Facebook annonce l’ouverture totale des données de ses utilisateurs au groupe de chercheurs Social Science One, afin de leur permettre d’étudier les effets des réseaux sociaux sur la démocratie. Une façon pour Facebook de se racheter suite au scandale Cambridge Analytica.
En 2016, dans le cadre des élections présidentielles américaines, Cambridge Analytica s’est pernicieusement emparé des données personnelles de 87 millions d’utilisateurs de Facebook afin de les influencer à voter pour Donald Trump.
Début 2018, la mise en lumière de cette affaire a donné lieu à un scandale d’une envergure inouïe. De nombreux utilisateurs de Facebook ont perdu confiance envers le réseau social, et son créateur Mark Zuckerberg a du rendre des comptes devant la justice.
Le chef d’entreprise a notamment du s’exprimer devant le Congrès américain et le Parlement européen. Tout récemment, Facebook s’est vu infliger une amende de 500000 livres par l’autorité de protection des données britannique suite à cette affaire.
Facebook veut se repentir suite à l’affaire Cambridge Analytica
Ce 12 juillet 2018, dans le but de se repentir, Facebook annonce l’ouverture totale des données de ses 2,2 milliards d’utilisateurs au groupe de chercheurs Social Science One. L’objectif est de leur permettre de réaliser des recherches sur les effets des réseaux sociaux sur les élections et la démocratie.
Social Science One est un groupe formé en début d’année 2018 et financé en partie par la fondation The John S. and James L. Knight et la fondation The Charles Koch. Facebook se joint à cette initiative dans le but d’améliorer sa transparence et de lutter contre les abus sur sa plateforme.
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