Le cloud computing est à la source d’une grande quantité d’émission de carbone et gaz à effet de serre. La cause revient au fait que les data centers sont de plus en plus énergivores.
Réduction des émissions et transition vers le cloud : c’est possible !
La demande accrue en cloud computing éveillera les industries à repenser sérieusement les questions liées à la durabilité et à l’efficacité énergétique. Il est maintenant impératif pour toutes ces organisations de réduire leur émission de gaz à effet de serre dans l’infrastructure cloud. Les calculs correspondants doivent faire partie des objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance. (ESG)
Pour les entreprises ayant ratifié les objectifs nets zéro ou autres exigences semblables, la réduction de l’empreinte carbone est d’autant plus sollicitée. Les services numériques reconnaissent que le cloud accumule une grande proportion sur l’ensemble de leur émission globale de carbone. Heureusement, l’empreinte carbone peut être réduite même en virant au cloud. Il suffit juste que les entreprises accompagnent cette transition dans l’ADN de déploiement et la gestion.
Les fournisseurs cloud fournissent des données sur les empreintes carbones
Un responsable ESG de PwC, Hermann Casey, affirme qu’Amazon, Google et Microsoft fournissent déjà des informations ponctuelles sur des chiffres-clés. Les données relatant la consommation énergétique et l’empreinte carbone sont donc disponibles. Google a déjà pris les devants en lançant des outils pour mieux gérer la consommation de leurs projets inactifs.
« Du côté des petites entreprises, les données proviennent des clients. Ces derniers, contraints d’y réfléchir sous peine d’en devenir responsables, préfèrent retenir les informations. » selon Casey Herman du PwC. « Les DSI sont donc tenus d’implanter des équipes pour garder un œil sur les clients afin de les influencer à choisir des fournisseurs cloud responsables. Par responsable, on entendra qu’ils élaborent des outils pour réduire considérablement les demandes énergivores. »
Les réflexions actuelles portent autour d’un outil qui permettrait d’avoir une vue globale et en temps réelle des impacts du cloud computing. Un genre de tableau de bord pour permettre un suivi transparent des données sur le cloud computing. L’instance concernée chez PwC a pu en élaborer un pilote. Cet outil rassemblera des données auprès des fournisseurs et ensuite informera sur les mesures prises pour respecter les engagements écologiques.
Herman soutient l’idée que les exigences de calculs des entreprises ne baisseront pas mais au contraire augmenteront. Les analyses faites dans ces milieux s’élèvent au fur et à mesure, ce qui signifie que les organisations seront de plus en plus énergivores.
« En conséquence, les fournisseurs cloud ont réagi rapidement en étant transparent sur leurs données d’émission de carbone. D’autre part, ils se sont plongés dans les projets soutenant l’énergie verte et la réduction de carbone. » toujours selon Hermann. « Les ajustements mis en place dans ces entreprises préparent une infrastructure neutre en carbone. Cette nouvelle idée considérant les impacts sur l’environnement correspondrait aux demandes incessantes en puissance de calcul et en analyse de données. »
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