Le géant américain s’apprête à déployer un milliard d’euros en Allemagne jusqu’en 2030. L’entreprise envisage, en effet, d’investir dans des énergies renouvelables qui serviront au fonctionnement des infrastructures de cloud dans le pays.
Google a déclaré mardi dernier que d’ici 2030, la somme que le groupe aurait placé dans les infrastructures numériques et l’énergie propre en Allemagne arpenteront le milliard d’euros. Soulignons que l’entreprise a pour projet d’étendre son centre de cloud de Hanau. Il s’agit d’une petite ville située à l’ouest de l’Allemagne dans la région de Francfort. Le local de Google s’étale, à ce jour, sur une superficie de 10 000 m2.
Google a d’autres desseins. La société compte, en effet, concevoir une nouvelle structure destinée au stockage des données à Brandebourg qui elle, est une région qui se trouve aux alentours de Berlin. On notera, par la même occasion, différentes installations qui marcheront à 80 % à l’aide des énergies éoliennes et solaires. Le groupe américain ne manque pas d’indiquer que toutes ces ambitions constituent un pas important dans l’atteinte de l’objectif de décarbonisation d’ici 2030.
Des partenariats en vue pour ce projet
Google va alors collaborer avec la filiale allemande d’Engie, premier fournisseur d’électricité verte et de gaz naturel en France. Cette dernière devra fournir une capacité totale de 140 mégawatts en énergie verte et renouvelable. A titre de rappel, l’usage du cloud pour le stockage des données numériques est aujourd’hui très critiqué du grand public. Ce secteur consommerait beaucoup trop d’énergie.
Bref, le gouvernement allemand ne peut que saluer cette initiative de Google. Peter Altmaier, ministre de l’Economie allemand félicite considère le geste d’un « signal fort » pour l’attractivité de la première économie européenne. Pour le moment, Google possède quatre sites dans le pays : à Berlin, Francfort, Hambourg et enfin, Munich. Ces sites sont pourvoyeurs de 2 500 emplois au total.
Le cloud sur le continent européen
L’emplacement physique où sont conservées les données des citoyens d’Europe entraîne des querelles incessantes majeures. La France et l’Allemagne ont ainsi déployé le projet Gaia X l’année dernière. Alors qu’à l’heure actuelle le cloud européen reste sous la domination des entreprises américaines et chinoises, Gaia X ambitionne de renforcer l’autonomie du continent dans ce domaine. Cela dit, les entreprises qui n’ont pas leur siège dans les pays membres du conseil d’administration comme Google, Microsoft et Amazon ne sont pas mises en marge.
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