Cette femme paralysée retrouve la parole grâce à l'IA : un miracle 2.0 ?

Cette femme paralysée retrouve la parole grâce à l’IA : un miracle 2.0 ?

L'intelligence artificielle ne cesse de faire des miracles depuis sa création. Tôt cette semaine, on a découvert un moyen grâce à laquelle une femme paralysée a pu retrouver la parole grâce à l'IA.

La solution miracle trouve ses origines dans la collaboration entre l'université l'UC San Francisco et l'UC Berkeley. Selon les chercheurs, il s'agit d'une interface cerveau-ordinateur qui, à l'aide d'un avatar numérique, a permis à cette victime d'accident vasculaire cérébral de retrouver la parole.

Une grande première dans le domaine de l'IA

Grâce à cette BCI, également connue sous le nom d'interface neuronale directe, on peut synthétiser la parole et les expressions faciales en utilisant les signaux cérébraux comme point de départ. Et selon les chercheurs, le système aurait une vitesse de décodage de plus d'un mot par seconde, soit environ 80 mots par minute. Comparée aux autres technologies d'intelligence artificielle déjà disponibles sur le marché, celle-ci est dotée d'un atout indéniable.

Le président de chirurgie neurologique de l'UCSF affirme d'ailleurs que c'est une grande première dans le domaine de l'IA. Et que ce système alimenté par IA, baptisé BCI, permettra à toutes personnes souffrant d'accident vasculaire cérébral de retrouver la parole.

De son côté, un membre de l'institut Weill de l'UCS dénommé Edward Chang, ajoute que le but ultime de cette expérience, c'est la restauration de la façon dont nous communiquons. Mais cela de manière plus complète et personnifiée. « Il s'agit de la méthode la plus à même de redonner la parole aux patients », a-t-il ajouté.

Un miracle 2.0, oui ! Mais l'expérience qui ne date pas d'hier

Toujours d'après Chand, lui et son équipe avaient déjà travaillé sur le même projet il y a de cela plusieurs années. Selon eux, la restauration de la parole grâce aux signaux cérébraux est tout à fait possible. Et ils ont déjà démontré cette possibilité sur un homme qui, lui aussi, a été victime d'un AVC.

Sauf que l'étude qu'ont menée les chercheurs de l'UC San Francisco et de l'UC Berkeley semble plus intrigante. Cette fois-ci, ils ont pour objectif de décoder les signaux cérébraux en partant des paroles et des expressions faciales.

La formation de l'IA pour l'identification des signaux a pris plusieurs semaines. Par contre, les chercheurs ont cette fois-ci adopté une approche différente. Au lieu de former l'intelligence artificielle sur la reconnaissance des mots, ils ont dû créer un système pouvant décoder les mots grâce aux éléments sonores du langage parlé (les phonèmes en d'autres termes).

Il s'agit d'une approche qui permet de réduire le temps d'entraînement de l'IA avant de pouvoir permette aux patients de retrouver la parole. Donc au lieu d'apprendre 1 024 mots, il a seulement besoin d'apprendre 39 phonèmes. Et c'est là que réside tout l'intérêt de cette solution. Sean Metzger, le développeur du décodeur, affirme d'ailleurs que la rapidité, ainsi que la précision, sont deux éléments indispensables du décodeur pour permettre aux victimes de communiquer et d'engager une conversation plus naturelle après un accident vasculaire cérébral.

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