Le datacenter suisse de SWIFT sécurisée par les forces de l’ordre suite aux attaques

Le datacenter de Swift à Diessenhofen a fait l'objet d'actes de sabotage. Suite à cet incident, la police thurgovienne a décidé de mettre cette infrastructure sous sa protection. Notons que cette résolution a été prise dans le feu de l'action. Dans le cadre des sanctions que l'on impose à la Russie, l'entité s'est effectivement résignée à découpler les banques russes rattachées à la plateforme financière Swift.

A ce jour, on considère le datacenter de la société comme étant une « véritable forteresse ». Néanmoins, il n'y a aucun mal à être plus prudent, d'où le rajout d'une protection supplémentaire au centre de calcul SWIFT en Suisse.

Une mobilisation pour prévenir des éventuelles attaques

La révélation nous vient de NZZ. En effet, les forces de polices de Thurgovie viennent d'instaurer un « dispositif de sécurité » à proximité de la frontière allemande. Celui-ci se positionne ainsi autour du datacenter de Diessenhofen dont SWIFT est propriétaire. Bien sûr, l'entreprise a été favorable à cette mesure. Cette dernière n'a d'ailleurs qu'un objectif : sécuriser « le centre opérationnel contre des actes de sabotage liés à la guerre en Ukraine ».

A l'heure où les sanctions fusent pour la Russie, l'entreprise SWIFT connue pour ses prestations en messagerie financière a décidé de se défaire de sept institutions financières russes. Cette déconnexion du réseau est le résultat d'une décision prise à l'unanime par les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et l'Union Européenne. Pour information, la plateforme Swift est une référence en matière de trafic des paiements internationaux. Il n'est donc plus surprenant si elle est utilisée dans 200 pays, et 11 000 prestataires en tout.

Focus sur le datacenter SWIFT de Diessenhofen

Ce datacenter date d'une vingtaine d'années maintenant. Après ceux des Pays-Bas et des Etats-Unis, ce le troisième centre opérationnel de l'entreprise dans le monde. Selon toujours la NZZ, cette infrastructure de cinq étages souterrains serait blindée de « fils barbelés, de murs élevés et de caméras de surveillance ». Thurgauer Zeitung ira même jusqu'à le qualifier de « secret le mieux gardé de Thurgovie ».

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