Le cloud computing a passé des piles informatiques monolithiques aux nouvelles aires d’applications et services informatiques Software-as-a-Service (SaaS). Évoluant et se répandant très rapidement, les entreprises d’aujourd’hui ont décidé de passer le cap et d’y migrer. De là apparaît le cloud natif open source, une réelle opportunité pour les organisations.
Le cloud natif open source
Presque toutes les sociétés d’aujourd’hui s’habituent maintenant à la vie dans l’écosystème natif du cloud. Les nouveaux systèmes se basent notamment sur des modèles informatiques Platform-as-a-Service (PaaS) et Infrastructure-as-a-Service (IaaS).
Eric Horsman, directeur mondial des alliances stratégiques chez Dynatrace a déclaré que le cloud natif open source est un réel appui non seulement pour les développeurs de base, mais aussi pour de plus grands fournisseurs commerciaux mondiaux. Il a expliqué que de nombreuses solutions clés sont basées sur des projets open source comme Cloud Fonderie et Kubernetes. Selon lui, c’est une des caractéristiques qui rend les écosystèmes cloud PaaS si unique et puissants moteurs d’innovation. « Cette approche communautaire du développement signifie que ces solutions progressent plus rapidement », déclare-t-il.
Les avantages du cloud natif open source
Red Hat OpenShift a notamment été cité. Celui-ci est reconnu comme un acteur de poids dans de multiples projets open source. C’est parce qu’il s’investit grandement dans l’intégration dans des produits prêts à être commercialisés. Il s’agit spécialement d’OpenShift, sa plate-forme de conteneurs, et Red Hat Enterprise Linux (RHEL), son système d’exploitation. Ces derniers permettent aux entreprises d’exécuter des applications conteneurisées dans un environnement de cloud hybride moderne. Leurs charges de travail couvrent tout. Allant des data centers sur site aux plates-formes de cloud public, jusqu’aux appareils périphériques de l’Internet des objets (IoT). D’ailleurs, des générations de revenus de plus de 100 milliards de dollars sont prévus par l’écosystème REHL, selon IDC. D’ici à 2026, cela atteindrait jusqu’à 138 milliards de dollars.
Zoom sur ses inconvénients
Cependant, ces micro-services et architectures basées sur des conteneurs provoquent une nouvelle complexité. C’est ce qu’a expliqué Horsman de Dynatrace. Le passage aux micro-services impliquerait aux équipes de livraison agiles plus petites et indépendantes de mettre plus fréquemment à jour les fonctionnalités des applications. Et ce, dans des cycles de publication plus courts. Pourtant, cela conduit à un risque accru d’erreur humaine. Cela dit, des bogues pourraient entrer en production.
La solution pour les organisations est alors une bonne alternative d’observabilité moderne, selon Horsman. Cette dernière leur fournira non seulement la visibilité nécessaire, mais va instrumenter automatiquement aussi les conteneurs. Mais cela ne suffit pas, selon encore Horsman. Il faudrait également y avoir accès. Cela obligerait généralement les équipes d’exploitation à effectuer une série complexe de modifications de configuration.
Dès lors, Horsman a confirmé que ce processus est désormais obsolète. Il a donc insisté sur une approche entièrement automatisée, qui est notamment le cloud natif open source. En effet, le cloud nativf permet aux organisations de se concentrer plus facilement sur l’innovation. Celles-ci doivent ainsi encourager l’agilité qui accompagne le passage à la livraison native dans le cloud moderne.
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