Une enquête récente menée sur près de 1600 professionnels révèle que de nombreux data centers sur site se retrouveront supprimés. Les premières victimes de cette pandémie du coronavirus : les data centers internes anciens.
Les résultats d’une enquête signée Arvaka
Arvaka a fait une enquête sur 1600 professionnels du numérique. Les résultats disent que la moitié expriment le souhait de fermer leurs data centers sur site au cours des 2 ans qui suivent. Une grande majorité préfère se tourner vers le cloud computing.
Les modèles de travail hybride sont un peu à la source de cet engouement. Dave Ginsburg, vice-président marketing produit chez Arvaka explique que l’utilisation du cloud prend place aux dépens des data centers sur site.
Les exigences de la pandémie se sont faites ressentir. Les restrictions de déplacements ont privilégié le réseau étendu (WAN) et la périphérie du service d’accès sécurisé (SASE). Avec le temps, ces nouveaux termes proposés par Gartner résument les infrastructures informatiques requises pour le travail à distance.
L’optimisation de la bande passante est primordiale dans ce cas.Le réseau ainsi que la structure informatique doivent pouvoir répondre aux niveaux de flexibilité que les employés exigent. C’est le résultat d’une adaptation à une situation forcée.
Au malheur d’on-premise, Microsoft Teams s’enrichit
La pandémie a forcé drastiquement les mesures d’adaptation au travail à distance. Quelque chose de nouveau prend place : « le travail hybride ».
Selon l’enquête menée par Arvaka, sur les 18 derniers mois, 25 à 50 % des salariés travaillaient à distance. Le même quota de personnes a avoué avoir fermé leurs sites de travail.
Les mesures de restrictions levées, presque la moitié des employés s’est ajustée au travail à distance et espéraient pouvoir garder ce nouveau rythme de vie. C’est ce que Ginsburg appelle « entreprise hybride permanente ». Les entreprises s’appuient alors sur le cloud et le fournisseur de services.
35 % sur les 1600 ne trouvent plus aucune utilité à garder leurs data centers internes et passent tout doucement au cloud public sur une transition d’une année. 17 % ont clairement avoué supprimer leurs data centers internes.
L’enquête a alors révélé que 58 % des professionnels enquêtés préféraient Microsoft Teams aux diverses applications de travail à distance. Suivi par Microsoft 365 adulé par 55 % des professionnels. Les autres applications telles que Zoom, Google Docs, Salesforce et SAP étaient perçus comme moins importants par les employés.
Vu la situation mondiale et l’emprise de la pandémie dans le monde, les professionnels doivent à tout prix s’adapter pour continuer leurs activités. De nombreux investissements se préparent pour le service du numérique. Une source avance qu’une augmentation de 25 % de leurs budgets en infrastructures en numériqueest prévue pour l’année prochaine. Les trois quarts s’accordent sur une augmentation de 10 % de ce budget.
Ces décisions émaneront inévitablement des changements exigés par une situation qui semble s’allonger jusqu’à une période indéfinie.
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