Le géant américain compte sur les nouvelles technologies pour remplacer l’eau dans le refroidissement de ses serveurs.
Microsoft compte sérieusement réduire ses empreintes eau et carbone
Microsoft a souligné sa volonté à réduire son empreinte eau. L’entreprise veut, en effet, mettre en place de nouvelles stratégies de refroidissement. Notons que ses serveurs sont connus pour leur appétence en eau et en énergie. Dernièrement, Microsoft s’est prononcé sur son projet à accroître le nombre de ses data centers à travers le monde. Cette décision constitue une pression énorme pour les régions arides. La seule solution étant que Microsoft trouve une solution alternative pour substituer l’eau.
L’organisme américain prévoit alors que d’ici 2024, sa consommation d’eau sera réduite de 95 % On parle bien évidemment de la quantité d’eau exploitée au sein de ses data centers. Selon les plans de Microsoft, cette alternative aurait pour finalité d’éliminer la consommation d’eau sur le long terme. N’oublions pas que l’année dernière, celui-ci s’est engagé sur la voie du « water positive », un but qu’il compte mettre en place dans la décennie à venir. Cette même année, en 2020, la société a annoncé publiquement son projet à devenir négatif en carbone sur la même durée. Cela traduit que Microsoft va désormais stocker son CO2 au lieu de le libérer. Cela aura une incidence positive sur le réchauffement de la planète.
Les dépenses en eau rencontrées chez les data centers
Pour information, les dépenses en eau d’un data center ordinaire avoisinent ceux d’une ville de 35 000 habitants. Cela équivaut à 3 ou 5 gallons d’eau au quotidien, s’exprime Venkatesh Uddameri, directeur et professeur au sein de la Water Resources Center de la Texas Tech University. Microsoft affirme cependant que ses data centers ne sont pas aussi énergivores en eau que cela.
A l’heure actuelle, nombreux sont les infrastructures Microsoft à utiliser le refroidissement adiabatique. Il est vrai que celui-ci exige beaucoup moins d’eau et d’électricité qu’un système classique. Toutefois, cela est uniquement efficace lorsque la température externe se trouve au-dessous de 85 degré Fahrenheit. Son fonctionnement s’assimile ainsi au « refroidissement de marais ». En effet, cette solution « refroidit l’air en le poussant sur ou à travers des écrans imbibés d’eau ».
Les solutions mises en place par Microsoft
Dans une optique de conservation d’eau, Microsoft a analysé les aptitudes de ses serveurs exposés à une température élevée. Cette étude a permis de dégager la possibilité de « fixer des limites supérieures », tant que les systèmes de refroidissement par évaporation restaient en place. Ainsi, les villes les plus froides comme Dublin, Chicago ou Amsterdam n’auront certainement plus besoin d’eau dans le futur. Grâce à ces emplacements, il sera possible de réduire la dépense en eau de 60 %, rien qu’en 2024. A l’inverse, pour les data centers situés dans les déserts, supprimer la consommation d’eau ne sera pas aisée. Microsoft compte ainsi utiliser l’immersion liquide à deux phases en immergeant les serveurs dans des bains liquides de fluorocarbone.
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