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IA vs artistes : Midjourney et Stability viennent de gagner leur procès

Depuis quelques mois, les droits d'auteurs sont les centres du bras de fer entre l'IA et les artistes. Et le procès concernant cette situation vient d'aboutir à un revirement inattendu.

3 artistes célèbres ont intenté un procès contre l'IA. Selon Sarah Anderson, Kelly McKernan, et Karla Ortiz, et Stability exploitent leurs œuvres sans leur consentement. À noter qu'une intelligence artificielle doit s'entraîner avec une base de données considérables pour atteindre une performance optimale. Une question se pose : est-ce que ce procès sera l'aube d'un renouveau pour l'IA ? Ou la situation va encore empirer ?

Les artistes contre les IA génératives

Midjourney et Stability sont les IA génératives de références actuellement. Ces outils sont capables de concevoir des images réalistes, à partir d'une requête textuelle. Mais pour affiner le rendu, ils doivent s'entraîner avec les données existantes. Et certaines œuvres artistiques sont incluses dans ces catégories. 

Les 3 artistes ont voulu réclamer leurs droits. En effet, il parait que les IA exploitent leurs œuvres sans leur permission. Bien sûr, ils n'ont obtenu aucune compensation de la part des géants de l'intelligence artificielle.

Selon ces artistes, leurs réalisations figurent dans la base de données du réseau ouvert d'intelligence artificielle à grande échelle.

Ils ont alors décidé de porter plainte contre Midjourney et Stability. Mais l'histoire va connaître un dénouement particulier.

Les géants de l'IA viennent de gagner le procès

Les entreprises concernées ont sollicité un rejet de l'affaire de violation des droits d'auteurs. Le juge du tribunal de district, William H. Orrick a accepté cette requête. L'IA vient de gagner contre les artistes.

« La plainte est défectueuse à de nombreux égards », déclarait le juge William H. Orrick après le procès.

En effet, il manquait des preuves tangibles à la demande des artistes. L'un d'eux, Anderson, n'a protégé que 16 de ses œuvres. Cependant, il a affirmé qu'une centaine de ses images a été exploitée par l'IA. Aussi, Ortiz, et McKernan n'ont pas réellement déposé de droits d'auteur auprès de l'US Copyright Office. Le juge a également mentionné d'autres problèmes pour expliquer sa décision.

Et le juge a aussi analysé les requêtes des artistes sous un autre point de vue. Selon lui, l'immensité de la base de données des IA protège les entreprises spécialisées dans le secteur. En outre, les résultats de Midjourney et de Stability sont des images dérivées. Il est très difficile de définir si les sources sont concernées par les droits d'auteurs ou non.

Mais le combat n'est pas terminé

Certes, les entreprises IA ont gagné la première manche contre les artistes. Cependant, le juge William H. Orrick a été très objectif après le procès. Il a invité les intéressés à modifier leurs requêtes, et à lancer une nouvelle action auprès de la justice.

Les plaignants doivent alors mentionner avec précision les images concernées par les droits d'auteurs. C'était le cas des 16 œuvres d'Anderson. En effet, ces derniers ont été protégés, contrairement aux autres réalisations de l'artiste. Et il a gagné son procès contre Stability pour violation directe du droit d'auteur. L'IA avait copié ces œuvres dans ses résultats, sans tenir compte de l'avis d'Anderson.

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