Facebook Dark Web

Facebook et son projet Dark Web inquiètent les autorités australiennes

La police fédérale australienne (AFP) annonce une augmentation des délinquants sexuels d'enfants exploitant à la fois le Clearnet et le Dark web pendant la pandémie COVID-19. Mike Pezzullo, le secrétaire du ministère australien des Affaires intérieures, a fait part de ses préoccupations sur les projets de visant à chiffrer de bout en bout l'ensemble de leur plateforme pour créer le plus grand Dark web du monde. 

Beaucoup de trafic ont basculé vers le Dark web

Selon le Parlement australien, le cryptage vous permet au moins de savoir où se trouvent les appareils, l'adresse IP et le serveur. Cela  permet aussi la géolocalisation de l'administrateur. Avec le Dark web, vous perdez toutes ces traces. Le gouvernement mène aujourd'hui une opération de contrôles virtuels et d'infiltration. Mais étant donné que les suspects ne cessent de passer de plateforme en plateforme, de serveur en serveur, de réseau en réseau, il est presque impossible d'identifier les cybercriminels.

Aussi a-t-il pris la décision d'attaquer le Dark web. Pour ce faire, le gouvernement travaille en étroite collaboration avec l'AFP et d'autres agences sur comment attaquer le Dark web, comment supprimer l'anonymisation destinée à cacher ces réseaux criminels de sorte qu'ils disparaissent du réseau.

Le Dark web, une plateforme pernicieuse et préoccupante

L'anonymisation reste un des plus grands défis des autorités dans cette lutte acharnée contre le Dark web. Avec ce système, il est aujourd'hui difficile de localiser une personne qui poursuivra alors en toute impunité ses activités cybercriminelles. Et si on incombait aux géants de la technologie la charge de la validation des utilisateurs sur les plateformes ? La Commission australienne de la concurrence et des consommateurs déclare qu'elle travaille déjà sur ce point sur certaines plateformes et réitère son inquiétude sur les activités menées sur les plateformes cryptées.

L'AFP a également déclaré que des travaux étaient actuellement menés pour empêcher le personnel d'être exposé aux documents des contrevenants. Personne ne devrait avoir à les voir. Les autorités travaillent donc sur un espace informatique pour essayer de développer des systèmes de classification qui limitent le temps d'exposition à ces documents.

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