France Travail piraté : Soyez très vigilant ! Les arnaques ont commencé

Les arnaques à l’emploi se multiplient depuis le piratage de France Travail en mars. Faites attention aux messages que vous recevez.

Un piratage massif a ciblé France Travail le 13 mars dernier. Les données personnelles de dizaines de millions de personnes sont exposées. Les hackers s’en servent pour mener des arnaques à l’emploi et d’autres tentatives d’escroquerie. Les mails et les messages frauduleux se répandent sur Internet plusieurs jours après la cyberattaque.

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Rappelons qu’il y a eu des arrestations une semaine après ce piratage. Ce sont trois jeunes hackers âgés de 22 à 25 ans, des spécialistes du phishing.

Cette rapide progression de l’enquête n’aura pas empêché l’exploitation des données volées. En effet, les escroqueries se répandent depuis la dernière semaine de mars.

Comment reconnaître un SMS frauduleux ?

L’arnaque à l’emploi consiste à envoyer de fausses offres d’emploi destinées à tromper les candidats. Le but est de leur soutirer de l’argent ou de voler des informations personnelles.

Cet expert en cybersécurité a donné l’alerte plusieurs jours après le piratage de France Travail. Sa publication sur X s’accompagne de la capture d’écran d’un SMS de phishing.

Les éléments douteux se repèrent au premier coup d’œil. Le premier indice est le numéro de téléphone d’où provient le message.

En effet, le numéro en question commence par “07”. Cela permet de confirmer qu’il ne s’agit pas du numéro de France Travail. Une première mise en garde, donc.

Deuxième mise en garde, le texte du SMS ne comporte aucune ponctuation. Les sources officielles et authentiques soignent davantage leurs messages.

Troisième mise en garde, le “t.me” dans le lien est le raccourci d’URL de Telegram. Il s’agit de l’application de messagerie instantanée favorite des hackers.

Les données bancaires épargnées lors du piratage de France Travail

D’après France Travail, la cyberattaque de mars expose les données personnelles de 43 millions de personnes. Ces informations sont principalement les identifiants à la plateforme, les noms et prénoms, ainsi que les numéros de Sécurité sociale.

L’organisme public pour l’emploi se veut également rassurant. La fuite massive de données n’inclut pas les données bancaires. De ce fait, les personnes affiliées n’ont à craindre « aucun risque sur l’indemnisation » selon France Travail.

Néanmoins, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) poursuit son appel à la vigilance. Elle recommande de ne pas cliquer sur les liens contenus dans les SMS ou mails demandant un paiement en urgence.

Des perquisitions probantes chez de jeunes hackers

Outre la violation des données de France Travail, le nombre de profils exposés a également choqué le public. Non, le pays n’a pas actuellement 43 millions de demandeurs d’emploi.

Il faut savoir que l’organisme conserve pendant une vingtaine d’années les informations d’un inscrit. Et ce, même si la personne trouve ensuite un emploi.

D’autre part, les trois jeunes suspects resteront en détention dans l’attente de leur procès. Les enquêteurs ont trouvé plusieurs éléments à charge à la suite des perquisitions.

En effet, les hackers avaient du matériel informatique confirmant leurs activités illégales. Ils devaient souvent pratiquer du phishing ou de l’hameçonnage.

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