OpenAI dans la fabrication de puces ? C’est apparemment ce que souhaiterait le patron de la start-up en réclamant 7 000 milliards de dollars.
OpenAI pourrait se lancer dans la fabrication de puces. Sam Altman, le directeur de la startup derrière ChatGPT, intensifie les discussions avec des investisseurs majeurs, incluant le gouvernement émirati. Ce projet nécessiterait 7 000 milliards de dollars, c’est plus du double du PIB français.
Le créateur de ChatGPT ambitionne de restructurer l’industrie mondiale des semi-conducteurs. Il envisage ainsi de collecter des milliers de milliards de dollars pour ce faire. L’homme d’affaires a rencontré des investisseurs potentiels. Parmi eux, le gouvernement émirati à en croire le Wall Street Journal.
Pour le futur du secteur de l’intelligence artificielle
Dans le quotidien new-yorkais, une porte-parole de la startup américaine raconte la tenue de « discussions constructives concernant le développement de l’infrastructure mondiale et des chaînes d’approvisionnement pour les puces, l’énergie et les centres de données ».
Altman rencontre des représentants de puissances étrangères. Néanmoins, ces entretiens ne se font pas dans le dos des États-Unis. La porte-parole précise que le numéro un de l’intelligence artificielle « continuera à tenir le gouvernement américain informé ».
Toujours selon le journal, le lancement d’OpenAI dans la fabrication de puces pourrait coûter jusqu’à 7 000 milliards de dollars au total. Une somme folle, puisque c’est près de 1 000 milliards de dollars de plus que la valeur marchande combinée de Microsoft et d’Apple. Ces dernières sont pourtant deux des plus grandes compagnies du monde.
D’autre part, Sam Altman s’efforce de surmonter certains des défis majeurs que rencontre le secteur en pleine croissance de l’intelligence artificielle. Parmi ces défis, il y a la pénurie de puces informatiques très chères, mais indispensables au fonctionnement des grands modèles de langage (LLM), comme ChatGPT.
Des dizaines d’usines pour lancer OpenAI dans la fabrication de puces
Le patron de la startup américaine a tenu des réunions avec des hauts fonctionnaires du gouvernement des Émirats arabes unis. Le PDG de SoftBank, Masayoshi Son, et des représentants de la Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC) figurent également dans son carnet de rendez-vous.
D’autre part, Altman a proposé de financer la construction de plusieurs usines de fabrication de puces dans les années à venir avec des fonds provenant d’investisseurs du Moyen-Orient. Le géant taïwanais TSMC paierait alors pour la construction et l’exploitation de ces usines.
Il faut savoir que plusieurs pays ont annoncé des initiatives pour favoriser la fabrication de puces sur leur sol. Cependant, les fonds alloués semblent insignifiants comparés à la somme astronomique que le créateur de ChatGPT réclame.
Aujourd’hui, seules quelques compagnies dominent l’industrie mondiale des puces. Les deux plus importantes sont le géant taïwanais TSMC, évidemment, et la compagnie américaine Nvidia. Les GPU de cette dernière restent incontournables en matière d’intelligence artificielle.
Rappelons que le Wall Street Journal n’est pas la seule presse à s’attarder sur les récentes activités de Sam Altman. Le Financial Times et Bloomberg en ont également parlé. Le montant que réclame le créateur de ChatGPT ne semble pas être une exagération.
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