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Neuralink : le 1er patient raconte comment un bug a failli le tuer

Après les révélations de Reuteurs, Noland Arbaugh, le premier patient équipé d’implant raconte comment il a vécu le bug lors d’un entretien avec Bloomberg.  

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Neuralink, l’entreprise d’, a posé un implant cérébral dans le cerveau d’un humain en début de l’année. Malheureusement, la puce a dû être enlevée, car elle a rencontré des problèmes techniques selon l’agence de presse Reuters, le 15 mai dernier. Découvrez la confidence de Noland Arbaugh sur ce qui s’est réellement passé.

Lors de son entretien avec Bloomberg, Noland Arbaugh a dit que tout a commencé par la perte de contrôle du curseur. Il pensait qu’il s’agissait juste d’une mise à jour, mais apparemment, il s’avère que le problème était plus technique.

« J’ai commencé à perdre le contrôle du curseur » révèle le premier patient de Neuralink. « Je pensais qu’ils avaient fait des changements et que c’était la raison du bug », ajoute-t-il. C’est par la suite qu’ils ont informé le patient que « les fils s’étaient rétractés dans mon cerveau ».

Ensuite, ils ont dit que « les câbles allaient être retirés de mon crâne » , raconte-t-il. « C’était vraiment très dur à entendre », d’après ses confidences.

Un moment de déception pour le patient

Après l’annonce de Neuralink, Noland Arbaugh révèle qu’il a pleuré. « Ils allaient vraiment passer à une autre personne. Ça m’a un peu fait pleurer », raconte Nolan. En effet, depuis la pose de l’implant en début de l’année, ce patient a vu sa vie changée. Il peut jouer au jeu vidéo et à l’échec par télépathie.

Rappelons que Noland Arbaugh, 29 ans, est originaire du Texas. Il a été victime d’un accident de plongée il y a 8 ans, et est devenu quadriplégique. Il s’agit de la paralysie des 4 membres comme la tétraplégie. La différence, c’est que l’origine de la paralysie vient du cerveau.

Néanmoins, il a toujours de l’espoir, car il souhaite toujours faire partie de la liste pour bénéficier de nouvelle version de l’implant, même s’il ne sait pas encore si ce sera possible. Pour l’instant, il continue un partenariat de 35 heures par semaine avec les scientifiques de Neuralink.

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Le problème du 1er patient serait donc réglé. Mais, ce que l’agence de presse cherche à prouver dans ses révélations : est-ce-que Elon Musk connaissait déjà ce risque avant de poser les implants cérébraux ?

On se demande si les implants auraient déjà eu ce défaut qui s’est étalé sur le long terme. En effet, la déficience aurait-elle été connue dès les premiers tests de l’entreprise, sachant que ces tests étaient menés sur des animaux.

Entre l’année 2017 et 2002, 23 singes ont fait l’objet d’études et malheureusement uniquement 7 d’entre eux ont survécu à l’installation de l’implant. La cause des décès n’a pas encore été communiquée, ainsi, on ne peut pas prétendre que la déficience était à l’origine.

Toutefois, Reuters informe que Neuralink savait que « les fils pouvaient se rétracter, supprimant avec eux les électrodes sensibles qui décodent les signaux cérébraux ». De son côté, l’entreprise atteste que les risques étaient « trop faibles » pour disculper un changement des implants. 

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