L’ORNL présente un supercalculateur de haute volée

Le Laboratoire national d’Oak Ridge ORNL du Département américain de l’énergie (DOE) a lancé un nouveau supercalculateur. Conçu par Dell, ce dernier sera en charge de la recherche sur le climat. Pour être plus précis, il prendra en charge la mesure du rayonnement atmosphérique (ARM).

ORNL présente un nouveau supercalculateur pour la recherche sur le climat

ORNL lance un nouveau supercalculateur de haute volée. C’est le cluster Cumulus-2 construit par Dell. Le nouveau système soutiendra au fait la recherche sur les données climatiques menées par l’installation utilisateur ARM du DOE.

Le nouveau supercalculateur a été acheté et géré par le National Center for Computational Sciences (NCCS) de l’ORNL. Il dispose de 16 384 cœurs de traitement. Cela dit, cela vaut bien plus que les anciens systèmes Stratus avec 1 080 cœurs et Cumulus-1 avec 4 032 cœurs d’ARM. Outre la prise en charge des simulations de modèles atmosphériques de nouvelle génération, nombreux sont les rôles de ce nouveau supercalculateur d’ORNL. Il gère le stockage de données pétaéchelle, l’analyse des données volumineuses et l’apprentissage automatique pour la recherche en sciences atmosphériques et climatiques.

D’après les informations émises par HPCwire, le système dispose de 32 châssis dont 28 d’entre eux s’équipent de quatre nœuds chacun. Ensuite, chacun de ces nœuds contient deux processeurs AMD Epyc Milan 7713 et 256 Go de mémoire. En outre, quatre châssis supplémentaires contiennent chacun quatre nœuds à 512 Go de mémoire.

De nouvelles opportunités qui s’offrent à ARM

Selon le directeur du data center ARM à l’ORNL Giri Prakash, ce nouveau supercalculateur accélérera considérablement les vitesses de traitement de simulations. Aussi, il sera parfaitement capable d’augmenter les capacités d’interprétation de l’entrepôt de données d’ARM. « Cumulus-2 offrira environ 4 fois la puissance de Cumulus-1. », d’après ses dires. Le Cumulus-1 a été lancé en 2017 et est désormais en retraite. C’était un cluster Cray XC40 avec des processeurs Broadwell.

Outre sa fonction de directeur, Prakash est également chef de section pour l’informatique du système terrestre et la découverte de données dans la division des sciences environnementales de l’ORNL. Alors, il a déclaré que la majorité des utilisateurs d’ARM proviennent d’autres laboratoires, universités et organisations de recherche mondiales. L’année dernière, selon lui, il y avait environ 1000 utilisateurs scientifiques uniques produisant plus de 200 articles de revues. « Ce que fait l’équipe du data center ARM à l’ORNL est la clé pour que ces scientifiques accèdent aux données », déclare-t-il.

ARM était formée en 1986 dans le cadre du programme de recherche biologique et environnementale du DOE. De ce fait, sa tâche principale était d’établir une série de plateformes d’instruments. Et ce, dans le but d’enregistrer les données atmosphériques afin d’étudier le climat de la Terre. Le centre a amassé plus de 3 pétaoctets de données.

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