Une petite armée d’experts issus de nombreuses startups technologiques israéliennes mettent tout en œuvre pour trouver les otages du Hamas grâce à la tech. Ces informaticiens tirent entre autres parti de l’IA et de la reconnaissance faciale pour essayer de les localiser.
Tirer parti de l’IA pour trouver les otages du Hamas
Le nombre d’otages du Hamas continue de croître. Pas moins de 220 otages sont actuellement retenus dans la bande de Gaza selon l’armée israélienne. Des experts en IA et des informaticiens de pointe se mobilisent actuellement pour tenter de les retrouver.
Tous sont volontaires et beaucoup sont personnellement motivés par cette cause en sachant que des proches et des membres de leurs familles comptent parmi les personnes détenues. Dans cette course contre la montre, ces bénévoles tirent parti de l’IA et des médias sociaux pour tenter de localiser les otages du Hamas.
Les locaux de Gitam BBDO, une agence marketing leader au pays, a été transformé en véritable QG technologique baptisé « War Room » où les experts mènent leur investigation. Les volontaires, dispatchés en plusieurs équipes et s’appuyant sur des technologies de pointe, travaillent d’arrache-pied pour identifier les disparus, puis trouver et sauver les otages.
Une partie se consacre entièrement à la communication, créant et diffusant des campagnes de sensibilisation et de soutien à cette cause. Une autre équipe, plus axée technologie, utilise des outils de reconnaissance faciale et l’intelligence artificielle pour vérifier et localiser le dernier emplacement connu des otages à Gaza.
Exploiter les données des réseaux sociaux
Pour tenter de localiser les otages du Hamas, l’équipe exploite les milliers de publications collectées auprès de nombreuses plateformes sociales. Les experts utilisent entre autres les photos et les informations fournies par les familles et les proches des disparus. Il exploitent également d’autres données comme les SMS, les applications utilisées et à quelles fréquences, etc.
Toutes les informations sont ensuite recoupées et les données traitées à l’aide d’un logiciel appelé « tag box » pour identifier des correspondances potentielles. Une fois qu’une correspondance est trouvée, les informations sont partagées avec le groupe de travail dédié à la localisation des personnes disparues et kidnappées.
Cette équipe de choc rassemble toute une variété de talents technologiques, emblématique de l’innovation israélienne. Les bénévoles proviennent de diverses disciplines comme l’IA, la reconnaissance faciale, la géolocalisation et la cybersécurité. Ils bénéficient également du soutien des géants de la technologie comme Google et Microsoft.
« Ce que nous avons construit ici est un pôle de compétences issues de nombreuses disciplines. C’est ce que la technologie israélienne sait faire plus rapidement que partout ailleurs : le faire rapidement, de manière créative et produire des résultats », a déclaré Refael Franco. Il s’agit du fondateur de Code Blue, une société israélienne de gestion de crise. Il fait partie de ceux qui dirigent les équipes d’investigation.
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