Les RSSI français ne recommandent pas WhatsApp dans l’entreprise. Une récente enquête de Gigamon indique que 69 % ont interdit l’application.
L’influence des réseaux sociaux est grandissante et une étude récente de l’Institut Reuters confirme que le public d’aujourd’hui les utilise pour s’informer (30 %). Cette tendance se confirme chez les jeunes (18-24 ans), qui vérifient de plus en plus l’actualité sur TikTok par le biais d’influenceurs.
Cependant, comme d’autres plateformes, les autorités pointent souvent du doigt le réseau. Celles-ci l’accusent d’être un outil d’influence, voire d’espionnage. WhatsApp et ses 19 millions de visiteurs uniques quotidiens en moyenne font également inévitablement l’objet de soupçons, les atteintes à la sécurité et à la confidentialité étant fréquemment signalées ces dernières années.
Dans le cadre de sa dernière étude sur la sécurité du cloud hybride, Gigamon a demandé à 200 DSI et RSSI français quelles recommandations ils font au sein de leurs entreprises concernant ces applications, qui, pour certaines, sont devenues le quotidien de millions d’actifs.
WhatsApp interdit dans l’entreprise, TikTok et Metaverse censurés
Pour la question suivante : « Êtes-vous préoccupé par l’utilisation des applications, outils et technologies WhatsApp, TikTok, Chat GPT et Metaverse dans votre organisation ? », 69 % ont déclaré avoir interdit WhatsApp pour des raisons de sécurité. 30 % évaluaient toujours le risque et prévoyaient de prendre une décision prochainement.
TikTok est actuellement à l’honneur. En effet, 95 % des sondés ont admis qu’ils considéraient les risques de cybersécurité pour prendre une décision rapide. Par ailleurs, les 5 % restants ont interdit à l’entreprise d’utiliser TikTok. Le Metaverse bénéficie du même traitement à ce jour, avec 97 % des responsables sécurité analysant les risques de la plateforme. Ils annoncent également prendre une décision dans les prochains mois. 3 % ont déjà interdit son utilisation.
D’autre part, l’intelligence artificielle Chat GPT reste populaire auprès des professionnels français de la sécurité. 66 % des répondants n’envisagent pas actuellement d’interdire son utilisation pour des raisons de cybersécurité. De plus, 33 % déclarent effectuer des contrôles de sécurité à l’avance afin de pouvoir décider.
La méthodologie pour cette étude de Gigamon
Les données utilisées dans ce rapport ont été collectées par Vitreous World. Le prestataire a utilisé une méthodologie en ligne et a recruté un collectif de CIO, CISO, CTO, COO, Cloud Security Analysts, Cloud Engineers, Cloud Architects, VPs of Information Security et d’autres personnels liés à la cybersécurité. À noter que 200 individus parmi les enquêtés résident en France.
D’autre part, des entretiens ont été menés au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, aux États-Unis, en Australie et à Singapour. Tous les répondants ont participé à l’étude avec la garantie de bénéficier de l’anonymat. De plus, le travail de terrain a eu lieu entre le 19 avril et le 2 mai 2023.
À propos de Gigamon
Gigamon fournit un flux d’observabilité avancé qui exploite l’intelligence du réseau pour améliorer les performances et la visibilité des outils de sécurité. Il permet au service informatique d’assurer la gouvernance de la sécurité et de la conformité. Par ailleurs, ses solutions permettent d’accélérer l’analyse des causes des goulets d’étranglement des performances. Celles-ci aident aussi à baisser les coûts opérationnels et à gérer les infrastructures informatiques hybrides et multi-clouds.
Grâce à son expertise, les entreprises peuvent réaliser pleinement la promesse de la transformation du cloud. Gigamon compte plus de 4000 clients dans le monde, dont plus de 80 % des entreprises du Fortune 100. Le cabinet travaille également avec 9 des 10 principaux fournisseurs de réseaux mobiles et des centaines d’institutions gouvernementales et éducatives.
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