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Jurassic Park ne serait plus une fiction d'ici quelques années. Des scientifiques ont eu des résultats positifs lors d'une tentative de résurrection d'animaux.
L'humanité a raté plusieurs espèces animales majestueuses. Seuls les fossiles donnent des informations sur leur aperçu. Même si des illustrations en disent long sur leur aspect, les voir en vrai titille toujours les esprits. La résurrection d'animaux est alors la voie de référence pour arriver à cet objectif. Et des scientifiques sont sur le coup, avec des résultats positifs. Même si le chemin est délicat, il serait possible de regarder ces espèces revenir à la vie.
Résurrection des animaux : quand la science montre encore ses prouesses
La biologie moléculaire est la clé de ce projet. La résurrection des animaux passe alors par l'ADN. Certains scientifiques l'appellent même le cœur de la désextinction. Ce nouveau mot entrera dans le dictionnaire d'ici peu.
Les chercheurs ont commencé à collecter les ADN à partir des fossiles. Ici, les échantillons congelés ou dans les musées sont les sources de référence. Ensuite vient la collecte d'un schéma génétique. Une fois faites, les scientifiques passent au clonage. Ce processus est assez délicat. Il faut implanter l'ADN dans un œuf d'une espèce voisine. L'embryon se développe à l'intérieur de ce dernier. À l'éclosion, il y aura une espèce éteinte revenue à la vie.
Le tigre de Tasmanie : l'élu dans le projet de résurrection des animaux
Cette espèce s'est éteinte à cause de la colonisation humaine. Auparavant, le tigre de Tasmanie vivait sur l'île du même nom. Les Européens ont alors provoqué la chute de cette espèce. En effet, le tigre de Tasmanie détruisait les champs. Le gouvernement a réagi, en donnant une prime pour celui qui en tue le plus. Le dernier représentant est mort en 1936.
La première résurrection des animaux va peut-être se réaliser avec le tigre de Tasmanie. Son habitat est peu fréquenté par l'homme, d'où une réintroduction plus facile. Les scientifiques se basent sur l'ADN de cette espèce. Ensuite vient le processus de la transcription d'ARN.
Emilion Marmol et son équipe ont réussi à fournir un aperçu détaillé de l'ARN de cet animal. C'est le premier pas vers la résurrection du tigre de Tasmanie.
D'autres chercheurs se sont ralliés à la cause pour accélérer les résultats. Le professeur Marc R.Friedlander pourrait intervenir dans le séquençage des microARN, des régulateurs du thylacine.
Mais cette étude sera bénéfique pour le monde de la biologie moléculaire. En effet, la compréhension de l'ARN serait la clé de l'analyse des virus. Une avancée pour la médecine.
Quelques questions éthiques se posent
Certes, la résurrection des animaux sera une avancée considérable du domaine scientifique. Les chercheurs impliqués pourraient même gagner un prix Nobel en cas de réussite.
Cependant, les comités d'éthique remettent en question ce projet. La désextinction peut engendrer un déséquilibre dans l'écosystème. En effet, certains animaux ressuscités n'auront plus d'habitats naturels adaptés à leur besoin.
Par ailleurs, la désextinction est bénéfique pour sauver les espèces menacées. Certains donateurs soutiennent ce projet grâce à cet avantage.
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1986 La Décision( edilivre édition) livre qui a été cité dans plusieurs thèses d’universités : Pennsylvanie, Laval au Québec, Croatie etc j’annonçais la médecine prédictive, le temps projeté et non pas écoulé et tant d’autres choses comme l’intelligence artificielle dans un autre livre; souvent la science fiction devance la science.