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L’IA a pris leur travail du jour au lendemain : voici leur témoignage

Les traducteurs et les doubleurs commencent à perdre massivement leur emploi à cause de l’émergence de l’IA dans le secteur depuis un certain temps. Il s’agit du premier bouleversement de l’IA visible, mais la question est de savoir si les éditeurs auront toujours besoin des traducteurs à l’avenir ?

De plus en plus d’éditeurs choisissent de traduire leurs ouvrages à l’aide des technologies, comme l’IA depuis l’annonce de vers la fin de l’année 2022. Les acteurs dans le domaine commencent à constater que bien que l’IA ouvre à de nombreuses opportunités, elle leur fait perdre aussi leur travail.

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ChatGPT a réduit à moitié le besoin de traducteurs auprès des éditeurs

Une étudiante en traduction a passé un entretien d’embauche au sein d’un cabinet d’expertise financière à Paris, il n’y a pas si longtemps. Au moment de parler de ses compétences acquises durant ses cinq années d’études, elle a constaté que le recruteur n’était pas réellement captivé. Il lui a lancé un discours du genre : «De toute façon, les traducteurs, vous allez être remplacés. Avant Chat , on avait besoin de deux postes, maintenant un seul suffit.»

Déconcertée par ces paroles, elle se souvient toujours de l’enfer qu’elle a vécu jusqu’à la fin de son entretien. Effectivement, sa candidature pour le poste a été retenue, mais elle a décliné l’offre. «Même si le salaire était intéressant, plus de 2 000 euros net mensuels, je ne peux pas accepter de travailler pour quelqu’un qui dénigre mon métier et n’en voit pas l’utilité », confie-t-elle à Libération.

Si certains de leur entourage s’inquiètent réellement sur le sujet, d’autres ne manquent pas de lancer des commentaires désobligeants. Néanmoins, ces étudiants témoignent qu’ils ont également eu cette crainte : leur métier va-t-il disparaître ? Ils pensent que c’est toujours impossible, du moins, pas pour tout de suite. De plus, ils pensent que l’IA ne pourra pas réaliser toutes les tâches des traducteurs.

Des volumes de travail qui ont largement diminué

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Plusieurs traducteurs et doubleurs ont constaté que l’IA générative est sur le point de voler leur travail. Capucine, une traductrice de livres pratiques, d’ouvrages de développement personnel ou quelquefois de biographies de stars raconte : « Le téléphone a commencé à moins sonner, puis les deux maisons avec qui j’ai l’habitude de travailler m’ont tout simplement annoncé qu’elles préféraient se tourner vers des solutions d’intelligence artificielle, faute de moyens.»

De son côté, Arthur confie : « C’est la deuxième maison en quatre mois qui me propose des contrats au rabais, en troquant mon statut d’auteur pour celui de prestataire de services ». « On me demande désormais d’éditer à la marge des textes, qui ont préalablement été traduits par une machine », ajoute-t-il.

Ces dernières semaines, ces professionnels ont traversé un véritable cauchemar. Si certains traducteurs trouvent dans cette situation un moyen de défendre encore plus la valeur de leur travail, d’autres sont tentés d’essayer les technologies d’IA qui sont davantage performantes. Le but étant de réaliser quelques économies.

Le métier de traducteur, un travail qui ne sera jamais remplacé par l’IA ?

« Il n’y a aucune raison  que l’édition vive dans une réserve alors que l’intelligence artificielle finira par être utilisée dans tous les secteurs », confirme Renaud Lefebvre, directeur général du syndicat national de l’édition (SNE). »

Effectivement, les maisons d’édition auront toujours besoin de traducteurs pour les traductions particulièrement pointues. Toutefois, le volume du travail ne sera plus pareil.

Dans un futur proche, on aura certainement des outils de traduction automatique, utilisés en direct ou pour les enregistrements vocaux. Cela marquera certainement aussi la fin de l’apprentissage des langues étrangères puisqu’il sera désormais possible de communiquer sans connaître la langue de l’interlocuteur.

Beaucoup ne trouvent pas l’intérêt de perdre du temps pour apprendre une langue durant des années si l’on peut s’en passer de la traduction au profit des traducteurs automatiques de la même manière que l’on utilise les calculatrices.

À mon avis, ce n’est que le début de la perte de l’emploi à cause de l’IA, et cela va continuer. Toutefois, je reste persuadé que l’IA ne pourra jamais remplacer les humains. Et vous ? Vous partagez le même avis ? 

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