Cette semaine, une découverte surprenante a secoué un propriétaire de machine à laver LG, Johnie, qui se décrit comme un passionné de FinTech. Son appareil a soudainement dévoré 3,6 Go de données par jour. Intrigué et préoccupé, il a mené son enquête. Pourquoi un tel volume de données pour un appareil censé simplifier la vie ?
Johnie a décidé d’agir et a utilisé l’interface de son routeur pour enquêter sur cette situation inhabituelle. Les données sortantes de sa machine à laver LG semblaient presque constantes, ce qui soulevait de nombreuses questions. Étonnamment, sa machine à laver représentait près de 5 % du trafic Internet quotidien de Johnie.
Cette découverte l’a poussé à se demander si son appareil avait été piraté, détourné ou modifié en ligne. Il se demandait également si cette consommation excessive de données était courante pour les appareils intelligents modernes.
DLC, piratage ou autre chose ?
Johnie a partagé son expérience avec humour, suggérant que sa machine à laver LG utilisait le Wi-Fi pour des « cycles de lessive téléchargeables » (DLC). Bien que cela puisse sembler farfelu, une partie de cette affirmation était basée sur la réalité. En effet, les machines à laver connectées téléchargent des préréglages pour différents types de vêtements. Cependant, cela ne pouvait expliquer la totalité des données consommées.
Machine à laver LG : entre crypto-minage et innovation technologique
Le propriétaire a même plaisanté sur la possibilité que quelqu’un utilise sa machine à laver pour le minage de crypto-monnaie. Bien que cela puisse sembler improbable, les appareils connectés intelligents LG ont été la cible de pirates informatiques par le passé.
La vulnérabilité HomeHack de la gamme SmartThinQ a été corrigée après avoir été rendue publique. Cependant, cela a soulevé des préoccupations quant à l’utilisation des ressources informatiques des appareils. Ces préoccupations concernent des activités malveillantes telles que la formation de botnets pour l’extraction de crypto-monnaie ou d’autres activités nuisibles.
Une autre théorie, plus innocente, suggère que les données de blanchisserie étaient téléchargées sur LG pour améliorer son « Large Laundry Model » (LLM). Selon cette théorie, LG pourrait utiliser ces données pour développer des fonctionnalités avancées pour ses appareils électroménagers. Cette idée a suscité des sourires, mais elle a également soulevé des questions sur la transparence de la collecte de données.
Une erreur du routeur Asus, ou est-ce vraiment un problème de cette machine à laver LG ?
Au fur et à mesure de l’enquête, une autre possibilité a émergé. Les informations erronées provenant du routeur Asus pourraient être à l’origine de la confusion. Dans un message ultérieur, Johnie a reconnu « une inexactitude dans l’outil de routeur ASUS ». Il faisait référence à l’utilisation des données Apple iMessage, selon lui.
En revanche, d’autres propriétaires de machines à laver LG intelligentes ont montré que ces appareils utilisent généralement moins de 1 Mo par jour. Cela soulève la question de la fiabilité des informations fournies par les routeurs.
Les dangers potentiels du piratage des appareils connectés
Bien que l’affaire de Johnie puisse sembler anecdotique, elle met en lumière les risques potentiels liés à la connectivité des objets du quotidien. Si des appareils IoT comme les lave-linge peuvent être vulnérables, imaginez les conséquences. Des dispositifs médicaux ou industriels piratés par des attaquants seraient catastrophiques.
Un exemple récent concerne les clés connectées au réseau Bosch utilisées dans les usines du monde entier, qui se sont révélées truffées de vulnérabilités. Les chercheurs ont averti que de telles clés pourraient être exploitées, mettant en danger les opérations industrielles. Ils pourraient également être utilisés pour propager des ransomwares, menaçant la sécurité des travailleurs.
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