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Le début de l'année 2021 a été marqué par le placement en redressement judiciaire de Shadow, la société française qui commercialise des solutions PC dans le Cloud. La situation s'est pourtant éclaircie pour la marque qui a trouvé un repreneur du côté du fondateur d'OVH Octave Klaba.
De nouveaux objectifs pour une stratégie repensée
Au départ, Shadow a fait le pari de s'affirmer très vite dans un secteur très difficile et émergent. Aujourd'hui, le service a tiré le meilleur parti des leçons du passé et s'est engagé à créer une base solide qui garantira la création d'un service gagnant-gagnant pour l'entreprise et les utilisateurs.
Pour atteindre cet objectif, des changements et des décisions en ce sens sont inévitablement nécessaires, notamment avec un ajustement des tarifs et des conditions d'abonnement, des migrations vers de nouveaux serveurs, etc.
Selon les dirigeants de Blade, la société qui a créé Shadow, la confiance entre ce dernier et sa communauté a été façonnée par l'histoire de l'entreprise. L'objectif est de restaurer la confiance des utilisateurs en laissant les actions de la société parler d'elles-mêmes.
Shadow a besoin de clients et ambitionne de récupérer la barre des 100 000 abonnés dans un premier temps. Nombreux sont ceux qui, au fil des mois, pourront éventuellement s'abonner au service, mais on devra attendre que des fichiers d'attente intermittents soient déposés sur les serveurs de l'entreprise. Pour cet automne 2021, Shadow annonce donc l'ouverture de 5 000 nouvelles options d'accès instantané (jusqu'à 72 heures maximum). Un grand moment pour les équipes, car il s'agit d'une sorte de remise dans le sens de la croissance du service, attendant désespérément des mois d'échec d'investissement.
Un contexte qui ouvre de nouvelles possibilités
Grâce aux nouveaux liens étroits avec OVHcloud, Shadow peut désormais accélérer son plan et tirer parti des ressources clés de son nouveau partenaire stratégique, y compris son infrastructure existante et son expertise sectorielle, afin de se concentrer sur le développement de logiciels.
Au cours de l'année à venir, l'entreprise entend continuer à innover pour offrir à ses clients une gestion du cycle de vie à la pointe de la technologie et hautement sécurisée. Cela comprend un nouveau système d'authentification, des outils de gestion, une solution de paiement plus flexible et bien plus encore.
Un levier de croissance B2B
En outre, Shadow devrait se réhabiliter prochainement avec une nouvelle identité visuelle au sein de la cible d'acteurs sur laquelle le service s'est focalisé depuis son départ. Dès 2016, Emmanuel Freund, co-fondateur, expliquait que le succès du jeu vidéo, tâche techniquement la plus difficile à accomplir en matière de cloud, permet à l'entreprise de s'armer pour tout autre type de clientèle ensuite.
Aujourd'hui, Shadow ne veut pas cacher une cible B2B, les clients professionnels étant souvent à la recherche de solutions telles que celles proposées par l'entreprise.
A côté d'INpact, il semblerait aussi que OVHcloud – qui prépare son entrée en Bourse – travaille sur le cadre contractuel qui définit le prix que ses serveurs paieront chez Shadow. Un point crucial dans la stratégie financière de l'entreprise, mais qui ne doit pas alerter les régulateurs sur le favoritisme.
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