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Êtes-vous accro à internet ? Avec l'hyper connectivité qui s'inscrit totalement dans le mode de vie actuel, vous vous posez la question de la dépendance. Ou peut-être s'agit-il d'une « simple » utilisation intensive dans le cadre de votre travail ? Cette récente étude vous indique si oui ou non vous êtes accro et à quel degré ?
Êtes-vous accro à Internet ? Comprendre la notion de dépendance
Ne sont pas accro tous ceux qui utilisent régulièrement Internet, même de manière intensive. Alors, à quel moment les internautes et les mobinautes sont-ils qualifiés de dépendants ? La dépendance à Internet fait généralement référence au besoin compulsif de passer beaucoup de temps sur Internet.
Ce genre de dépendance couvre une gamme de comportements et de problèmes de contrôle des impulsions impliquant Internet, les ordinateurs personnels et la technologie mobile.
Il n'existe pas encore de critères officiellement acceptés pour diagnostiquer une addiction à Internet. Néanmoins, dans une récente étude, des chercheurs ont créé une nouvelle façon de comprendre ce « trouble ».
Cette étude présente un spectre de dépendance à Internet pour ceux qui pensent être accro. Son objectif est de catégoriser et de clarifier les différents niveaux de dépendance à Internet. Ceci, en aidant les individus à reconnaître leur position sur ce spectre. Les recherches menées à l'université de Surrey au Royaume-Uni, ont été dirigées par le Dr Brigitte Stangl.
Cinq niveaux de dépendance identifiés
L'étude divise les internautes en 5 groupes, correspondant à 5 niveaux de dépendance établis après l'analyse de 796 participants. Il s'agit en l'occurrence des utilisateurs occasionnels, les débutants, les expérimentateurs, les dépendants dans le déni, les accros.
Les utilisateurs occasionnels
Cette catégorie représente 14,86 % des utilisateurs d'Internet ayant participé à l'étude. Selon le Stangl, ces personnes utilisent uniquement Internet pour des tâches spécifiques. Elles restent en ligne pendant un laps de temps assez court.
L'analyse révèle également que cette catégorie correspond aux trentenaires (avec une moyenne d'âge de 33 ans) qui ne s'intéressent pas aux nouvelles applications. Ce groupe ne présente aucun signe de dépendance.
Les débutants
Pour les débutants (22,86 %), Internet peut les distraire. Ils peuvent ainsi passer plus de temps que prévu en ligne, les amenant parfois à oublier certaines tâches. Néanmoins, ces internautes âgés en moyenne de 26 ans ne se considèrent pas comme accro à Internet.
Les expérimentateurs
Selon les chercheurs, les expérimentateurs qui représentent 21,98 % des participants se sentent mieux en ligne que déconnectés. Ces personnes âgées entre 22 et 24 ans utilisent beaucoup les applications et aiment en essayer de nouvelles.
Les accros dans le déni
Pour cette catégorie qui correspond à 17,96 % des participants, le Dr Stangl évoque des comportements addictifs. Ces internautes, dit-elle, préfèrent leur « monde en ligne » à leur vie et responsabilité réelles. Également très portés sur les technologies mobiles, ces personnes assurent ne pas être accro à Internet.
Les accros à Internet
Ces personnes (22,36 % des répondants) admettent leur dépendance et reconnaissent les conséquences négatives de leur comportement sur leur vie. Elles sont ultra-connectées et sont adeptes des technologies mobiles.
Internet : intervenir auprès des personnes accros et leur fournir l'accompagnement adéquat
Selon les chercheurs, cette étude permet une meilleure compréhension de la dépendance à Internet. En définissant un spectre d'addiction, le Dr Stangl espère pouvoir fournir un mécanisme de soutien sur mesure aux personnes accro nécessitant une intervention.
La dépendance à Internet est complexe et varie en gravité. Le spectre de ce trouble vous aide à comprendre les différentes expériences des gens qui utilisent Internet de manière compulsive.
L'accro doit passer de plus en plus de temps sur Internet pour ressentir un sentiment de satisfaction. En déterminant où vous vous situez sur ce spectre, vous pouvez travailler sur votre comportement pour pouvoir utiliser Internet de manière positive plutôt que compulsive.
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