conférence sur l'IA

Il assiste à la 1ère conférence sur l’IA militaire, et ressort traumatisé

Lors de la première conférence sur l’IA militaire à Washington D.C., tenue les 7 et 8 mai, un participant décrit son expérience choquante.

La grande salle de congrès de Washington D.C. a été le théâtre d’un événement sans précédent le 7 mai. Organisée par le Special Competitive Studies Project, sous la direction de l’ancien PDG de , Eric Schmidt, cette conférence a rassemblé les grands noms de l’industrie militaire et technologique.

Palantir, cofondée par Peter Thiel, en était le sponsor principal. C’est ainsi que le complexe militaro-industriel américain a présenté ses innovations en intelligence artificielle.

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La conférence promettait plusieurs panels, mais en réalité, un seul a capté l’attention de tous. Ce panel, dirigé par Alex Karp, PDG de Palantir, et Eric Schmidt, a clairement divisé les participants.

Certains voyaient la guerre comme une question de stratégie et d’argent. Quant à d’autres, ils la percevaient comme une question de vie ou de mort. La plupart des présents semblaient appartenir au premier groupe.

Moments forts du panel principal de la conférence sur la défense

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Lors du panel principal, Schmidt, Karp, le directeur adjoint de la CIA David Cohen, et Mark Milley, ancien président de l’état-major interarmées, ont pris la parole. Schmidt a plaisanté sur l’aide de la CIA, mais l’ambiance est vite devenue sombre.

Karp a déclaré que les États-Unis devaient « faire mourir de peur nos adversaires » en cas de guerre. Il a fait référence à l’attaque du Hamas contre Israël, affirmant que si une telle attaque se produisait aux États-Unis, « il y aurait un trou dans le sol quelque part ».

Karp a critiqué les diplômés de l’Université de Columbia et les militants pour la paix, les qualifiant de « religion païenne infectant nos universités ». Il a insisté sur le fait que « les militants pour la paix sont des militants pour la guerre ».

Selon lui, les dirigeants doivent vendre la guerre au public pour réussir. Milley a évoqué les « niveaux élevés de dommages collatéraux » dans les guerres urbaines modernes, faisant allusion à Gaza sans le nommer.

À la fin du panel, Milley a justifié les massacres de civils en invoquant des événements de guerre passés. Tout autour de lui, des centaines de personnes discutaient joyeusement du déjeuner et des prochains panels, comme s’ils vivaient dans des réalités différentes.

Discussions avec les experts en IA militaire

En marchant dans les couloirs, il a rencontré un homme travaillant dans la recherche sur les armes nucléaires à Los Alamos.

L’homme lui a dit en riant : « Je suis le nouvel Oppenheimer ! » Cette rencontre lui a laissé un goût amer. Il a aussi discuté avec des représentants de la NSA et de Palantir.

Une jeune femme lui a dit aussi que la NSA offrait un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Une employée de Palantir a affirmé que ceux qui travaillent pour l’entreprise comprennent qu’il n’y a pas de solutions noires ou blanches.

Il a essayé un casque VR de Palantir, conçu pour les soldats, mais la vision était floue. Cela lui a rappelé les lunettes simulant l’ivresse dans les programmes antidrogue.

Ensuite, le soir du premier jour, Palantir a organisé un événement social avec des boissons gratuites. Il a parlé à un Canadien nommé Sata, qui lui a dit qu’il avait investi dans Palantir après un accident de voiture.

Les droits de l’homme en question

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Un panel sur l’éthique et les droits de l’homme a attiré son attention. Son ami Jack Poulson a soulevé des questions sur l’exportation de l’IA dans des zones comme Gaza. Mais les panélistes ont évité de répondre directement.

Il a visité un stand du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui présentait une exposition immersive sur la vie des civils dans les zones de conflit.

Cette exposition, petite mais poignante, contrastait fortement avec le reste de la conférence. Elle lui a rappelé l’importance de penser aux victimes de la guerre.

En discutant avec un employé du CICR, Thomas Glass, il a appris que ce dernier venait de passer plusieurs semaines dans le sud de Gaza pour y installer un hôpital de campagne. Ses efforts pour aider les victimes de la guerre étaient admirables, mais il semblait fatigué.

Les conversations optimistes et déconnectées des autres participants à la conférence lui ont laissé un sentiment de malaise et d’inquiétude pour l’avenir.

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2 commentaires

2 Commentaires

  1. Bonjour je suis extrêmement déçu par cet article dont le titre était prometteur. Au final aucune information sur les nouveaux usages de l’IA dans le domaine militaire. C’est simplement un récit de visite d’un salon, limite on aurait pu nous décrire quel cocktail a pris le protagoniste au bar.
    J’en attendais un peu plus que Palantir pour expliquer quelles startup étaient présentes, qu’est ce qu’elles présentaient, quelles applications / utilisations. Au lieu de cela on a le parti pris que le complexe militaro-industriel vit dans une bulle et agit sans scrupule. Dommage…

  2. Hum, il y a un problème avec l’article… vous l’avez relu avant de le poster ? J’ai l’impression de lire un blog ou une rédaction au présent plutôt qu’un article lebigdata…

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