. Notons que dernièrement, l’entreprise américaine a investi dans des compensations d’énergie renouvelable.
En ce qui concerne ces transformations, Google mettra à la connaissance de sa clientèle l’empreinte carbone de certains projets qui, bien qu’inopérants, se poursuivent au niveau des serveurs. Cela permettra aux sociétés d’exploiter plus aisément la capacité qui leur est utile.
Cela implique aussi la mise à disposition du moteur Google Earth. A titre de rappel, ce programme est un ensemble technologique, de « cartes, d’intelligence artificielle et de BigQuery ». Les entités pourront ainsi « suivre, surveiller et prévoir les changements à la surface de la Terre dus à des événements météorologiques extrêmes ou à des activités d’origine humaine ».
Visiblement, Google cherche à se différencier de ses concurrents dont les plus importants sont Microsoft et Amazon. C’est dans cette perspective que Thomas Kurian, PDG de Google Cloud a grossi son effectif. Ses solutions sont désormais centrées sur les clients. De même, le personnel a été réaffecté dans le but de gagner des parts de marché.
La conférence Cloud Next est donc une occasion de démontrer les progrès ainsi que le fruit des efforts engagés par Google. Pour Kurian, cette démonstration est adressée à la clientèle, aux analystes, mais surtout aux bailleurs d’Alphabet. N’oublions pas qu’en 2020, le chiffre d’affaires annuel de la section a progressé de 46 %, soit un total de 13 milliards de dollars.
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