Les fraudes bancaires s’élevaient à 525 millions d’euros en 2020 selon Statista. Ce chiffre devrait inciter les particuliers à adopter les bonnes pratiques face aux menaces qui pèsent sur leur compte. Ils doivent aussi être au fait des démarches à suivre en cas de compte bancaire piraté.
Usurpation d’identité, fraude, vol physique, etc. sont autant de moyens utilisés par les hackers pour pirater un compte bancaire. Face à l’essor du commerce en ligne et la multiplication des moyens de paiement, un compte bancaire piraté est devenu un phénomène contemporain. Des études menées par UFC-Que Choisir révèlent que les failles proviennent majoritairement de la carte bancaire. Néanmoins, la fraude peut aussi provenir du compte lui-même.
D’après Statista, 26% des Français ont déjà été victimes d’une tentative de piratage tandis que 7% ont vécu une tentative réussie d’usurpation d’identité. Ces chiffres révèlent que le piratage est loin d’être un phénomène isolé. Connaître les bonnes pratiques minimise déjà les risques de se faire arnaquer. Néanmoins, il reste important d’être au fait des formalités en cas de piratage.
Le chiffrement de niveau militaire de NordPass rend les mots de passe infaillibles. Son interface conviviale fait de lui le meilleur gestionnaire de mots de passe du marché. L’utilisateur accède à ses identifiants en un seul clic.
Compte bancaire piraté : un phénomène contemporain
Les malfaiteurs multiplient d’ingéniosité pour peaufiner leurs techniques d’arnaques. De plus, elles sont en constante évolution grâce à l’apparition de nouvelles technologies. Un particulier a besoin de les connaître pour mieux se protéger.
Le phishing se trouve en tête des escroqueries les plus utilisées. Les pirates envoient des e-mails en se faisant passer pour une banque, un fournisseur d’accès internet, une administration, etc. L’objectif de ce mail est d’inciter son destinataire à remplir un formulaire avec des données sensibles comme le mot de passe, les coordonnées bancaires, etc. Il arrive aussi qu’un lien présent renferme un programme malveillant.
De son côté, la fraude aux faux conseillers bancaires sévit depuis quelques années. Les pirates se font passer pour un conseiller de la banque de la victime. Ils exploitent des informations partagées sur les réseaux sociaux pour la mettre en confiance. Les escrocs indiquent généralement qu’ils ont identifié des opérations frauduleuses sur le compte et invitent la victime à faire une action précise. En réalité, cette action génère l’effet inverse, elle valide la fraude.
Que faire en cas de compte bancaire piraté ?
Un compte bancaire piraté est reconnaissable à partir des mouvements suspects sur le compte. Dans une telle situation, le premier réflexe consiste à informer la banque de l’acte de piratage. Celle-ci va faire opposition à tous les moyens de paiement. La fraude peut se dérouler sans vol de carte. Dans ce cas, la victime doit également faire une demande de nouvelle carte.
Effectuer une demande d’opposition
Dès la constatation du compte bancaire piraté, il est important de contacter le conseiller bancaire rapidement. Pendant les weekends ou jours fériés, le particulier peut appeler le 01 43 22 69 09 du centre national d’opposition. Ce service est disponible 7j/7 et 24h/24.
Demander un remboursement
Le client peut demander un remboursement à sa banque en cas de piratage. Pour cela, il faut adresser un courrier en recommandé avec accusé de réception. Il dispose de 13 mois après l’acte pour contester le débit sur son compte.
Notons que certaines banques demandent à leurs clients de porter plainte. Cette action fait partie des conditions de remboursement.
Comment mieux protéger son compte bancaire ?
Plusieurs mesures de vigilance réduisent les chances qu’un compte bancaire soit piraté.
Sécuriser son compte pour les achats en ligne
Pour ceux qui achètent régulièrement en ligne, il est préférable d’utiliser des services plus sécurisés tels que l’e-carte bleue. Il permet aux clients de renseigner un numéro fictif pour valider leur achat. Le site n’obtient pas ainsi des informations sur le numéro réel de la carte bleue. Néanmoins, malgré l’utilisation de ce moyen de paiement, une vérification de la fiabilité d’un site s’impose toujours. Des adresses qui ne sont pas en https devraient alerter les internautes.
Se méfier des mails
Près de 96% des attaques de phishing s’effectuent par e-mail. Pourtant, certains de ces mails passent à travers le filtre antispam. Les internautes doivent donc faire attention aux mails qui leur semblent inhabituels. Les fautes d’orthographes et de syntaxe représentent déjà des signes suspects.
Par ailleurs, il est important d’éviter de cliquer sur les liens présents dans ces mails ou télécharger les pièces jointes. Ils contiennent généralement des logiciels malveillants.
Renforcer son mot de passe
Il faut moins d’une seconde aux hackers pour déchiffrer des mots de passe du type « 123456 ». Malgré cela, ils figurent encore parmi les plus utilisés au monde. Par ailleurs, plus de la moitié des internautes se servent du même mot de passe pour accéder à tous leurs comptes en ligne.
Certains privilégient les codes plus courts parce qu’ils sont faciles à mémoriser. Pourtant, une attaque par force brute met moins d’une seconde à deviner une suite de caractères en dessous de 8.
Les internautes sont bien conscients qu’il faut utiliser un seul mot de passe long contenant des chiffres, des majuscules et des symboles sur chaque compte. Néanmoins, la création est plus contraignante. C’est là qu’un gestionnaire de mot de passe intervient. Cet outil numérique offre plusieurs fonctionnalités pratiques : génération de caractères aléatoires, stockage des mots de passe, autocomplétion, etc.
Prenons l’exemple de NordPass, le meilleur gestionnaire de mot de passe du marché. L’internaute n’a plus besoin de taper son mot de passe, l’outil complète automatiquement les champs vides à sa place. De plus, il peut être synchronisé sur plusieurs appareils.
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