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Affaire Benalla : la CNIL enquête sur un profilage des utilisateurs de Twitter

L'affaire Benalla s'étend dans le domaine des données personnelles. L'ONG belge est accusée par de nombreux internautes d'avoir effectué un fichage des utilisateurs de ayant publié des messages sur ce sujet. Face aux plaintes enregistrées, la CNIL va mener l'enquête.

Depuis le mois de juillet 2018, le gouvernement Macron fait face à une vive polémique. Durant la manifestation nationale du 1er mai, Alexandre Benalla, chargé de mission, responsable de l'organisation des déplacements officiels et privés du président de la République, a été filmé en train de violenter un couple de personnes et d'usurper la fonction de policier.

Aujourd'hui, une nouvelle controverse apparaît suite à cette affaire. L'ONG belge Disinfolab, qui lutte contre la désinformation, a mené une étude visant à mesurer l'impact de l'affaire Benalla sur les réseaux sociaux. Plus précisément, l'étude avait pour but de déterminer s'il y a eu une ingérence russe visant à amplifier l'impact de cette affaire sur les réseaux, en particulier Twitter.

A priori, cette étude partait donc d'une bonne intention. Toutefois, c'est la manière dont DisinfoLab a procédé qui a déchainé la colère de nombreux utilisateurs de Twitter. Pour cause, l'auteur de l'étude a publié sur son site des fichiers de personnes ayant posté des tweets sur l'affaire Benalla.

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Affaire Benalla : l'ONG DisinfoLab classe les tweetos par affiliation politique

Ces fichiers indiquent le nombre de messages et de retweets publiés par la personne sur le sujet, ainsi que son affiliation politique supposée. Les utilisateurs son ainsi catégorisés en  » pro-Mélenchon « ,  » pro-RN  » ou encore en  » russophiles « . Des méthodes qui s'apparentent à du fichage et à du profilage, aux yeux d'un grand nombre d'internautes concernés.

Le 9 août 2018, la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) a donc annoncé qu'elle allait instruire  » les plaintes dont elle a été saisie  » suite à la publication de cette étude. Les données vont être passées en revue pour déterminer si la loi a été enfreinte. En effet, le RGPD impose des règles strictes concernant la collecte et le traitement des données personnelles relatives aux opinions politiques.

De son côté, DisinfoLab s'est d'ores et déja exprimé sur Twitter. L'ONG rejette les accusations de fichage. Elle affirme que les données ont été  » publiée à dessein de vérification méthodologique « , et  » afin de limiter la circulation d'un fichier erroné « . Même si l'organisation  » comprend  » que sa méthodologie puisse être interprétée comme un fichage, elle affirme que ce n'est pas le cas. A la CNIL de trancher.

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